Comme tous le savent, le FSM est un événement, ou plutôt une galaxie d’événements. Les rencontres sont multiples, tout le monde s’en sert pour rencontrer tout le monde, passer des messages, se faire connaître. Il y a aussi le côté festif, culturel, joyeux, souk... Après tout, on se réunit non pas pour chialer contre la Banque mondiale, mais pour se parler et se trouver beau.
Les États-Unis sont présentement installés militairement en Irak, en Afghanistan, en Arabie saoudite et dans d’autres pays du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Selon les stratèges néoconservateurs qui dominent l’administration Bush, une véritable « réingénierie » de la région est envisagée pour mettre au pas des pays et des mouvements « récalcitrants ».
Au Québec comme ailleurs, le mouvement social est confronté à un même débat.On a une impression d’urgence, surtout depuis que la droite est au pouvoir au Québec, et au moment où s’annoncent également des virages accentués vers le néolibéralisme « pur et dur » au niveau canadien. Il importe donc de réfléchir à cette situation et de contribuer à identifier des pistes de solution.
Landowners already doubt him, while landless peasants see him as the one who will finally restore justice to the most inequitable country in the world. Brazilian Minister for Land Reform Miguel Rossetto will be coming to Montreal at the beginning of June, on an invitation from Alternatives. A former trade unionist and vice-governor of the state of Rio Grande do Sul, the young minister knows he has quite a challenge ahead of him. One thing is for certain: it is land reform, promised for years now, that will make or break the new government of Luis Inacio da Silva, whom they call Lula.
Il y a déjà quelques mois, un tremblement de terre politique a secoué le Brésil. Lula, élu par 55 millions de Brésiliens, devenait président de la République. Ouvrier métallurgiste, syndicaliste et fondateur de la Centrale unique des travailleurs (CUT), originaire du Nordeste (région la plus pauvre du Brésil), Lula de par sa personne inaugure un nouveau cycle dans l’histoire politique de ce pays de 178 millions d’habitants habitué à être gouverné depuis toujours par une micro élite. Le nouveau président réussira-t-il à rencontrer les gigantesques défis d’un pays "sens dessus dessous" (selon l’expression du ministre de la réforme agraire, Miguel Rossetto ?)
Our position has never been equivocal on the necessity for a peaceful solution in the Israeli - Palestinian conflict, based on two States, secured in their borders and acknowledging each other. We have never hidden our disdain of violence, attacks against persons, disrespect for human rights and any unacceptable measures taken by either the Israeli government or the Palestinian Authorities. Palestinian NGO associations to which we are associated shared the same values, and have had trouble many times with Palestinian officials in the past. We have never shied away from that.
Evo Morales, le charismatique leader des paysans boliviens et candidat présidentiel du Mouvement vers le socialisme (MAS) vient officiellement de lancer, avec 20 000 paysans autochtones, sa campagne à Chimore, dans son fief de Chapare, à 580 kilomètres au sud de La Paz. Les élections boliviennes doivent avoir lieu finalement le 18 décembre, après avoir été reportées à la suite de manœuvres du Congrès dont les leaders de droite veulent éviter la victoire du leader paysan. Pour le moment, les sondages indiquent un appui populaire de plus de 35% pour Evo et pour le MAS.
L’attaque menée par l’armée israélienne contre la prison de Jéricho plus tôt cette semaine s’inscrit dans la stratégie mise en place par Ariel Sharon et poursuivie par son successeur Ehud Olmert. L’idée est d’affaiblir encore davantage l’infrastructure palestinienne, de miner la crédibilité du Président Mahmoud Abbas et d’éliminer ceux qui refusent la perpétuation de l’occupation.
1986 en Cisjordanie — C’était en août 1986 durant l’été sec et doux de la Cisjordanie. Avec une délégation de jeunes Québécois, j’étais à l’Université BirZeit, la forteresse du mouvement national palestinien. À l’époque, BirZeit était déjà un mythe. Et plus qu’un mythe, un espace, un micro-climat politique, un laboratoire. Les étudiants palestiniens préparaient ce qui allait devenir l’Intifada, la grande révolte de la Palestine occupée.
Les puissances de ce monde avaient promis de prioriser l’Afrique depuis quelques années. Des déclarations, des promesses, des engagements à augmenter l’aide au développement et à assurer la sécurité des populations se sont multipliés notamment lors des sommets du G-8 en Grande-Bretagne et au Canada. Pourtant sur le terrain, il n’y a pas d’amélioration visible. Pire encore, plusieurs indicateurs démontrent au contraire que le continent africain s’enfonce encore plus dans la misère. De 1990 à 2002, le nombre d’« ultra-pauvres » (disposant d’un revenu de moins d’un dollar par jour) est passé de 242 millions à 300 millions (sur 770 millions d’habitants) et selon les prévisions actuelles, il passera à 345 millions en 2015.
There has been considerable debate on the left in North America about the current situation in Haiti. As part of this debate, there have been accusations that those of us critical of Aristide have somehow sold out to the forces of evil. The situation in Haiti is dire and deserves a serious debate rather than accusations and counter accusations.
Le ministre de la Défense, Bill Graham, estime que le Canada doit participer au projet de bouclier antimissiles élaboré par Washington, parce que, affirme-t-il, ce projet assurera la sécurité du continent nord-américain. Tandis que des experts, comme Stéphane Roussel (Le Devoir, 25 septembre), affirment que le Canada n’a pas le choix de participer au projet américain, s’il veut maintenir sa position au sein du système de défense stratégique et des alliances mises en place à l’époque de la guerre froide (Norad).
Ce livre panoramique, rédigé par deux des meilleurs experts français sur le Liban, parcourt les diverses dimensions de la guerre survenue l’été dernier. Pendant 33 jours, en effet, l’armée israélienne s’est efforcée de renvoyer le Liban « 25 ans en arrière », selon l’expression des généraux israéliens qui ont été responsables de l’opération.
Depuis quelques mois, les accusations pleuvent à l’effet que le Parti des travailleurs (PT) brésilien aurait mis en
place un système de fi nancement secret de certaines personnalités politiques. Pour les membres du PT et les
mouvements sociaux qui l’appuient, ces pratiques, si elles s’avéraient prouvées, sont condamnables. « Nous avons
promis de gouverner autrement », entend-on dire souvent. Pour autant, cela ne doit pas occulter le fait que derrière
ces allégations se cache aussi une stratégie de la droite brésilienne qui cherche à reconquérir le pouvoir lors des
prochaines élections présidentielles de 2006.
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