Violence

Voir également : "Vente d’armes" et "Armement"

Ce terrible 1er mai, le jour de la fête du travail en Colombie, se produit alors que le pays traverse une triple crise humanitaire qui a largement appauvri les secteurs déjà précarisés de la population : la crise migratoire, celle liée à la pandémie, mais aussi, la recrudescence des violences politiques liées au conflit armé interne. D’ailleurs, si la Covid-19 a causé plus de 74 000 décès en Colombie, les politiques du gouvernement Duque sont clairement le « virus » qui affecte le plus la population de ce pays déjà trop marqué par la violence. Ce qui devait être une grève nationale contre la (...)
« Nous lisons à propos des vies perdues et on nous donne souvent les chiffres, mais ces histoires se répètent tous les jours, et la répétition semble interminable, irrémédiable. Il faut donc se demander ce qu’il faudrait non seulement pour appréhender le caractère précaire des vies perdues pendant la guerre, mais aussi pour que cette appréhension coïncide avec une opposition éthique et politique face aux pertes que la guerre entraîne [1]. » Judith Butler, Frames of War (p.13) Et si, pour analyser le processus de paix en Colombie, nous remettions le corps au centre des réflexions ? Le corps, (...)

Le premier président progressiste de l’histoire moderne du Mexique a hérité d’une situation désastreuse du point de vue sécuritaire. Après 12 ans d’une stratégie de « guerre contre les cartels » qui a enlisé le pays dans un drame humanitaire sans précédent, il peine à freiner la courbe de la violence.

À Tunis, nous avons vu des femmes douanières, policières et même députées. Comme ailleurs, ces femmes se battent tous les jours pour faire leur place dans un monde traditionnellement masculin et cela ne se fait pas sans heurts. L’atelier présenté par l’organisme Égalité-Parité consistait à présenter aux femmes et aux hommes de Tunisie ou d’ailleurs, la dure réalité de celles qui ont décidé de s’impliquer en politique en Tunisie. Il s’agissait aussi lors de cet atelier de lancer une campagne internationale sur le sujet. Bien que la violence faite aux femmes existe dans plusieurs domaines de la vie (...)
Madame Marois, Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que Prof contre la hausse, en tant que mère, mais surtout en tant que simple citoyenne. Le Sommet sur l’enseignement supérieur s’est conclu hier sur ce que nous pressentions : la décision de votre gouvernement de passer outre les leçons du printemps dernier en haussant les droits de scolarité. Je ne m’étendrai pas ici sur la différence de nature entre une indexation et une hausse, des économistes l’ont fait pour moi et j’imagine que vous ne manquez pas de professionnels capables de vous informer. Vous semblez avoir très bien intégré le (...)
Défier les maris violents jusqu’à les battre. Telle est la stratégie élaborée par des groupes de femmes du sud de l’Inde, pour lutter contre les violences domestiques dont elles sont victimes au quotidien. Elles sont toujours plus nombreuses à rejoindre les comités de vigilance qui essaiment dans divers quartiers populaires et villages. Unies dans l’adversité, ces femmes courageuses ont rompu la loi du silence pour porter au-delà des murs les souffrances qui les accablent. Bangalore, une journée ordinaire. Dans les rues mouvementées de cette ville aux allures modernes, des femmes en jean (...)
Les majuscules rouges s’alignent sur le carton blanc jusqu’à former une phrase. « Les femmes aborigènes sont aimées et valorisées », peut-on lire. À l’endos, une note adressée au premier ministre Stephen Harper lui demande un plan d’action national pour freiner la violence envers les femmes autochtones. S’il faut le lui rappeler, c’est que les cas de femmes autochtones disparues et assassinées se comptent par centaines au pays. Il y aurait au pays 600 cas de femmes autochtones disparues et assassinées depuis 1970. Ce nombre, qui est le plus souvent avancé, émane d’un rapport de 2010 de (...)
La violence faite aux femmes est un problème social sans distinction économique, raciale ou culturelle, qui a des conséquences majeures sur la santé, l’économie et le développement de communautés à travers le monde. Au Pérou, la situation est alarmante. Chaque mois, douze femmes sont victimes de fémicide conjugal selon les chiffres du ministère des Femmes et Populations Vulnérables du Pérou. Il y a fémicide conjugal lorsqu’une femme décède suite à de la violence conjugale. Selon Teresa Viviano Llave, représentante du ministère de la Femme et des Populations Vulnérables du Pérou et tel q’expliqué (...)
*Vidéo disponible en espagnol seulement. Nosotros, los hombres y mujeres de Vía Campesina, permanecemos juntos para denunciar la violencia que se ejerce en todas sus formas contra las personas, especialmente contra las mujeres. Las estadísticas sobre las agresiones y las muertes de mujeres en el mundo nos demuestran, sin dejar lugar a dudas, que las mujeres son más vulnerables a la violencia, no solo de las instituciones y los Estados, sino también la violencia ejercida en sus propios hogares y comunidades, de los que deberían esperar y de los que merecen respeto, paz y seguridad. (...)

