D’ici quelques semaines, la population irakienne sera appelée par referendum à voter sur le projet de constitution. Selon le militant de gauche irakien Salam Ali, de passage à Montréal dans le cadre des journées d’Alternatives, le projet actuel n’est pas vraiment acceptable du point de vue de la démocratie et des droits de la personne.
Au Brésil, la population hésite : il y a la joie des victoires remportées par l’équipe nationale dans le cadre de la Coupe du Monde ; il y a aussi l’angoisse quotidienne devant une crise économique et sociale qui ne cesse de s’amplifier. Le paradoxe est frappant, car dans ce pays qu’on dit « émergeant » (dans le langage de la Banque mondiale), plus de 40 millions de personnes ont faim : c’est de loin pire que la pauvreté « ordinaire », qui touche un autre 100 millions de Brésiliens
Derrière la montée des tensions en Irak et au Moyen-Orient en général se profile un conflit gigantesque qui porte en fait sur le pétrole et les ressources énergétiques. Depuis les événements du 11 septembre, les porte-parole de l’administration américaine ont relancé le discours sur la crise énergétique en le reliant à la « guerre contre le terrorisme ».
Le 24 mars prochain, des mouvements sociaux du monde entier se réuniront au Pakistan, dans le cadre du Forum social mondial polycentrique. Après Bamako et Caracas, la grande famille altermondialiste s’arrête à Karachi pour faire le point. Pour le comité pakistanais qui organise le FSM, le défi est de taille. Le Pakistan est en effet au cœur d’une crise sans précédent.
Selon Stephen Harper, un prochain gouvernement dirigé par le parti Conservateur prioriserait des investissements dans l’armée canadienne, comme moyen de renforcer le Canada sur la scène internationale. Le discours conservateur qu’on entend dans la campagne électorale parle d’une armée canadienne « délabrée », « sous-équipée ». Le Canada ne pourrait dans ses conditions « remplir ses obligations » dans le monde, et n’est pas à la hauteur des attentes des ses « principaux alliés », notamment les Etats-Unis.
India’s governing party, the BJP, is a master at the tactical game of dancing between seduction and blackmail, governance and repression. Prime Minister Atel Behari Vajpai’s and Interior Minister Lal Kishan Advani’s are promoting a profoundly reactionary vision of India that threatens a long-term cycle of war and oppression. But the opposition, weakened by internal quarrels, provides little hope as its own legitimacy is being called into question by the emerging social movements.
Le Forum social mondial polycentrique de 2006 s’est déroulé à la fin de janvier simultanément à Caracas (Venezuela), Bamako (Mali) et Bouznika (Maroc) avec environ 100 000 participants. En mars et mai auront lieu les prochaines étapes à Athènes (Grèce) et Karachi (Pakistan). Cette année, le Forum a décidé, judicieusement, se de décentraliser. Les organisations participantes ont mis beaucoup d’efforts pour ouvrir les portes aux populations dans des régions qui n’ont pas eu beaucoup accès jusqu’à présent, notamment en Afrique subsaharienne, au Maghreb, en Europe centrale et en Asie du Sud.
Ce livre panoramique, rédigé par deux des meilleurs experts français sur le Liban, parcourt les diverses dimensions de la guerre survenue l’été dernier. Pendant 33 jours, en effet, l’armée israélienne s’est efforcée de renvoyer le Liban « 25 ans en arrière », selon l’expression des généraux israéliens qui ont été responsables de l’opération.
Depuis quelques mois, les accusations pleuvent à l’effet que le Parti des travailleurs (PT) brésilien aurait mis en
place un système de fi nancement secret de certaines personnalités politiques. Pour les membres du PT et les
mouvements sociaux qui l’appuient, ces pratiques, si elles s’avéraient prouvées, sont condamnables. « Nous avons
promis de gouverner autrement », entend-on dire souvent. Pour autant, cela ne doit pas occulter le fait que derrière
ces allégations se cache aussi une stratégie de la droite brésilienne qui cherche à reconquérir le pouvoir lors des
prochaines élections présidentielles de 2006.
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