Facebook : https://www.facebook.com/events/457193897689380/
Le dialogue public Jack Nissensen
sur
Earthmasters : Jouer à Dieu avec le climat
Par Clive Hamilton, Centre pour la philosophie appliquée et l’éthique publique, Université Charles Sturt, Canberra, Australie
Modérateur : Diana Bronson de Sécurité Alimentaire Canada
Répondants : Jim Thomas (ETC Group) et Hannah McKinnon (Environmental Defence)
L’événement est co-organisé par Justice Climatique Montréal, ETC Group, et L’Institut Karl Polanyi d’économie politique.
Date : Lundi 13 mai 2013
Heure : 18h à 20h
Lieu : Hall Building, Université Concordia, 1455 de Maisonneuve Ouest, Salle H-763
Pulvériser des composés de soufre dans la couche atmosphérique supérieure afin de réduire la quantité de lumière solaire atteignant la planète ? Transformer la chimie des océans afin qu’ils absorbent plus de carbone ? Ces idées semblent sortir d’un récit de science-fiction, mais les technologies de "géoingénierie" de la planète sont en cours d’élaboration en ce moment même. Dans son nouveau livre, Earthmasters : Playing God with the climate (Jouer à Dieu avec le climat), Clive Hamilton étudie les risques considérables de l’application de mesures désespérées pour sauver la planète, explique la science derrière les « technofixes » et découvre les motifs inquiétants de certains qui les promeuvent. Nous ne pouvons plus ignorer la poussée pour la géo-ingénierie comme un substitut à la réduction de nos émissions de carbone. Dans quelques années, tout le monde va en parler, et chacun d’entre nous devra prendre position.
Clive Hamilton est professeur en éthique publique au Centre pour la philosophie appliquée et pour l’éthique publique, à l’Université Charles Sturt, à Canberra, en Australie. Il a occupé des postes universitaires de visite à l’Université d’Oxford et à l’Université de Yale. Il est membre de l’autorité sur les changements climatiques du gouvernement australien et est membre de l’Initiative sur la gouvernance de la gestion des rayonnements solaires de la Royal Society.
Clive Hamilton est l’un des grands penseurs de l’Australie et a écrit sur le phénomène des changements climatiques depuis 15 ans. En 1993, il a fondé l’Institut Australie, qui est aujourd’hui le groupe d’experts progressiste le plus important de l’Australie après 14 ans de développement. Clive Hamilton a été reconnu comme une autorité sur les changements climatiques au niveau international.
Il est l’auteur à succès de plusieurs livres, dont Requiem pour une espèce : Pourquoi nous résistons à la vérité au sujet des changements climatiques (2010), dans lequel il traite de la politique et de la psychologie du déni des changements climatiques, et Scorcher : the dirty politics of climate change (2007) (Scorcher : les politiques sales des changements climatiques), une enquête sur le pouvoir des lobbyistes de l’industrie de l’énergie sur le processus politique australien. Ses deux livres sur l’impact de la consommation effrénée et la surconsommation sont Affluenza : Quand trop n’est jamais assez (avec Richard Denniss 2005) et Growth Fetish (2003) (Fétichisme de la croissance).