La délégation brésilienne était composée de cinq interlocuteurs majeurs du nouveau gouvernement :
– Miguel Rossetto, ministre du Développement agraire ;
– Marco Aurélio Garcia, conseiller en chef du Conseil spécial du président du Brésil ;
– Paolo Vannuchi, directeur de l’Institut Cidadania ;
– Raimunda Monteiro, directrice du Fonds national de l’environnement ;
– Ricardo de Azevedo, vice-président de la Fundação Perseu Abramo.
Le colloque s’est ouvert le vendredi soir sur une plénière animée par Monique Simard, présidente d’Alternatives. Tour à tour, Jacques Desmarais (vice-recteur exécutif de l’UQAM), Ricardo de Azevedo, Pierre Dansereau (écologiste et professeur émérite de l’UQAM) et Paolo Vannuchi ont pris la parole, suscitant des manifestations d’intérêt et d’approbation dans un amphithéâtre rempli à pleine capacité. Pour l’occasion, Pierre Dansereau a rédigé un texte intitulé Le Brésil, un avenir renouvelable, publié avec d’autres documents de référence dans un recueil comportant une centaine de pages.
La matinée du samedi était consacrée à cinq ateliers tenus en parallèle :
– les enjeux écologiques : de l’Amazonie aux métropoles ;
– le Brésil face à l’intégration des Amériques ;
– la réforme agraire et la lutte pour la terre ;
– le Brésil et la lutte contre la faim ;
– la démocratie et le budget participatif.
L’objectif général du colloque ayant trait au renforcement de la solidarité et de la coopération Brésil - Québec, en particulier à l’égard des thèmes abordés, les ateliers ont été structurés de façon à recevoir d’abord un exposé de l’intervenante ou de l’intervenant brésilien-ne, permettre ensuite aux intervenants-es québécois-es de réagir à ces propos et de faire brièvement état de leurs activités de coopération et/ou de recherche, et enfin d’ouvrir les échanges avec l’ensemble des participants-es. En matière d’environnement, le colloque a représenté l’occasion pour l’UQAM de dresser, avec l’appui du Bureau de la coopération internationale, un premier bilan de ses nombreux projets réalisés ou en cours au Brésil ; plusieurs de ces projets peuvent d’ailleurs être qualifiés de structurants.
Un bref résumé des ateliers a été établi. La plénière du samedi après-midi s’est ouverte sur une présentation de la synthèse des ateliers par Georges Le Bel, professeur au Département des sciences juridiques de l’UQAM. En table-ronde animée par le journaliste Robert Blondin, les interventions ont cherché à répondre à la question suivante : " Quelles solidarités pour le Brésil ? " À tour de rôle, des éléments de réponses sont venues de :
– Réjean Tessier, ministère des Affaires étrangères et du commerce international du Canada ;
– Karen Austin, agente de projet, Agence canadienne de développement international ;
– René Leduc, directeur général, ministère des Relations internationales du Québec ;
– Claudette Carbonneau, présidente, Confédération des syndicats nationaux ;
– Jean-Pierre Lemasson, directeur, Bureau de la coopération internationale de l’UQAM ;
– Pierre Beaudet, directeur général, Alternatives ;
– Marco Aurélio Garcia, conseiller en chef du Conseil spécial du président du Brésil.
Il reste à donner suite aux nombreuses propositions visant à renforcer un processus déjà bien engagé.