Venezuela

Plus de 4,6 millions de Vénézuélien·es ont fui leur pays au cours des dernières années en raison des crises politique, sociale, économique et humanitaire qui sévissent dans la république bolivarienne. Face à cet exode sans précédent, des pays de la région sud-américaine ont récemment imposé des conditions d’entrée plus strictes aux ressortissant·es vénézuélien·nes.

Orlando Avendaño, rédacteur en chef du media PanamPost en Espagnol, qui s’est toujours caractérisé par une ligne éditoriale virulente contre le Gouvernement vénézuélien a publié vendredi 14 juin un article controversé révélant un immense scandale de corruption organisé par Rossana Barrera et Kevin Rojas, les émissaires du soi-disant Gouvernement de Juan Guaidó en Colombie militants du parti Volonté Populaire qui auraient détourné de l’argent, fait des malversations, des fraudes et des menaces en menant la belle vie avec l’argent destiné à « l’aide humanitaire » et à l’hébergement des déserteurs (...)

Résumé des événements de ces dernières 48 heures au Venezuela, après la micro-tentative de coup d’Etat, mardi à Caracas, de Juan Guaidó accompagné de son mentor politique Leopoldo López et de quelques déserteurs de l’armée et du renseignement (en tout, entre 20 et 70 hommes selon les différentes sources). Comment ont-ils pu croire qu’ils allaient prendre le contrôle du pays avec une force aussi réduite ?

Explication.

Article d’abord paru sur le site de alainet.org. Le 12 octobre 2018, William Brownfield, ex-ambassadeur des États-Unis au Venezuela, déclarait ceci : « Nous devons envisager ceci comme une agonie, comme une tragédie qui va se poursuivre jusqu’au dénouement final [...] et si nous pouvons faire quelque chose pour l’accélérer, nous devons le faire, mais nous devons le faire en sachant que ceci aura un impact sur des millions de personnes qui ont déjà des difficultés pour trouver des aliments et des médicaments [...]. Nous ne pouvons pas le faire et prétendre qu’il n’y aura pas d’impact, nous (...)

Le Venezuela est en crise et le bellicisme de Trump aggrave les choses. Comment devrions-nous réagir à la situation tendue que connaît le pays ? La question est au centre de débats agités à gauche, aux États-Unis comme ailleurs dans le monde. La récente intensification des manœuvres états-uniennes pour chasser Nicolás Maduro, par la force si nécessaire, rend cette question d’autant plus urgente. Aucune réponse ne va de soi. Mais à la réflexion, trois principes devraient nous servir de boussole : le non-interventionnisme, l’auto-détermination et la solidarité avec les opprimés.

Article d’abord paru sur le site Alainet.org Lorsqu’il remonte ce 13 février les couloirs feutrés du Congrès jusqu’aux aux lambris du House Committee on Foreign Relations, Elliot Abrams, l’envoyé spécial de Donald Trump pour le Venezuela, a de quoi se réjouir. Le leurre des caisses à moitié vides a fonctionné. L’opinion publique occidentale s’est aussitôt étranglée : « pourquoi Maduro refuse-t-il l’aide humanitaire alors que son peuple meurt de faim ? ». Convoyées par l’USAID, l’ONG de la CIA, jusqu’à une région de Colombie en proie à une pauvreté extrême, ces caisses que ni la Croix Rouge ni (...)
Article d’abord paru sur le site de Counterpunch. Traduit par le Journal des Alternatives. Vendredi dernier [N.D.L.R. le 25 janvier 2019], le secrétaire d’État Mike Pompeo a annoncé qu’Elliott Abrams reviendrait dans les rangs du gouvernement, cette fois-ci à titre d’envoyé spécial du président Donald Trump pour aider à « rétablir pleinement la démocratie et la prospérité », au Venezuela. Abrams, 71 ans, est surtout connu pour sa complicité avec les dictateurs et les génocides en Amérique latine et pour son rôle dans le scandale Iran-Contra sous l’administration de Ronald Reagan, ainsi que pour (...)

Si les discussions sur la mondialisation du tournant des années 2000 et les prises de position qu’imposent aujourd’hui la répression internationale de la révolution bolivarienne et contre le peuple vénézuélien nous ont appris quelque chose, c’est qu’il est impossible de critiquer le capitalisme sans prendre en compte la forme concrète sous laquelle il existe à l’échelle mondiale : l’impérialisme.

Face au refus du Groupe de Lima de reconnaître l’élection du président vénézuélien, le journaliste Romain Migus décortique ce qui est, pour lui, une énième tentative de destabilisation de Caracas par Washington.