Depuis 1996, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d’un conflit armé où « le corps des femmes est un champ de bataille ».

La couverture médiatique internationale de l’élection au Kenya (dont les résultats ont été manipulés) et des violences qui ont suivi est scandaleuse. Dans la majorité des reportages, il existe des faussetés et des déformations sur ce qui se passe.

The orchestrated battery of assaults over the past decade mounted on Christians is actually calculated to reduce the entire diverse Indian people of Christian faith to fear and subjugation.

Dans le cadre de la réunion internationale sur le droit des femmes et des filles, tenue à Nairobi, du 19 au 21 mars 2007, des défenseures et des militantes des droits des femmes provenant de tous les continents ont adopté la Déclaration de Nairobi. Le document vise notamment à aider les femmes ayant subi des violences sexuelles lors de conflits à rebâtir leur vie et à obtenir justice.

C’était une grand-mère normale de Gaza, une grand-mère moyenne avec neuf enfants et une quarantaine de petits-enfants. Pas plus pieuse que les autres, mais quand même une bonne musulmane et une patriote. Dans le quartier, on respectait cette famille dont deux des enfants avaient été tués lors d’attaques israéliennes sur ce camp de réfugiés. Et puis elle avait un autre fils en prison depuis quelques années. Ce n’étaient pas des terroristes, dans le sens où ils ne faisaient pas partie d’une organisation structurée, mais dans ce camp tout le monde est militant. Alors la semaine dernière la (...)
Du 22 et 24 octobre dernier, Montréal accueillait son premier Colloque international sur les violences faites aux femmes, organisé par le Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), créé après la tuerie de Polytechnique en décembre 1989 quand 14 jeunes femmes avaient trouvé la mort sous les balles de Marc Lépine. Pendant deux jours, plus de 500 universitaires, sociologues et intervenants sociaux d’une quarantaine de pays, ont échangé et débattu de « réponses sociales plurielles ». Autant de pistes pour traiter d’un phénomène (...)
Selon le ministère de la santé palestinien, le bilan depuis 2000 est plutôt catastrophique. 36 travailleurs de la santé ont été tués et 447 blessés. 375 attaques ont été perpétrées contre des centres de santé, 383 contre des ambulances. 129 patients sont morts en étant bloqués par les checkpoints où les soldats israéliens leur bloquaient le passage. La situation est dramatique, spécialement pour les femmes enceintes. Près de 70 femmes ont donné naissance à ces checkpoints. 39 enfants sont morts dans ces conditions inacceptables. Présentement en Cisjordanie, le territoire est paralysé et bloqué par (...)
Paris ‑ Les émeutes des banlieues parisiennes ont tenu en haleine la police pendant plus de 15 jours. Elles ont touché l’ensemble du territoire français, ont procédé par auto-organisation, sans leaders ni revendications. Elles sont nées de la mort de Ziad Benna (17 ans) et Bouna Traoré (15 ans), de Clichy-sous-Bois, électrocutés en se réfugiant dans un transformateur à haute tension pour échapper aux policiers. Les émeutiers sont jeunes. La grande majorité d’entre eux n’était jusque là pas fichée (c’est maintenant chose faite !), et ce sont souvent des élèves classés « moyens » qui savent (...)

Depuis plus d’une semaine en France, voitures et écoles se consument, des pneus éclatent, des cocktails Molotov explosent, des jeunes des classes populaires, issus ou non de l’immigration postcoloniale, ne dissimulent plus leur envie d’en découdre avec la République française « une et indivisible. » Ils n’ont jamais été les bienvenus, à moins de laisser derrière eux - après une heure de bus - leur culture, leur religion et leur histoire. Après trois morts, dont deux suspectes, les familles restent dignes, les quartiers populaires sont submergés par l’émotion, la colère, la rage et le deuil, comme ils ont trop souvent l’habitude.

