Alternatives exige la libération immédiate de Nouhoum Keita, journaliste de la radio Kayira. Nous estimons que cette forme d’intimidation de la part des autorités maliennes est inacceptable. Alternatives dénonce ce type d’arrestation, beaucoup trop fréquent au Mali.
Voici une déclaration de l’organisation malienne Mouvement des sans voix à ce sujet :
Le Mouvement des sans voix, a appris avec « incompréhension »
l’arrestation de Nouhoum Keita, journaliste à la radio Kayira. Nouhoum Keita a été arrêté parce qu’ainsi en a voulu Kokè Coulibalyle, juge d’instruction de la première instance du tribunal de la commune V.
Nouhoum Keita a été arrêté pour délit de « liberté d’expression »
pourtant l’un des piliers fondamental de notre démocratie acquis au
prix du sang. Le comportement du juge Kokè Coulibaly est la face
visible d’un régime au haut sommet du laxisme et du laisser faire.
La constitution, les lois sont bafouées par ceux là mêmes qui sont en charge de les respecter et des les appliquer. Ce qui nous pousse, les citoyens que nous sommes à se dire que ces lois, sont faites pour nous réprimer et de nous tenir sous la coupe des hommes du pouvoir et des riches.
L’agression, le passage à tabacs, la filature, la diffamation sont le quotidien de n’importe quel journaliste osant lever le ton pour informer le peuple sur les dérives du régime. Les associations qui osent dénoncer ce qui se passe de travers au Mali sont systématiquement réprimées sans autres formes de procès.
Le Mouvement des sans voix proteste avec rigueur et indignation concernant ces atteintes à la liberté d’expression et d’opinion. Il lance un appel solennel au Président de la république M. Amadou Toumani Touré de
sortir de son sommeil.