"Nous avons décidé de changer les critères de recrutement et de ne pas renouveler le contrat annuel de ces employés, sur l’avis des responsables de la sécurité de la compagnie", a indiqué à l’AFP un porte-parole des chemins de fer.
Ces salariés, employés d’une compagnie privée de surveillance, étaient chargés notamment de la garde des passages à niveau pour éviter des collisions.
Le porte-parole a indiqué que cette mesure "s’inscrivait dans la politique des sociétés gouvernementales de favoriser le recrutement d’Israéliens ayant effectué leurs obligations militaires, particulièrement dans des unités combattantes".
Il a nié que les Chemins de fer discriminent les employés arabes, soulignant que des "juifs n’ayant pas effectué leur service militaire ne pourraient plus eux aussi être chargés de ces tâches".
Après ce limogeage, l’Association des Droits civiques en Israël (ACRI), a demandé à la direction des Chemins de fer de revenir sur cette mesure qualifiée d’"immorale, illégale et discriminatoire", lui rappelant que les tribunaux du Travail avaient interdit dans le passé de considérer le service militaire comme un critère pour l’emploi.
Source : AFP
Pour en savoir plus sur la situation des Arabes en Israël,lisez l’entrevue réalisée par Alternatives avec Haneen Zoubi, , la seule femme arabe élue à la Knesset, le parlement israélien.