Une édition mensuelle sous le thème « femmes et féminismes » afin de souligner la Journée internationale des femmes, trop facile ? Non, on n’en parlera jamais trop.
Parce que se définir en tant que féministe est encore parfois perçu comme négatif.
Parce qu’il y a encore trop d’antiféminisme qui circule, et que ces propos ont parfois même une tribune.
Parce que statistiquement, les hommes ont encore un salaire plus élevé que les femmes.
Parce que des travailleuses sont victimes d’abus et qu’il manque de volonté politique pour les dénoncer.
Parce que les femmes sont victimes de violences injustes et impunies, ici comme ailleurs. Parce que ces violences sont parfois tournées à la blague, encourageant une « culture du viol », un terme encore trop méconnu dans la culture francophone.
Parce que la diversité de toutes les femmes qui nous entourent est enrichissante, belle, porteuse d’espoir. Parce que certaines femmes vivent l’intersection de plusieurs formes de discrimination (genre, religion, ethnicité, classe, etc.), et que l’art est aussi une façon de lutter.
Parce qu’il existe différentes manière d’être féministe, et que ces différents féminismes nous encouragent constamment à redéfinir le nôtre.
Parce qu’il faut souligner les progrès, les batailles gagnées, mais ne pas oublier les luttes qui restent.
Parce que les droits des femmes sont souvent attaqués. Si certain-es s’inquiètent de ce que le gouvernement Harper pourrait faire au droit à l’avortement, suffit de voir qu’en Espagne, un projet de loi pour interdire l’avortement fait son chemin.
Parce qu’en France, une droite conservatrice cherche à bloquer les mesures pour permettre de tendre vers l’égalité femmes-hommes.
Pour toutes ces raisons, le Journal des Alternatives a décidé de vous présenter une édition sur les femmes. Bonne lecture !
