Des dizaines de milliers de Zimbabwéens se sont retrouvés sans abri à la suite de mesures administratives dévastatrices et une politique nécessaire, mais brutale, de redistribution des terres. Ce qui a provoqué le retrait des investissements occidentaux et isolé encore davantage le régime, qui ne compte dès lors que la Chine et l’Afrique du Sud pour tous alliés. Plus que jamais, le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, clame être la cible de l’impérialisme blanc, parce qu’il a dépossédé les riches propriétaires terriens blancs et redistribué les terres aux agriculteurs noirs pauvres.
« En tant que leader étudiant et militant, j’ai concentré mes énergies et mon temps pour avertir les gens des dangers de la privatisation. » Ce sont là les mots de Tinashe Chimedza, un jeune Zimbabwéen qui lutte pour une véritable démocratisation de son pays. Le Zimbabwe est passé des mains des colonialistes blancs aux « libérateurs » noirs en 1980, mais depuis, c’est le même parti qui est au pouvoir : le ZANU-PF (Zimbabwe African National Union Patriotic Front). Aussi, au cours des 10 dernières années, ce pays a connu une dégradation importante, tant au plan économique que social, et la situation des droits humains se trouve présentement au centre de dénonciations internationales.
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