Article d’abord publié sur le site de alainet.org Le 10 janvier, le président actuel de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, assumera de plein droit son second mandat. Droit et mandat octroyés par plus de 6 millions de Vénézuéliens lors des dernières élections durant lesquelles il a vaincu par une ample marge l’ex-gouverneur de l’État du Lara Henri Falcón, le pasteur Jorge Bertucci et Reinaldo Quijada. Lors de cette élection, 9 389 000 électeurs ont voté, ce qui représente 46 % du corps électoral. Un chiffre relativement bas pour le Venezuela qui montre habituellement des (...)

Note de Venezuelainfos.
Dicton populaire vénézuélien : « la politique bouge tellement qu’il est ennuyeux d’aller au cinéma ». Depuis que l’ex-procureure générale Luisa Ortega a fui la justice de son pays, il n’est de semaine sans qu’on découvre de nouveaux réseaux de corruption sur le point de pousser l’industrie publique du pétrole (PDVSA) à une faillite généralisée comme point d’orgue de la déstabilisation. Alors que les cours pétroliers remontent fortement, le président Nicolas Maduro a décidé de stopper une fois pour toutes la saignée quotidienne de millions de dollars par jour – hypothèque de la filiale CITGO à des fonds vautours, surfacturations ou contrats-fantômes, vols d’infrastructures, bateaux bourrés de pétrole vendus en secret par des tiers. L’enquête menée par le nouveau procureur général Tarek William Saab frappe fort, jusqu’aux plus hautes sphères de l’« État dans l’Etat ». Ce 30 novembre l’ex-ministre du pétrole et l’ex-président de PDVSA ont été arrêtés à Caracas, imputés pour divers délits de corruption, comme avant eux une soixantaine de hauts fonctionnaires. L’enquête s’étend à d’autres dossiers explosifs comme le CADIVI-CENCOEX (octroi de devises d’État au secteur privé), Odebrecht (méga-contrats avec le géant brésilien de la construction) ou la compagnie de l’électricité : on peut s’attendre à d’autres surprises dans les semaines qui viennent.
Pendant ce temps, une droite très divisée, socialement affaiblie depuis l’échec de son insurrection violente d’il y a quelques mois, a fini par s’asseoir à la table des négociations avec le gouvernement bolivarien, sous l’œil de médiateurs internationaux comme l’ex-président espagnol Rodríguez Zapatero. Dans quelques jours auront lieu les élections municipales et en 2018, les présidentielles. L’Amérique Latine, loin d’une « fin de cycle », compte sur un important potentiel électoral important pour poursuivre la transformation sociale et politique.

Thierry Deronne, Caracas, le 30 novembre 2017

Alors que la vague de violence déclenchée par une opposition décidée à le renverser a provoqué la mort de plus de cent dix personnes depuis début avril, le président « chaviste » Nicolás Maduro a réussi son pari : faire élire une Assemblée nationale constituante le 30 juillet. Malgré une situation extrêmement tendue et les menaces proférées contre les électeurs par les groupes de choc d’extrême droite, plus de 8 millions de citoyens (41,5 % de l’électorat) se sont déplacés et ont choisi leurs représentants.

Largement traitée par des médias totalement acquis à l’opposition, la grave crise que traverse le Venezuela comporte une dimension systématiquement passée sous silence : comme dans le Chili de Salvador Allende, une sournoise mais féroce « guerre économique » déstabilise le pays.

Depuis le mois d’avril, le Venezuela vit une nouvelle vague de protestations contre le gouvernement chaviste, maintenant dirigé par le président Nicolas Maduro. Deux décisions du tribunal suprême de justice sont à la source de cette dernière crise qui révèle de lourdes tensions du régime. Par ces décisions, le tribunal confirmait sa condamnation de l’Assemblée nationale pour outrage pour avoir confirmé des élus dont l’élection était jugée irrégulière, décision qui a dépouillé l’instance législative de ses pouvoirs depuis le début 2016. Le tribunal franchissait un pas de plus à la fin mars 2017 en (...)

Nous n’avons pas la prétention de dire qu’il s’agit d’une position exhaustive, mais le texte suivant donne une note différente du son de cloche répété par les médias. Nous comprenons qu’une telle position peut créer un certain malaise quand la seule information dont on dispose est celle véhiculée par les médias de droite alimentés par les sources américaines et autres sous-traitants de l’information. Toujours et partout depuis des décennies, les services secrets US restent très actifs en Amérique latine. Rappelons-nous les dictatures au Chili, en Argentine, au Guatemala, au Brésil et ailleurs ; le rôle actif des services de renseignements américains est très bien documenté au sujet de leurs manœuvres pour déstabiliser les forces progressistes dans cette A.L. que les Etats-Unis considèrent comme leur « jardin ».

