L’Iran et la Turquie partagent une longue et riche histoire qui remonte à l’époque des empires perse et ottoman, et ces deux pays jouent encore un rôle géopolitique de premier plan au Moyen-Orient. J’ai discuté avec Vahid Yücesoy, doctorant en sciences politiques à l’Université de Montréal et spécialiste de la politique iranienne et turque, des principaux enjeux politiques de ces pays, en particulier en ce qui concerne la viabilité démocratique et les droits de la personne.
Tout laisse à penser que le Brésil dépassera sous peu le nombre de morts enregistré aux États-Unis, à cause du je-m’en-foutisme du gouvernement de Bolsonaro. La situation s’est aggravée, les hôpitaux manquent terriblement d’oxygène et de lits. Bolsonaro est atteint de thanatomanie, une tendance pathologique à jouir de la mort d’autrui.
Depuis le 4 août, le Liban n’est plus le même. C’est un pays durement affecté, en lambeaux, en débris. Les terribles explosions dans le port de Beyrouth, capitale libanaise, ont causé la mort de 200 personnes, fait plus de 6000 blessé·es et une destruction d’immeubles s’élevant à plus de 85 000 logements et commerces abîmés. Tous les Libanais·es ont perdu quelque chose, le trauma est collectif et cette catastrophe est une cicatrice de plus dans la mémoire de cette ville depuis longtemps défigurée par guerres et ruines, ville meurtrie s’il en est. La vie politique du Liban était déjà fortement éprouvée par une économie ravagée par une crise sévère, la plus importante depuis des décennies, et par un mécontement profond et une perte de confiance de la population face au gouvernement. Le Journal des Alternatives a réalisé une entrevue avec Myra Abdallah, de la Fondation arabe pour les libertés et l’égalité (AFE), qui nous parle de la colère ambiante face à l’incurie des pouvoirs en place et témoigne de la dernière année en termes de soulèvements populaires et de mobilisation citoyenne.
« Déboulonner/Démanteler les statues » d’hommes blancs est juste car ils ont conçu, conceptualisé, encouragé, organisé, la traite, l’esclavage et la colonisation, et dès lors, justifié la déportation d’Africain·es, leur mise en esclavage et leur statut « d’objet », autorisé l’exploitation, la torture, et la mort des corps et des ressources, fait du ventre des femmes noires un capital, interdit qu’iels fassent famille, imposé le Code Noir, le Code de l’indigénat, le vol, le pillage, détruit des villes, des universités, des temples, au nom d’une civilisation « supérieure ». L’espace public doit être libéré de leur présence.
Avec plus d’un million et demi de cas et plus de 100 000 décès recensés, les États-Unis paient un lourd tribut à la COVID-19. Mais la crise sanitaire révèle surtout un pays miné par les inégalités, profondément ségrégué, où le rêve américain ne semble plus qu’un lointain souvenir. Et si la première puissance mondiale entrait dans une phase d’appauvrissement généralisé sans précédent ?
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