À l’occasion de la soixantième Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, au mois de septembre dernier, les 191 États membres se sont penchés sur le projet de réforme de l’organisation, tel que proposé par le Secrétaire général Kofi Annan. Un texte sur la
réforme a été adopté par les États membres, mais les grandes lignes de la refonte de l’organisation devront être mises en oeuvre au cours de l’année qui vient.
Ce projet est issu de longues années de réflexion et de préparation, ainsi que de nombreuses recommandations. De nombreux organismes, dans la société civile, soulèvent des questions quant aux motivations réelles derrière les multiples rapports proposant la transformation de cette grande organisation multilatérale ainsi que sa pertinence dans la dynamique internationale actuelle.
Dans cette perspective, la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques propose une série d’activités appelées à approfondir et à discuter les principaux thèmes de la réforme tout en privilégiant une question centrale : Réformer ou reformer, quelle est la
pertinence de l’Organisation des Nations Unies aujourd’hui ?
La Chaire Raoul-Dandurand mise sur son expérience très positive de l’automne 2004 sur les élections présidentielles américaines, pour analyser un thème d’actualité et le rendre accessible au grand public. Pour l’automne 2005, la Chaire Raoul-Dandurand souhaite faire
appel à l’expertise des autres unités constituantes de l’Institut d’études internationales de Montréal afin de faire valoir toute la qualité de la recherche dans le domaine des études internationales à l’université du Québec à Montréal.
Les conférences en soirée constituent le coeur de la série d’activités proposées pour l’automne 2005. Lors de ces événements, des questions seront soulevées afin de réfléchir sur les différents thèmes de la réforme des Nations Unies et sur leurs effets possibles. La participation du public sera sollicitée, dans la mesure où une période de questions est prévue pour favoriser les échanges entre la salle et les conférenciers.
Réformer ou reformer ?
Conférence d’ouverture : Ambassadeur Allan Rock, Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies
– • Renforcer les Nations Unies à l’ère de la globalisation (Pierre de Senarclens, professeur, Université de Lausanne).
– • La création d’une Commission pour la consolidation de la paix Pierre Beaudet, directeur général, Alternatives.
– • L’élargissement du Conseil de sécurité
(Marie-Isabelle Massip, directrice, Division des Nations Unies et du Commonwealth, Affaires étrangères Canada).
– • Le cadre légal de la réforme (Frédéric Mégret, professeur, Université de Toronto).
Animation : Jean-Michel Leprince, journaliste, Radio-Canada
Date : jeudi 6 octobre de 18h30 à 20h30
Lieu : UQAM, amphithéâtre (SH-2800), pavillon Sherbrooke (200 Sherbrooke Ouest), métro Place-des-Arts.
Vers une nouvelle sécurité collective
Conférence d’ouverture : Peter Leuprecht, Représentant spécial du Secrétaire général pour les droits de l’homme au Cambodge
– • Démocratie et sécurité (Ben Rowswell, diplomate invité, UQAM).
– • Le rôle des États-Unis au Conseil de sécurité (François Brousseau, affectateur aux affaires internationales et collaborateur, Radio-Canada et Le Devoir).
– • L’usage de la force redéfini (Charles-Philippe David, titulaire, Chaire Raoul-Dandurand).
– • Les missions de paix aujourd’hui (Thierry Tardy, enseignant et chercheur, Centre de politique de sécurité à Genève).
Animation : François Bugingo, journaliste, Télé-Québec
Date : jeudi 13 octobre de 18h00 à 20h00
Lieu : UQÀM, amphithéâtre (SH-2800), pavillon Sherbrooke (200 Sherbrooke Ouest), métro Place-des-Arts.