La possible fin du cycle de gauche en Amérique latine suscite d’importants débats depuis plusieurs mois déjà [1]. La récente défaite des chavistes aux élections législatives et celle des péronistes en Argentine semblent révélatrices d’une tendance. Ce creux de vague devrait attirer notre intérêt puisque des pays européens empruntent aujourd’hui une voie similaire à l’Amérique latine d’il y a une quinzaine d’années : des gouvernements de gauche sont élus par des peuples qui refusent les contraintes de l’austérité. Si l’Amérique latine fut un temps signe d’espoirs à gauche, les reculs d’aujourd’hui (...)
Depuis quelques mois, la thèse de l’épuisement de la vague de gauche en Amérique latine agite la toile. La récente défaite des chavistes aux élections législatives vénézuéliennes semble confirmer ce ressac. Ils n’avaient perdu qu’un seul vote de la vingtaine d’élections et de référendums tenus depuis la victoire initiale de Chávez en 1998. Au lendemain des élections, les principaux dirigeants perdants du chaviste PSUV (Parti Socialiste unifié du Venezuela)autant que les gagnants de la principale coalition d’opposition MUD(Table de l’unité démocratique) célébraient la démocratie. En maudiront-ils (...)
Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a décidé la fermeture de points de passages majeurs le long de la frontière colombienne, et les deux pays sont entrés dans un conflit diplomatique. Comment comprendre ces tensions ? Il faut mettre en perspective ce moment de crise entre les deux pays car en réalité cette question de la frontière entre la Colombie et le Venezuela est un sujet de crispation récurrent depuis bien longtemps. Cette frontière poreuse à tous les trafics et à toutes les formes de criminalité organisée a notamment cristallisé, dans les années 2000, toutes les tensions entre (...)
La droite vénézuélienne, battue depuis 1998 par le chavisme, a affûté sa stratégie électorale et infléchi hypocritement son discours vers "plus de social". Ultralibérale, elle s’est réclamée par exemple des "missions sociales" de Chavez. Le mensonge a payé..., mais il est une nouvelle fois battu, avec une marge plus limitée que celle que nous attendions. Manifestement le "quotient personnel" de Chavez allait au-delà du "vote socialiste". La campagne politique, très affective de Maduro, très émotionnelle après la mort du "comandante" Chavez, n’a pas entraîné l’adhésion de l’ensemble du vote (...)
Caracas. La campagne présidentielle vénézuélienne, qui s’est terminée le 11 avril, n’aura duré officiellement que 10 jours, mais elle se déroulait en fait depuis le 8 mars, jour de l’annonce officielle, par le Conseil national électoral (CNE), de la tenue d’une élection présidentielle pour trouver un successeur à Chávez. Les rassemblements monstres orchestrés par les deux principaux camps se sont tenu aux quatre coins du pays pendant près d’un mois. La passion soulevée par la politique est suffisante pour que ce scénario se répète alors que la dernière présidentielle, qui avait autorisé un (...)
Le corps est encore chaud que les vieilles haines anti-Chávez des porte-voix des possédants ressurgissent. Le Nouvel Observateur fait ainsi semblant d’être « impartial » en donnant la parole à des « experts » : un romancier qui considère que Chávez est un dictateur, une « chercheuse » qui dit n’avoir accès à aucune statistique, un autre « expert » qui estime que la mauvaise gestion de Chávez est évidente et donne comme preuve la stagnation de la production pétrolière et surtout l’augmentation des effectifs de la compagnie nationale PDVSA ! Quant au quotidien Le Monde, son éditorial du 6 mars (...)
Hugo Chavez est mort, et si on a le coeur à gauche ou si on partage les idéaux d’émancipation ou de justice sociale qui ont été les siens, on ne pourra qu’apprendre cette nouvelle avec tristesse. Après tout il n’y a pas beaucoup de chefs d’État en Amérique latine ou ailleurs qui ont été capables, avec autant d’acharnement et de passion, de s’attaquer aux si inégales conditions sociales et économiques qui encore en 1998 faisaient qu’au Venezuela, 49% de la population vivaient sous le seuil de pauvreté, et 21% en état d’extrême pauvreté. En 2012 : après 14 ans de révolution bolivarienne, ces taux (...)
L’élection présidentielle du 7 octobre, au Venezuela, est, comme rarement il est donné à une élection de l’être, d’une terrible importance. Non seulement, dit le fondateur de la chaîne de télévision Telesur, Aram Aharonian, les vénézuéliens se demandent si le processus bolivarien va continuer mais, tant les latino-américains que les centres de pouvoir états-uniens, savent que, de ce processus, dépend en bonne mesure l’avenir de l’intégration de l’Amérique latine et des Caraîbes. Pour le syndicaliste vénézuélien installé en Argentine, Modesto Emilio Guerrero, une défaite du président Chavez « (...)
Le gouvernement états-unien se prépare pour l’élection présidentielle vénézuélienne de 2012 en demandant des fonds pour soutenir les organisations anti-chavistes et pour aider à lancer un « candidat » qui se présentera contre Chávez. Les républicains, quant à eux, demandent un « embargo » contre le Venezuela. Le président Barack Obama a présenté au Congrès un budget de 3700 milliards pour 2012, le plus élevé de l’histoire des États-Unis. Il prévoit d’importantes baisses dans les programmes sociaux et dans les emplois publics fédéraux partout dans le pays, mais il prévoit une ligne budgétaire pour le (...)
Après onze années passées au pouvoir, et six ans après avoir déclaré le caractère « socialiste » de la révolution bolivarienne, qu’en est-il aujourd’hui du « socialisme du XXIe siècle » au Venezuela ? Dans la dernière décennie, le processus de changements sociaux entamé au Venezuela après l’arrivée au pouvoir du président Hugo Chávez a suscité de nombreux espoirs tant en Amérique latine que sur d’autres continents. Le mouvement entamé par le Venezuela a été suivi d’un virage à gauche et d’une nouvelle recomposition régionale sud- américaine. Après onze années passées au pouvoir, et six ans après avoir (...)
Dans la dispute pour l’hégémonie idéologique en Amérique latine, deux épreuves décisives se déroulent les prochaines semaines : élections législatives au Venezuela, le 26 septembre, et scrutin présidentiel au Brésil, le 3 octobre. Si la gauche démocratique ne venait pas à l’emporter dans ce pays-géant, le pendule politique s’inclinerait, à l’échelle continentale, vers la droite qui gouverne déjà dans sept pays : Chili, Colombie, Costa Rica, Honduras, Mexique, Panama et Pérou. Mais une telle éventualité semble peu probable ; José Serra, candidat du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB), (...)
"Pour contrôler le Venezuela, il est nécessaire d’occuper militairement la Colombie" : Paul Coverdale, Sénateur Républicain des États-Unis, Premier rapporteur du Plan Colombie pour le Sénat des États-Unis, 1998. “Bien que beaucoup de citoyens craignent un autre Viêt-Nam, cela semble nécessaire, parce que le Venezuela a du pétrole. le Venezuela a une aversion contre les États-Unis, ceux-ci doivent intervenir en Colombie pour dominer le Venezuela. Et après, l’Équateur semble aussi vital, et les indiens de là-bas sont dangereux, les États-Unis doivent là aussi intervenir dans ce pays. (...) Si (...)
Des chercheurs de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre, ont mis en lumière une tendance systématique dans le traitement de l’actualité du Venezuela par la BBC. Les professeurs Lee Salter et Dave Weltman ont analysé dix ans de reportages sur le Venezuela depuis la première élection d’Hugo Chavez à la présidence. Ce projet de recherche continue. Les résultats montrent que, jusqu’à présent, les reportages de la BBC ne correspondent pas à son engagement légal pour l’impartialité, la vérité et l’exactitude. Les chercheurs ont étudié 304 reportages de la BBC publiés entre 1998 et 2008 et ont trouvé (...)

