Lors d’une visite que lui rend son épouse, Koffi apprend que le Secrétariat International d’AI (Londres) et la BBC s’occupent de son cas. Suite aux actions et aux lettres d’AI, Koffi est libéré, un mois après son arrestation. Le gouvernement togolais le somme de lire une motion qui sera transmise à la radio et à la télévision nationales. Dans cette motion, Koffi doit remercier le Président de la République du Togo de l’avoir si aimablement gracié. Koffi refuse, quitte le Togo clandestinement pour se réfugier au Danemark.
La famille Nadjombe est acceptée à titre de réfugié au Danemark mais éprouve d’énormes difficultés d’intégration (cf. : langue, culture, xénophobie). En 2000, Koffi dépose une demande d’immigration auprès des autorités canadiennes. La demande est refusée sauf si un contrat de parrainage est conclu. Le parrain s’engage envers l’État canadien à pourvoir aux besoins de base de la famille immigrante durant cinq ans. La famille Nadjombe touchera les allocations familiales, mais ne pourra aucunement toucher des prestations de la sécurité du revenu durant le contrat de parrainage.
L’engagement financier était trop lourd pour la section canadienne francophone d’AI. Nous avons donc signé le contrat de parrainage en divisant le risque avec les sections belge et suisse. En mars 2002, le Québec a émis un certificat de sélection. Les autorités fédérales ont complété le dossier concernant la santé et la sécurité nationale. Les visas d’immigration ont été émis en octobre 2002. La famille Nadjombe arrive à Montréal le 16 décembre 2002.
Afin de faciliter leur nouvelle vie en sol canadien, nous prenons tout ce dont vous ne voulez plus : électroménagers, meubles, vaisselle, literie, denrées non périssable, vêtements et jouets (1 fillette de 3 ans et un garçon âgé de 18 mois).
Merci beaucoup pour votre solidarité,
Brigitte Genest
tél. : (450)667-0003
brigittegenest@hotmail.com
Secrétaire au conseil d’administration
Amnistie Internationale, section canadienne française