Le 25 novembre dernier, en marge de l’Internet Governance Forum (IGF), à Berlin, un réseau d’activistes et d’intellectuels a publié un « manifeste pour la justice numérique » intitulé « Appel à prendre en main notre avenir numérique » [1]. L’objectif ? Se réapproprier un « pouvoir numérique » aujourd’hui concentré dans les mains de quelques acteurs privés et étatiques.
Peu importe le résultat de l’élection de lundi prochain, les grands gagnants en seront le complexe militaro-industriel et le ministère de la Défense. En effet, les programmes des six principaux partis garantissent qu’un flux intarissable de fonds publics continuera d’en gonfler les profits. Car tous les partis adhèrent à une orthodoxie militariste similaire, qui repose sur des croyances aussi profondément ancrées que rarement contestées.
Félix Tshisekedi est officiellement devenu le cinquième président de la République démocratique du Congo (RDC) ce jeudi. Les défis seront nombreux et difficiles à surmonter pour le nouveau président, qui devra partager le pouvoir avec une coalition pro-Kabila ultra majoritaire qui pilotera sans doute le futur gouvernement.
La notion de blanchité est-elle utile pour révéler la discrimination raciale et les formes d’exclusion au sein de l’institution théâtrale ? Les controverses autour de SLĀV et Kanata, qui ont fait couler beaucoup d’encre à l’été 2018, ont été révélatrices dans la sphère publique québécoise de nombreux points de tension : l’appropriation culturelle (et ce que ce terme définit) par des artistes blanc·hes de récits qui ont profondément marqué l’histoire coloniale noire et autochtone. Puis la difficulté des artistes blanc·hes, qui défendent le caractère universel de certaines expériences, de reconnaître leur posture de privilège et de s’interroger sur leur propre pratique artistique. Et de façon générale, traversant toute la société, une réelle difficulté à discuter de racisme. Dans quelle mesure pouvons-nous tracer des liens, sur les effets des représentations du racisme dans le spectacle vivant, entre le contexte québécois et le contexte français ? Mobiliser la dimension politique du théâtre, et de ses rapports aux publics, peut et pourrait beaucoup, ne serait-ce qu’en nous montrant nos manières de voir et leurs conflictualités. Voilà des voies de questionnement au coeur de cet entretien.
Samir Amin vient de s’éteindre à près de 87 ans. Au-delà de son engagement continu, dès les années 1960, en faveur des peuples du tiers-monde, prolongé dans les années 1990-2000 par sa participation inébranlable à l’altermondialisme, Samir Amin fut un théoricien de premier plan. Reportons-nous dans cette période de l’après-guerre, où la croissance économique des pays capitalistes avancés fait les « beaux jours » des Trente Glorieuses : en arrière-plan, c’est la période des luttes anticoloniales où les peuples jusqu’alors dominés économiquement, politiquement et culturellement secouent le joug qui les opprime.
Depuis qu’il est président, Donald Trump a insulté tous ceux ou presque à qui il a eu affaire. Seuls semblent faire exception les membres de sa famille proche. Ceux-là ne sont pas insultés, mais seulement ignorés lorsqu’ils sont en disgrâce. Trump a aussi insulté à peu près chaque État de la planète, sauf peut-être Israël.
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