Appuyé par les Artistes pour la Paix et par l’Association des chiliens du Québec, ce festival se veut un hommage à l’artiste militant, à l’homme de la rue, à l’homme du peuple et à l’homme de théâtre qu’était Victor Jara. Un hommage enfin à tous les citoyens et citoyennes qui demandent et exigent le droit de vivre dans un monde sans injustices,
sans impunité, sans ingérence et sans pauvreté. Un monde où « le droit de vivre en paix » sera un droit élémentaire inviolable et propre à tous les êtres humains de la planète tel que chanté par Victor Jara dans sa chanson « Por el derecho de vivir en Paz », écrite afin de dénoncer les crimes contre l’humanité commis par les États-Unis lors
de la Guerre au Vietnam.
Cinq jours de festival, le 4,5,6,7 et 9 octobre 2004, à partir de 18 h 00 à la salle de la Station C, 1450, Ste-Catherine Est, Montréal, métro Beaudry. Le lundi 4 octobre sera la journée d’ouverture et de lancement du festival avec entre autre Alejandro Venegas du groupe Intakto. Mardi 05 octobre suivra avec le débat social : Vénézuela et la révolution bolivarienne avec les panelistes Jooned Khan, journaliste de la Presse et Alberto Rabilotta, journaliste latino-américain. Mercredi 06 octobre nous présentera la nuit nérudienne, hommage à l’oeuvre de Pablo Neruda, poète et prix Nobel de litérature. Jeudi 07 octobre et la soirée autochtone « Canto Coatlicue » avec des groupes locaux représentant la culture des premiers peuples de l’Amérique.
Finalement, samedi 09 octobre avec la soirée de clôture « concert contre l’impunité » qui nous fera entendre et danser avec les rythmes pop-rock-reggae latino de La Sonora Calavera, la Brownz Family, la salsa du groupe Bomba et pour finir avec « tout le monde » le world-beat reggae-arabica-rai du populaire groupe montréalais-magrebin Syncop. Coût du billet à 10.00 dollars.
Ces cinq journées de festival sont aussi une présentation artistique multidisciplinaire, EXPO-ART, où la poésie, la photographie, la peinture, le documentaire, le chant, le muralisme, les musiques du monde et le théâtre de rue, seront à l’honneur, tels que conçus par les artistes, exprimant leur droit de vivre en paix.
– 30-