Articles écrits par les stagiaires outre-mer des Programmes jeunesse d’Alternatives.
Nos stagiaires publient aussi leurs impressions et leurs analyses sur leur blogue. Visitez l’adresse suivante pour en savoir plus : http://stages.alternatives.ca
Le peuple cubain a payé et paie encore très cher l’embargo des États-Unis sur leur pays, notamment à coup de famines. Malgré - ou grâce à - cet embargo, Cuba est devenu un des leaders mondiaux en agriculture urbaine. Portrait de la Fundación Antonio Núñez Jiménez de la Naturaleza y el Hombre (FANJ) de Sancti Spiritus, considérée comme l’instigatrice de ce mouvement sur l’Île.
La ville de Québec a fait un jardin ancestral spécialement pour son 400e et Michelle Obama jardine avec sa famille à la Maison Blanche. Loin de surfer sur la vague, les porteurs de l’agriculture urbaine croient qu’un véritable changement des mentalités s’opère actuellement, et pas seulement dans les pays du Nord.
La survie de certains peuples boliviens est intimement liée au maintien de l’équilibre
terrestre. Pour ceux qui se considèrent comme les gardiens de la Pachamama –Mère Nature – l’échec de la conférence de Copenhague peut avoir l’allure d’un matricide, surtout lorsqu’ils voient leurs terres souffrir d’anhydrie.
Taking a stroll through the endless clothes racks of a Canadian mall is generally not a terribly edifying experience. For some, it’s a chance to pass a carefree day with friends, for others it’s an opportunity to update their wardrobe with the hottest brands and styles, and yet for others, it’s merely a necessary evil : a trip to buy new clothes for their children or for work.
I find myself walking down the dusty red path of Djoumanzana ; a “suburb” if you will, of Mali’s capital city, Bamako. It’s nighttime and the only light available is that of the occasional passing motorcycle and the glare from between dark bodies huddled around the television set outside of the local corner store : villagers gawking over the dubbed Latin-American soap operas.
Depuis la fin des années 1990, les acteurs du développement international observent un vaste mouvement de refonte du système d’attribution de l’aide canadienne. Les programmes d’aide ont subi d’importantes restructurations avec l’adoption d’un modèle de gestion axée sur les résultats (GAR). Cette tendance remet en cause la légitimité des
programmes jeunesse, dont les objectifs ne sont pas toujours facilement mesurables.
Lors de sa participationau 3e Forum Social des Amériques, qui s’est tenu dans la ville de Guatemala du 7 au 12 octobre dernier, Sophie Guérin a pu produire plusieurs petites capsules d’informations sur le Forum.
Vous pouvez visionner les différents vidéos produits en cliquant ici.
Ce film tente de tracer un portrait de la situation en mai 2008 en Afrique du sud alors que des immigrants, principalement venus du Zimbabwe, se sont fait chasser par des gestes de violence. Les émeutes qui ont suivi avaient lieu sous prétexte que les Zimbabweens volaient les femmes, les droits aux logements et les emplois des Sud Africains. L’histoire est racontée parallèlement par des images "sur le terrain" et par l’entremise des médias.
Être architecte de transformations sociales, agent multiplicateur de ses propres alternatives, porte-voix et témoin qu’un autre monde est possible, voici les possibilités inouïes des stages jeunesse.
Les stages soulignent la nécessité de participer à la concrétisation d’alternatives viables. Pour construire, il est également fondamental de créer des espaces citoyens de réflexion, de partage des savoirs permettant collectivement de dessiner des avenues plus saines pour la Terre-Mère. La 3e édition du Forum social des Amériques au Guatemala a su répondre à ces préoccupations.
L’arrivée au pouvoir du président Lula a permis à l’économie solidaire d’acquérir ses lettres de noblesse. À la fois expérience de transformation politique, sociale, économique et culturelle, l’économie solidaire se veut autant une réponse qu’une critique envers le capitalisme.
Bangladesh has a long history with the Asian Development Bank (ADB), having received cumulative public sector loans to the tune of 11,4 billion
since 1973.
Almost half of this money has gone towards the energy and transport sectors, with less than 10 percent devoted to water supply and sanitation, public policy, health and social sectors combined. In 2007 alone, the ADB approved over 1,1 $ billion in loans, of which half is earmarked for energy infrastructure projects.
« Notre perception d’un pays est très différente lorsqu’on s’y aventure une deuxième fois » [1]
Récemment diplômée, je cherchais justement ses mots d’encouragement pour acheter mon billet à destination du Maroc, ce pays qui m’avait accueilli pour un stage de quatre mois l’hiver précédent.
Arrivée en plein ramadan, je me suis lancée à la recherche de travail avec beaucoup de détermination. J’ai trouvé le poste que je recherchais : assistante à la directrice au sein de l’association Solidarité féminine (SOLFEM) à Casablanca. Lors de mon dernier séjour au Maroc, je n’avais pas exactement saisi les spécificités de la condition féminine dans ce pays maghrébin, qui vise à la fois la préservation des traditions et la modernisation par tous les moyens.
