Zimbabwe

Repression against Zimbabwe’s political and civil society opposition has intensified in recent weeks, apparently at the behest of president Robert Mugabe, to the point that Southern African neighbors have taken notice.

Au Zimbabwe, la répression contre l’opposition s’est nettement intensifiée au cours des dernières semaines. Apparemment, les ordres viendraient du président Robert Mugabe lui-même. Sauf que cette fois, même ses plus fidèles alliés commencent à s’inquiéter.

Des dizaines de milliers de Zimbabwéens se sont retrouvés sans abri à la suite de mesures administratives dévastatrices et une politique nécessaire, mais brutale, de redistribution des terres. Ce qui a provoqué le retrait des investissements occidentaux et isolé encore davantage le régime, qui ne compte dès lors que la Chine et l’Afrique du Sud pour tous alliés. Plus que jamais, le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, clame être la cible de l’impérialisme blanc, parce qu’il a dépossédé les riches propriétaires terriens blancs et redistribué les terres aux agriculteurs noirs pauvres.

(MISA/IFEX) - On 21 July 2005, a woman was severely mauled by police dogs and 33 people were arrested when riot police violently disrupted a peaceful demonstration by the National Constitutional Assembly (NCA) in Harare, Zimbabwe.

Les élections du 31 mars dernier au Zimbabwé ont reconduit au pouvoir d’une façon éclatante la ZANU, le parti du Président Robert Mugabé. 78 des 120 sièges ont été remportés par la ZANU, contre 41 pour le principal parti d’opposition, le Mouvement pour un changement démocratique (MCD).

« En tant que leader étudiant et militant, j’ai concentré mes énergies et mon temps pour avertir les gens des dangers de la privatisation. » Ce sont là les mots de Tinashe Chimedza, un jeune Zimbabwéen qui lutte pour une véritable démocratisation de son pays. Le Zimbabwe est passé des mains des colonialistes blancs aux « libérateurs » noirs en 1980, mais depuis, c’est le même parti qui est au pouvoir : le ZANU-PF (Zimbabwe African National Union Patriotic Front). Aussi, au cours des 10 dernières années, ce pays a connu une dégradation importante, tant au plan économique que social, et la situation des droits humains se trouve présentement au centre de dénonciations internationales.

Il devient de plus en plus difficile de festoyer sur la musique d’Oliver Mtukudzi. Depuis l’album Tuku Music, paru en 1998 et sur lequel ont dansé presque tous les townships d’Afrique australe, les rythmes endiablés ont laissé place à la douceur des voix et à la mélancolie de la guitare. Tuku, comme l’appelle ses fans, pourrait avoir vieilli - il fêtait ses cinquante ans l’année dernière. Le musicien du Zimbabwe pourrait s’être assagi. Mais qu’on ne se trompe pas : si on ne danse plus sur la musique de Tuku, c’est peut-être parce qu’on ne danse plus au Zimbabwe non plus. L’album Vhunze Moto (...)

« Malgré la guerre, la misère, la maladie, la corruption, le cynisme et l’indifférence, il y a toujours un coin de ciel bleu quelque part. » (extrait de Blue Sky)

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