Stéphane Pageau,
stagiaire à Sanare, au Venezuela

Photo : Marilou Lisé-Vincent

Le Venezuela possède une grande richesse musicale, même si elle n’obtient pas la même reconnaissance que ses voisins, la Colombie et le Brésil. De nombreux styles, dont certains régionaux, définissent la musique vénézuelienne : le joropo pour la région de Los Llanos (Reynaldo Armas, Jorge Guerrero, Scarlet Linares), le gaita pour la région de Maracaibo (Maracaibo 15, Cardenales), ainsi que le golpe tocuyano et le tamunangue pour l’État de Lara (Los Golperos de Tocuyo). Il ne faut surtout pas oublier Ali Primera, une figure incontournable de la musique vénézuelienne – la ville de Maracay a même érigé une statue en son honneur. Chanteur folk engagé, il évoque un Brassens vénézuelien. Enfin, à en juger par la phénoménale quantité d’albums piratés en vente dans les rues de chaque ville, les autres musiques latines connaissent beaucoup de succès au Venezuela, comme le vallenato colombien, le reggaetón portoricain, la salsa, le merengue, etc.

En décembre, une nouvelle banque est née. Son nom ? El Banco del Sur, c’est-à-dire la Banque du Sud. Elle réunit sept pays d’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil, Équateur, Paraguay, Venezuela et Uruguay).

La mission d’EFIP est de fournir à de jeunes vénézueliens une formation en insertion à l’emploi en mettant l’accent sur l’éducation à la citoyenneté et le développpement communautaire. EFIP a pour objectif de contribuer au processus d’organisation et d’association du secteur populaire afin de renforcer sa participation dans la construction de la démocratie et l’exercice de la citoyenneté dans l’optique du développement local et de l’autogestion sociale et (...)

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