Les banlieues parisiennes grondent et Romano Prodi a averti : les nôtres ne sont pas moins dégradées. Forza Italia l’a traité d’incendiaire. Les maires lui ont dit que non, les nôtres sont différentes. Calderoli par contre que oui, et qu’il faut chasser les immigrés. Pisanu ne craint pas les banlieues parce que chez nous le lieu des émeutes est la Val di Susa. L’opposition a objecté "oui, mais". Adriano Sofri écrit des subtilités sur les automobiles. Mais Prodi a raison, seules les dimensions changent, ce qui n’est pas rien.

Un quartier de Clichy-sous-bois en Seine Saint-Denis s’enflamme : voitures brûlées, affrontements avec la police. Bientôt on s’inquiète de la diffusion de ces émeutes, d’autres communes de la banlieue parisienne sont touchées à leur tour, puis vient la province. Le premier ministre et le ministre de l’intérieur annulent leurs rendez-vous pour se consacrer à cette nouvelle crise urbaine. Mais qu’entend-on, dans les déclarations politiques comme dans les médias qui puisse permettre de comprendre ces émeutes ?

Contrairement à ce qu’indiquait samedi 5 novembre un grand journal du soir, la Ligue des droits de l’Homme n’est pas préoccupée par la démission de M. Nicolas Sarkozy. Pour symbolique que soit cette demande, elle ne résoudra rien. La LDH considère en effet qu’il est illusoire de personnaliser des responsabilités qui concernent le gouvernement en son entier.

Chaos politique, pays sous occupation, violence généralisée. Les derniers mois en Haïti ont apporté leur lot de souffrances pour les populations. Que l’on soit riche ou pauvre, l’ensemble de la société haïtienne demeure otage des luttes sanglantes en cette île de Saint-Domingue. Quand la vie est un rêve, premier moyen-métrage documentaire du cinéaste Charles Gervais, transcrit avec brio la dure réalité haïtienne depuis le départ forcé de Jean-Bertrand Aristide, promptement « évacué » par l’armée américaine alors que la moitié du pays était en insurrection. Par le parcours de trois jeunes (...)

Le 30 juillet, la mort
« accidentelle » de John
Garang, leader emblématique
du Soudan-Sud, moins d’un mois
après son investiture comme
vice-président du Soudan,
plonge le pays dans une période
de violents affrontements
intercommunautaires qui opposent
les populations négro-africaines
aux Arabes. Et voilà que
l’angoisse de la reprise de l’une
des plus longues guerres civiles de
notre époque ressurgit.

(Lagos, July 27, 2005) — Despite Nigeria’s progress on democratic reforms, Nigerian police routinely commit brutal acts of torture that have endured since the country’s era of military rule, Human Rights Watch said in a report released today.

(MISA/IFEX) - On 21 July 2005, a woman was severely mauled by police dogs and 33 people were arrested when riot police violently disrupted a peaceful demonstration by the National Constitutional Assembly (NCA) in Harare, Zimbabwe.

When United Nations troops kill residents of the Haitian slum Cité Soleil, friends and family often place photographs of exiled President Jean-Bertrand Aristide on their bodies. The photographs silently insist that there is a method to the madness raging in Port-au-Prince. Poor Haitians are being slaughtered not for being "violent," as we so often hear, but for being militant; for daring to demand the return of their elected president. It was only ten years ago that President Clinton celebrated Aristide’s return to power as "the triumph of freedom over fear." So what changed? (...)

Après 14 mois de gouvernement de transition et 11mois de présence de la MINUSTAH qui devraient mener le pays vers des élections libres, acceptables et acceptées de tous, la situation sociale et sécuritaire s’est considérablement dégradée.

Montréal- vendredi 13 mai 2005- Tandis que le gouvernement américain mène une opération de relations publiques pour persuader la planète que la réalité mise au jour par les photographies prises à Abou Ghraib ne constituait qu’un problème mineur qui est désormais réglé, des milliers de personnes détenues par les États-Unis en Irak, en Afghanistan, à Guantánamo Bay et dans d’autres lieux tenus secrets risquent toujours d’être torturées ou maltraitées. Ce samedi à Montréal, 300 policiers et pompiers, urgence Santé, et 40 figurants pour jouer les morts et les blessés, simuleront un attentat terroriste au (...)

The central question we need to answer is this: What were the real reasons for the Bush administration’s invasion and occupation of Iraq?

Quelque temps après l’invasion de l’Irak, le président Bush déclarait que les Etats-Unis allaient ouvrir une nouvelle ère au Moyen-Orient. Cette région du monde affirmait-il, allait enfin connaître la paix, la prospérité, la démocratie. Deux ans plus tard, la situation reste très ambiguë.

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