« À personne. Nous le protégeons pour les générations futures. »
À cinq heures de Montréal, au bord de la route 117 dans le Parc de la Vérendrye, les Algonquins du Lac Barrière nous proposent une manière différente de voir la cohabitation et notre rapport à l’environnement. À leur invitation, plusieurs représentants de groupes communautaires et syndicaux les ont rencontrés cet été.
Le 13 septembre dernier, après plus de vingt années de négociations houleuses, l’Assemblée générale des Nations unies procédait à l’adoption de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. En votant contre la Déclaration aux côtés des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, le gouvernement conservateur prouvait que les vestiges d’une marginalisation historique étaient encore bien présents.
Conquérir et réinventer le pouvoir grâce à la démocratie participative. C’est sous ce thème prometteur que s’est tenu le mois dernier une conférence extraordinaire, à l’Université de Ryerson, à Toronto. Huit conférenciers venus de l’Argentine, du Brésil, du Chili, du Mexique et du Venezuela sont venus y présenter une vue de l’intérieur des changements en cours dans leurs pays respectifs.
It’s nearly ten years after Nigerian activist and writer Ken Saro-Wiwa and eight other members of the Movement for the Survival of Ogoni People (MOSOP) were hanged on the morning of 10 November, 1995. Present day Nigeria faces fresh protests in Saro-Wiwa’s stomping ground of the Niger Delta over authoritarian rule and the plunder of the environment by big oil companies. Ike Okonta writes that despite a strategy of state intimidation to suppress the demands of the Ogoni people, the words of Ken Saro-Wiwa live on and are firmly embedded in the political soil of the Niger Delta.
Le 31 mars, les ministres des Affaires autochtones du Canada et du Québec signaient l’Approche commune, une entente de principe qui établit les bases d’un traité à conclure avec la nation innue. Alors qu’à Québec on qualifie l’événement d’« historique », pour la Coalition Ukaimau aimu il s’agit d’une défaite importante pour les Innus. Selon sa responsable de l’information, Anne Cury, l’entente « profite davantage aux gouvernements qui l’ont négociée » qu’aux Innus eux-mêmes.
Dix ans déjà que les iconoclastes rebelles du Chiapas et leur emblématique « sous-commandant » Marcos défraient, par intermittence, la chronique mexicaine et internationale. Quel bilan peut-on tirer aujourd’hui de leur détonante rébellion ? Qu’ont-ils apporté à la « grande » histoire des luttes et à la « petite » vie quotidienne des Indiens mayas du fin fond du Mexique ? Ni euphorique ni définitif, le tableau est nuancé.
« Si on se compare aux femmes québécoises, on est 30 ans en arrière, martèle Michèle Audette, le regard déterminé. Ça fait seulement 10 ans que l’on peut assister au conseil de bande, alors que les Québécoises votent depuis 1940 ! » La présidente de l’association Femmes autochtones du Québec (FAQ) se bat quotidiennement pour le respect des droits des Amérindiennes. Une bataille de longue haleine qui est loin d’être gagnée.
Aux Philippines, la terre est depuis longtemps une source de conflit opposant les grandes industries agricoles aux milliers de paysans sans-terre. Depuis quelques années, les tensions ont été ravivées par une initiative gouvernementale visant à redistribuer les terres agricoles aux communautés autochtones. Des paysans ont dû payer de leurs vies les revendications de leurs terres ancestrales.
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