Learning is a two-way street – or so the members of Nomadic Massive experienced during a short jaunt to Brazil last November, a follow-up to a similar visit here by Brazilian hip hop artists earlier in 2008. The multi-ethnic, socially-engaged hip hop collective, based in Montreal, hit the road with more than just a few performances on the agenda – a heavy dose of musical and cultural exchange were also in the mix. They paid a visit to the
Brazilian chapter of the international hip hop awareness group Universal Zulu Nation, held an informal talk at Fundação Casa, a juvenile youth detention center in São Paolo, and hung out with legendary b-boy Nelson Triunfo. But what marked them the most was more intangible : an exposure to a society that was open to discussing hip-hop as a valid cultural phenomenon, from government officials all the way to street level.
La sous-traitance devient rapidement une pratique d’usage dans le monde sud-africain du travail. Ce systèeme laisse la porte ouverte à l’exploitation des travailleurs, le harcèlement sexuel et l’intimidation. Dans ce vidéo, des travailleurs employés par des compagnies de sous-traitance parle franchement des problèmes reliés à ce système.
Julie Tremblay,
stagiaire à Bhopal et Palakkad, en Inde
En Inde, il faut être prêt à tout et rester patient. Même dans la musique indienne. Car avant toute chose, il faut être prêt pour cette tendance grandissante et très variée : la musique de film. Rien ne pourra y échapper : que ce soit par les gens et leurs chantonnements, la télévision et ses vidéoclips dansants, la radio et ses répétitions, les haut-parleurs au volume douteux et bien sûr la sortie du nouveau film de Shah Rukh Khan, la musique résonne d’histoires d’amour cinématographiques exagérément joyeuses ou malheureuses.
by Antoine-Samuel Mauffette Alavo,
intern in Belo horizonte, Brazil
Brazil’s unique musical heritage has always embodied the lavishness of its population’s cultural tapestry. Indeed disparities in cultural and economic backgrounds among today’s Brazilians is reflected in the country’s modern musical output. The 90’s ushered the rise of samba-reggae acts like Olodum and O Rappa reach the mainstream with their messages of Afro- Brazilian pride. And today, new generations of favela Hip-Hop acts are taking the art form in a new social direction.
Une camionnette surchargée d’épis de maïs colorés se fraie un chemin dans les rues bondées du centre historique de Mexico. Derrière, une longue file de véhicules s’étire. La caravane du maïs vient d’arriver dans la grande capitale du Mexique, après une traversée de plus de 300 km. La Place de la Constitution, entourée des bâtiments présidentiels, se prépare à être envahie par des centaines de manifestants en opposition à la libération totale du commerce des produits agricoles. Sous l’immense drapeau national qui bat au vent, une même volonté les anime tous. Ils veulent renégocier l’Accord de
libre-échange des Amériques, l’ALÉNA.
Les médias font souvent l’éloge du statut d’« économie émergente » de l’Inde. Mais à quel prix… et qui paiera la note ?
En vue d’améliorer la compétitivité et la flexibilité non seulement des entreprises mais aussi de l’économie nationale, le gouvernement central a formulé le principe des zones économique spéciales (ZES) en avril 2000. Six ans plus tard, la Loi sur le ZES voyait le jour. Si une entreprise ou un gouvernement d’État veut instituer une ZES, il présente son projet devant un comité d’approbation. Celui-ci approuve ou non, et transfère le dossier au gouvernement national. Une fois le ZES édicté par le gouvernement central, n’importe quelle entreprise — ou particulier — peut s’établir sur la zone économique spéciale.
Afin de fortifier un partenariat, il faut s’organiser, planifier et surtout communiquer. Alternatives soutient donc la mise en réseau de groupes afin
qu’ils puissent s’entraider. Cette mise en réseau est primordiale, car elle permet le développement d’une analyse et d’une compréhension adéquate des maux qui affectent leur communauté, mais dont l’origine leur est extérieure. Voici donc quelques partenaires d’Alternatives qui luttent localement pour le respect des droits économiques, sociaux ou politiques et qui soutiennent les personnes ou communautés touchées par la pauvreté, la discrimination, l’exploitation et la violence.
Sara Brunelle,
intern in Johannesburg, South Africa
The following text is an excerpt from a much longer one written by the intern :
[…] I have been tracking down Ethiopians in my neighborhood ever since I returned [to Johannesburg]. Living in the center of Pan African Yeoville, this task isn’t very difficult, I found quite a few at the local Rasta club, and though everyone there is wearing red-green-yellow, Ethiopians distinctively dance only in the shoulders. They get a real laugh when I show up from nowhere saying « hello, how are you », and « what is your name » in Amaharic. But because of this, I now have the fortunate opportunity of hanging out in traditional Ethiopian coffee houses right here in my own neighborhood ! Which is fantastic because Ethiopian coffee is so delicious.
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