Wise eyes of little boys selling water and beer in the all-day heat; old and dirtied little feet and hands that run to collect your empty cans as you take your last sip; warn smiles of homeless women washing their babies under the taps of the youth camp; tired tans of artists hawking their works (and Che Guevara T-shirts) on the pavements of Porto Alegre...
Depuis la mise sur pied du budget participatif dans la ville de Porto Alegre au Brésil en 1990, les habitants de plus de 250 villes à travers le monde expérimentent aujourd’hui un tel projet. Montréal s’ajoutera-t-elle un jour à cette liste ? On en discutera fortement lors du Troisième Sommet des citoyens et citoyennes de Montréal qui se tiendra au Cégep du Vieux-Montréal du 17 au 19 septembre.
19 JUIN 2004 - ITAICI, BRÉSIL
Vous me trouvez certainement chanceuse de me trouver au Brésil présentement et vous avez raison ; et ne me parlez pas de la chaleur parce que ici, c’est l’hiver. Je suis
chanceuse d’y être pour participer à la 4 Conférence internationale de Via Campesina et pour célébrer le 20e anniversaire du Mouvement des sans terre (MST).
Au début de 2003, Lula avait promis la grande transformation (la « mudança »). Plus concrètement, le gouvernement devait remettre les priorités à la bonne place : réforme agraire, lutte contre la pauvreté, création d’emplois, modernisation et démocratisation de la vie politique, virage pro-environnemental, etc. Sans oublier une nouvelle politique extérieure tournée sur l’Amérique latine, essentiellement. Un an plus tard, le bilan est mitigé.
By supporting the participation of 14 members of Canadian nongovernmental organizations in the events surrounding the third World Social Forum (WSF) in Porto Alegre (Brazil) held between January 23 - 28 2003, Alternatives and its partners wished to support the efforts to reform and develop Brazilian governmental and nongovernmental organizations in the public and social sectors
At the end of December Lula completes a year at the head of the Brazilian government. In these dark times of international regression, a perspective of peace and social justice is coming from Brazil, the country where the World Social Forum was born. But in the end, where is the Lula government going?
À la fin de l’an passé, deux tiers des Brésiliens portaient au pouvoir un métallurgiste sorti du rang, syndicaliste et fondateur de la grande confédération syndicale, la CUT. Mais un an plus tard, où en est-on ? Luis Inacio Lula da Silva, dit Lula, pourra-t-il « livrer la marchandise » et en finir une fois pour toutes avec l’exclusion sociale ?
Près de 15 000 personnes se sont données rendez-vous à Belo Horizonte, du 6 au 9 novembre 2003, afin de participer au 1er Forum Social Brésilien (FSB) sous le slogan Un autre monde est possible, un autre Brésil est nécessaire. Dans l’esprit du Forum social mondial (FSM), l’événement se voulait un espace ouvert et pluriel d’échanges d’idées et d’expériences. Le FSB était divisé en trois axes thématiques : Impérialisme, Le Brésil que nous avons et le Brésil que nous voulons, et Mouvements sociaux.
The MST started as a struggle for land. When we began our struggle we believed that land alone would be enough to get people out of poverty. We were wrong. We learned that the enemy was not just the large estates. We learned that there are other fences besides the ones that kept campesinos off of the land. We learned that the lack of capital is a fence. We learned that ignorance, a lack of knowledge, is a fence. We learned that international capitalism and its multinational corporations are fences as well. It is important to understand these fences.
After nearly six months in office President Luis Inacio "Lula" da Silva is encountering opposition from within his own party while he stakes out foreign policy positions that challenge the Bush administration. As Emir Sader, a political analyst at the State University of Rio de Janeiro, proclaims: "The government has adopted a fairly traditional economic approach that arouses the ire of some in Lula’s Workers Party, while he is using Mercosur, the South American trade bloc, to confront the Bush administrations’ efforts to impose its commercial agenda on the region."
Le colloque sur le nouveau Brésil s’est tenu au pavillon J.-A.De Sève de l’UQAM, les 6 et 7 juin. Organisé par Alternatives et la Fundação Perseu Abramo, en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal et le Centre d’études et de recherches sur le Brésil, cet événement a intéressé environ 400 participants venus de plusieurs horizons.
Il y a déjà quelques mois, un tremblement de terre politique a secoué le Brésil. Lula, élu par 55 millions de Brésiliens, devenait président de la République. Ouvrier métallurgiste, syndicaliste et fondateur de la Centrale unique des travailleurs (CUT), originaire du Nordeste (région la plus pauvre du Brésil), Lula de par sa personne inaugure un nouveau cycle dans l’histoire politique de ce pays de 178 millions d’habitants habitué à être gouverné depuis toujours par une micro élite. Le nouveau président réussira-t-il à rencontrer les gigantesques défis d’un pays "sens dessus dessous" (selon l’expression du ministre de la réforme agraire, Miguel Rossetto ?)
Il est déjà contesté par les grands propriétaires terriens qui détiennent l’essentiel des bonnes terres du Brésil, et adulé par les paysans sans-terre qui voient en lui celui qui va enfin rétablir la justice dans le pays le plus inéquitable du monde. Au début juin, le ministre brésilien du Développement agraire, Miguel Rossetto, sera à Montréal à l’invitation d’Alternatives. Ancien syndicaliste et vice-gouverneur de l’État du Rio Grande do Sul, le jeune ministre sait qu’il a devant lui tout un défi. La réforme agraire, promise depuis longtemps, sera ce qui fera ou défera le nouveau gouvernement de Luis Inacio da Silva, plus couramment appelé Lula.
Landowners already doubt him, while landless peasants see him as the one who will finally restore justice to the most inequitable country in the world. Brazilian Minister for Land Reform Miguel Rossetto will be coming to Montreal at the beginning of June, on an invitation from Alternatives. A former trade unionist and vice-governor of the state of Rio Grande do Sul, the young minister knows he has quite a challenge ahead of him. One thing is for certain: it is land reform, promised for years now, that will make or break the new government of Luis Inacio da Silva, whom they call Lula.
Les vendredi et samedi 6 et 7 juin 2003
À l’UQAM, pavillon J.-A. De Sève (320, rue Sainte-Catherine est)
Alternatives et la Fundação Perseu Abramo du Brésil, en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal et le Centre d’études et de recherches sur le Brésil, vous invitent à un colloque sur le nouveau Brésil. Il s’agit d’un événement qui réunira autour de la table les principaux interlocuteurs du nouveau gouvernement brésilien.
Recevez le bulletin mensuel gratuitement par courriel !
Votre soutien permet à Alternatives de réaliser des projets en appui aux mouvements sociaux à travers le monde et à construire de véritables démocraties participatives. L’autonomie financière et politique d’Alternatives repose sur la générosité de gens comme vous.
Vous pouvez :
514 982-6606
jda@alternatives.ca