Depuis quelques années, le Maroc connaît des avancées démocratiques importantes. Amorcée à la fin du règne du roi précédent, Hassan II, cette transition a permis une libéralisation partielle de l’espace politique et le développement d’une société civile organisée et rebelle. Aujourd’hui, le roi Mohamed Vl semble vouloir accélérer le cours, alors que le problème de pauvreté croissante demeure entier.
Stephen Harper annonce qu’un prochain gouvernement dirigé par le parti Conservateur réinvestirait dans l’armée pour « protéger le Canada ». Il se plaît à décrire l’armée canadienne comme une force délabrée qu’il faut urgemment équipée de nouveaux gadgets militaires. En réalité, le problème n’est pas là où il pense.
Les médias tentent de comprendre le « nouveau » phénomène de l’abstentionnisme électoral. Les citoyens et les citoyennes ne sont pas intéressés, constatent-ils. Les jeunes surtout sont pointés du doigt, comme quoi ils sont trop individualistes pour s’intéresser à la chose publique. D’autres notent la « fragmentation » de la citoyenneté en une foule de « groupes d’intérêts » qui s’intéressent à tant de causes tout en délaissant le bien commun. En tout et pour tout bref, on a souvent tendance à blâmer les gens.
Récemment, le ministre du commerce extérieur du Canada Jim Peterson a évoqué la possibilité pour le Canada d’augmenter ses exportations pétrolières vers l’Asie. La question a été soulevée dans le cadre des tensions commerciales croissantes entre le Canada et les Etats-Unis où sont présentement orientées 95% de nos exportations de pétrole.
Depuis le 11 septembre 2001, le monde semble avoir basculé. Quelques jours après les terribles attentats contre le World Trade Center, le président Bush lançait cet avertissement : « Vous êtes avec nous ou contre nous. » Peu après s’amorçait la guerre en Afghanistan. De Kaboul à Bagdad, le chaos soulève bien des questions. Mais jusqu’où ira l’administration Bush ? D’un peu partout, des voix s’élèvent pour critiquer la machine américaine.
Selon plusieurs, le retrait israélien pour le moment a « élargi la cage » qu’est devenue Gaza depuis quelques années. L’encerclement de cette étroite bande de terre le long de la Méditerranée est pour le moment total par terre et par mer, ce qui fait de ce territoire - qui compte parmi les plus densément peuplés au monde - une sorte de grande prison à ciel ouvert.
Après quelques années de stagnation, les mouvements populaires reprennent
vie au Mexique. À l’automne 2004, de gigantesques manifestations ont
été organisées contre les politiques néolibérales du gouvernement, à
l’initiative du Front syndical, paysan, social, indigène et populaire (FSCISP).
La température se réchauffe, alors que se profi le la prochaine élection
présidentielle de juillet 2006. Le candidat de la gauche, l’ex-maire de
Mexico, Andrés Manuel López Obrador, a de bonnes chances de l’emporter.
Les images spectaculaires de l’armée américaine dans la capitale irakienne sont maintenant projetées des millions de fois par jour par nos médias. Également, celles du peuple irakien dans la rue pour célébrer le départ de Saddam. Au-delà de la propagande cependant, il ne fait aucun doute que c’est une grande victoire pour l’impérialisme américain.
L’élection nationale le 18 décembre en Bolivie a concrétisé le raz-de-marée qui s’annonçait autour du Mouvement vers le socialisme (MAS) et de son leader Évo Morales. Le décompte n’est pas final, mais Morales aurait obtenu plus de 50% des suffrages, ce qui est inédit dans l’histoire de ce pays. Il a complètement aplati ses principaux adversaires, dont l’ex-Président Jorge Quiroga.
Le professeur Tom Flanagan est un éminent professeur de l’université de Calgary. Il s’est fait remarquer depuis quelques années en tant qu’intellectuel « organique » de la droite canadienne à travers son travail pour le Parti Conservateur et ses prédécesseurs, l’Alliance canadienne et le Reform Party. Plus encore, le professeur Flanagan s’est également fait connaître pour ses essais et écrits sur les autochtones canadiens. Puisqu’il fait partie du « cercle rapproché » de Stephen Harper et qu’il pourrait être appelé à jouer un rôle important dans un gouvernement conservateur, il est important de rappeler ce qu’il a dit sur le sujet.
La résolution 1441 adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU le 8 novembre dernier gèle temporairement le projet américain de guerre contre l’Irak. En 60 jours, une nouvelle Commission de contrôle et de vérification de l’ONU, dirigée par l’allemand Hans Blix et 270 inspecteurs onusiens, doit établir une fois pour toutes que l’Irak a bel et bien liquidé son arsenal d’armes dites de « destruction massive ». La tâche est immense, mais Hans Blix est optimiste. D’une part, il sait que la précédente commission de l’ONU (qui a travaillé en Irak jusqu’en 1998) avait effectivement forcé Saddam Hussein à détruire plus de 90 % de ses armes (ce qui est d’ailleurs confirmé par la CIA). D’autre part, il se dit confiant d’obtenir la pleine coopération des autorités irakiennes. Dans une volte-face dont Saddam est passé maître, l’Irak a non seulement promis de livrer toute l’information nécessaire, mais également affirmé qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat puisque ce pays qu’on qualifiait de puissance militaire se trouve aujourd’hui pratiquement désarmé.
Les puissances de ce monde avaient promis de prioriser l’Afrique depuis quelques années. Des déclarations, des promesses, des engagements à augmenter l’aide au développement et à assurer la sécurité des populations se sont multipliés notamment lors des sommets du G-8 en Grande-Bretagne et au Canada. Pourtant sur le terrain, il n’y a pas d’amélioration visible. Pire encore, plusieurs indicateurs démontrent au contraire que le continent africain s’enfonce encore plus dans la misère. De 1990 à 2002, le nombre d’« ultra-pauvres » (disposant d’un revenu de moins d’un dollar par jour) est passé de 242 millions à 300 millions (sur 770 millions d’habitants) et selon les prévisions actuelles, il passera à 345 millions en 2015.
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