Deux enfants déambulent dans le marché de Sucre en plein coeur de jour. Ils ne sont pas à l’école et risquent de passer leur journée à errer entre les paniers de fruits et les poches de patates. Encore aujourdhui, le taux de jeunes non scolarisés en Bolivie, plus particulièrement à Sucre, reste élevé. Pourtant cette ville, dont la richesse et les couleurs colonoiales sont fortement restées marquées, est le lieu privilégié des universitaires. L’accès à l’éducation reste un enjeu important pour une majorité autochtone qui n’a pas toujours les moyens de payer des livres et des habits scolaires.