Ce livre panoramique, rédigé par deux des meilleurs experts français sur le Liban, parcourt les diverses dimensions de la guerre survenue l’été dernier. Pendant 33 jours, en effet, l’armée israélienne s’est efforcée de renvoyer le Liban « 25 ans en arrière », selon l’expression des généraux israéliens qui ont été responsables de l’opération.
Après quelques années de stagnation, les mouvements populaires reprennent
vie au Mexique. À l’automne 2004, de gigantesques manifestations ont
été organisées contre les politiques néolibérales du gouvernement, à
l’initiative du Front syndical, paysan, social, indigène et populaire (FSCISP).
La température se réchauffe, alors que se profi le la prochaine élection
présidentielle de juillet 2006. Le candidat de la gauche, l’ex-maire de
Mexico, Andrés Manuel López Obrador, a de bonnes chances de l’emporter.
Depuis quelques années, le Maroc connaît des avancées démocratiques importantes. Amorcée à la fin du règne du roi précédent, Hassan II, cette transition a permis une libéralisation partielle de l’espace politique et le développement d’une société civile organisée et rebelle. Aujourd’hui, le roi Mohamed Vl semble vouloir accélérer le cours, alors que le problème de pauvreté croissante demeure entier.
La chronique de samedi dernier de Denise Bombardier (6 mars) reflète bien ce que beaucoup de monde pense en cette ère de désordre et de chaos. Des pays, voire des régions entières, sont ingouvernables, ce sont des « causes perdues ». Les élites locales ont échoué, de par leur propre faute (alors qu’ils ne font que blâmer les autres). Ce ne sont ce que des politologues américains ont défini de « failed states » (les États en faillite). Seule solution, la « communauté internationale » (les pays riches) doit les sauver, même contre leur propre volonté, car sans cela, les gens vont continuer à mourir et à s’entre-tuer.
Pendant que les yeux sont tournés vers Bagdad, l’Afghanistan vit de sombres jours. L’insécurité sévit dans presque toutes les régions du pays. Les droits des citoyens et des citoyennes sont constamment violés par les diverses milices qui prolifèrent et qui ont « restructuré » l’économie afghane vers la production d’opium, alors que le programme de reconstruction du pays mise sur le libre-marché. Bref, les Afghans craignent le pire.
Stephen Harper annonce qu’un prochain gouvernement dirigé par le parti Conservateur réinvestirait dans l’armée pour « protéger le Canada ». Il se plaît à décrire l’armée canadienne comme une force délabrée qu’il faut urgemment équipée de nouveaux gadgets militaires. En réalité, le problème n’est pas là où il pense.
Récemment, la crise qui traverse le Soudan est revenue sur le devant de l’actualité internationale. Dans l’ouest du pays (région du Darfour), des milliers de personnes meurent en raison de la guerre et de la famine. L’ONU et l’Union africaine veulent s’impliquer... Et le Canada pourrait également aider...
En janvier 2003 quelques mois avant la guerre, Bush et son ami Tony Blair annonçaient avoir trouver des « preuves indubitables » que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. Les Etats-Unis pressaient l’ONU d’appuyer leur guerre et voulaient aussi que les alliés traditionnels comme le Canada se rangent derrière eux.
Depuis le début de la campagne électorale, les débats sont rarissimes sur les enjeux de la politique extérieure canadienne. C’est inquiétant, compte tenu de l’environnement « mondialisé » dans lequel on vit. Au moins, Paul Marin a défendu la souveraineté canadienne contre les déclarations plutôt agressives de l’ambassadeur américain au Canada et rappelé que les intérêts du Canada passaient au-dessus les volontés états-uniennes. C’est quand même mieux que Stephen Harper qui prétend que le Canada devrait au contraire se rapprocher de Washington. Il faut se souvenir que, depuis la fameuse invasion américaine de l’Irak, le contentieux canado-américain s’est aggravée. L’administration Bush n’a pas « digéré » l’opposition de l’ex-premier Ministre Jean Chrétien à ses plans de « réingénierie » du Moyen-Orient. Néanmoins en constatant le comportement du gouvernement canadien sur quelques questions importantes, on peut se demander si le Parti Libéral reste déterminé à tenir tête aux ambitions hégémoniques des Etats-Unis.
Depuis quelques jours, l’histoire s’accélère en Irak. Après un an d’occupation, les États-Unis ont réussi à coaliser une grande partie de l’opposition irakienne, tant dans les régions sunnites que dans les régions chiites. Lors de l’occupation britannique dans les années 30, il avait fallu près de dix ans pour réaliser cet « exploit ». Comment expliquer cette évolution spectaculaire ?
Récemment, le ministre du commerce extérieur du Canada Jim Peterson a évoqué la possibilité pour le Canada d’augmenter ses exportations pétrolières vers l’Asie. La question a été soulevée dans le cadre des tensions commerciales croissantes entre le Canada et les Etats-Unis où sont présentement orientées 95% de nos exportations de pétrole.
Depuis quelques mois, les accusations pleuvent à l’effet que le Parti des travailleurs (PT) brésilien aurait mis en
place un système de fi nancement secret de certaines personnalités politiques. Pour les membres du PT et les
mouvements sociaux qui l’appuient, ces pratiques, si elles s’avéraient prouvées, sont condamnables. « Nous avons
promis de gouverner autrement », entend-on dire souvent. Pour autant, cela ne doit pas occulter le fait que derrière
ces allégations se cache aussi une stratégie de la droite brésilienne qui cherche à reconquérir le pouvoir lors des
prochaines élections présidentielles de 2006.
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