Depuis son accession à l’indépendance en 1960, la République Démocratique du Congo n’a quasiment été dirigée que par des régimes militaires. Le Maréchal Mobutu à la tête du pays durant trente ans grâce au soutien de CIA américaine et des présidents du droite de la Vème République française était conduit en despote sanguinaire et imprévisible. Son successeur, Laurent Désiré Kabila, chef de ce qui était de l’État congolais, était un rescapé des maquis « révolutionnaire » et antimobutiste des années 1960.
La République Démocratique du Congo a connu son lot crise ; jeune État indépendant, il était déjà en voie d’éclatement suite à la sécession du Katanga. En 1964, ce fut l’avenement du premier mouvement rebelle dirigé par Pierre Mulele et depuis 1996, le pays est dans un état de guerre d’une part régionale et d’autre part civile. Actuellement le pays est dirigé par le fils de Laurent Désiré Kabila qui a été nommé président du Congo.
Au fil du temps et de ces événements, l’armée a pris une importante démesurée au sein de la société congolaise, de sorte que même le système politique est basé là-dessus. Le ratio dépenses militaires versus les dépenses soci-économiques telles que la santé, l’éducation et les services sociaux est en déséquilibre.
La conférence du 18 novembre 2004 tentera d’analyser cet état de militarisme croissant en République Démocratique du Congo et son impact sur le développement, et de proposer des pistes d’action.
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