La situation au Proche-Orient ne cesse d’évoluer. Yasser Arafat et Ariel Sharon ne dirigent plus les destinées de leur peuple respectif. Malgré le désengagement par Israël de la bande de Gaza à l’été 2005, les colonies de peuplement israéliennes demeurent en Cisjordanie et la « barrière de séparation » constitue toujours une entrave majeure à la liberté de circulation ce qui a des conséquences néfastes sur les droits humains des Palestiniens.
Les élections palestiniennes ont donné la majorité au Hamas. Est-ce que son implication dans le processus politique l’amènera à se désarmer et reconnaître l’existence de l’État d’Israël ?
Comment les Israéliens réagiront à ce résultat lors des élections prévues pour la fin mars ? Quelle place occupera le Kadima, nouveau parti politique créé par Ariel Sharon peu avant son accident cérébro-vasculaire ?
Existe-t-il un espoir que les nouveaux dirigeants des Israéliens et des Palestiniens réussissent à mettre decôté leurs différences pour négocier une solution viable qui mettra fin au conflit et qui garantira le respect desdroits humains pour tous au Proche-Orient ? Si oui, quelles concessions devront-être faites de part et d’autre ?Enfin, quel rôle la communauté internationale sera-t-elle appelé à jouer ?
Pour répondre à ces questions et d’autres, Amnistie internationale, section canadienne francophone et le groupe UQAM, ont demandé à trois spécialistes de partager leur vision de l’avenir des droits humains au Proche-Orient.
Rachad Antonius est professeur de sociologie à l’UQAM et spécialiste du Proche-Orient. Il a publié plusieurs articles de recherche et rapports sur le conflit Israël-Palestine.
François Crépeau est professeur de droitinternational à l’Université de Montréal, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droitinternational des migrations et directeur scientifiquedu Centre d’études et de recherches internationales de l’UdeM (cerium.ca).
Dr. Frank Guttman a fondé le chapitre montréalais des Amis Canadiens de Paix Maintenant en 1981. La Paix Maintenant, établi par des réservistes israéliens dans les années 1970, fait la promotion d’un règlement pacifique au conflit israélo-palestinien.
Une bonne période d’échange avec la salle est prévue après les présentations des trois conférenciers.
Mardi le 7 mars, 19h30
UQAM, Pavillon Y, salle r145 1001 Sherbrooke est
Entrée gratuite