Voir également : "Internet" et "Logiciel libre"
Lors de son lancement il y a dix ans, le programme allemand Industrie 4.0 promettait une quatrième révolution industrielle qui changerait notre façon de travailler. Sa mise en œuvre répond à des impératifs capitalistes très anciens : utiliser des technologies permettant d’économiser du travail non pas pour réduire la charge de travail, mais pour soumettre les employés à une discipline de travail encore plus stricte.
Le 25 novembre dernier, en marge de l’Internet Governance Forum (IGF), à Berlin, un réseau d’activistes et d’intellectuels a publié un « manifeste pour la justice numérique » intitulé « Appel à prendre en main notre avenir numérique » [1]. L’objectif ? Se réapproprier un « pouvoir numérique » aujourd’hui concentré dans les mains de quelques acteurs privés et étatiques.
Alternatives s’associe avec l’Association pour le progrès dans les communications (APC) dans le cadre d’une campagne collaborative menée par des usagers des technologies de l’information et des communications (TIC), des militant-es pour les droits humains, des collectifs et des organisations qui refusent d’accepter l’omniprésence de la violence à l’égard des femmes présente dans nos différentes réalités.
Alternatives dévoile aujourd’hui la première étude de faisabilité indépendante sur l’implantation d’une vaste infrastructure Internet à la grandeur de la République démocratique du Congo (RDC). Contrairement à certaines évaluations antérieures, qui supposaient des dépenses de l’ordre d’un milliard $, l’étude évalue plutôt le projet à 231 millions $.
Moment émouvant à Tunis en marge du Sommet mondial de la société de l’information. l’Iranienne Shirin Ebadi, avocate, défenseure des droits humains, Prix Nobel de la paix, rencontre les grévistes de la faim tunisiens assemblés pour sensibiliser la communauté internationale aux violations et atteintes aux libertés fondamentales en Tunisie. « La liberté est la plus grande des valeurs ! Car grâce à votre action, l’isolement de la dictature est aujourd’hui total. Vous pouvez arrêter votre grève en toute dignité, car nous avons besoin de vous pour continuer la lutte ! » a-t-elle déclaré.
Depuis la nuit des temps, des hommes et des femmes ont été censurés, voire emprisonnés, torturés et parfois mis à mort en raison de ce qu’ils avaient dit ou écrit. Aujourd’hui, avec l’avènement du cyberespace et la prolifération des cafés Internet, il est de plus en plus facile à quiconque de diffuser mondialement et rapidement des critiques, des commentaires, des opinions dissidentes, notamment à travers des blogs. Certains en subissent parfois le dur revers de la répression, comme en Tunisie, en Chine ou en Égypte.
« La liberté est la plus grande des valeurs ! Vos objectifs sont atteints car grâce à votre action l’isolement de la dictature est aujurd’hui total. Vous pouvez maintenant arrêter la grève en toute dignité car nous avons besoin de vous pour continuer la lutte ! » C’est en ces terme que la prix Nobel de la paix Shirin Ebadi est venue jeudi le 17 novembre, à Tunis, interpeller les 7 grévistes qui avaient entrepris le 18 octobre dernier une grève de la faim illimitée pour sensibiliser la communauté internationale aux nombreuses violations et atteintes aux libertés fondamentales en Tunisie.
Alors que du 16 au 18 novembre la Tunisie sera l’hôte du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), il n’aura fallu que 18 heures à la cyberpolice tunisienne pour interdire l’accès à www.yezzi.org, lancé le 3 octobre. Le principe du site est simple. Ceux qui veulent crier un yezzi, fock (« Assez, ça suffit », en dialecte tunisien) au président Ben Ali, n’ont qu’à faire parvenir leurs photos au webmestre qui se charge de les publier. Et ça fonctionne...
Le trafic Internet du continent africain prendra bientôt des itinéraires plus courts et, par conséquent, moins onéreux.
Ce printemps, l’association des associations de fournisseurs d’accès Internet africains, AfrISPA, a fait connaître les deux soumissions gagnantes qui ont été présentées dans le cadre de sa demande de propositions pour fournir des connexions Internet directes entre les pays africains.
Malgré la présence de groupes de pression posant d’importants obstacles à son adoption, le diffusion du logiciel libre se poursuit au Brésil. Plusieurs groupes montréalais1 ont participé, entre le 1er et le 4 juin, au Forum International sur le logiciel libre, qui s’est tenu pour la sixième fois cette année à Porto Alegre.
Alors que le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) se tiendra à Tunis en novembre 2005, le gouvernement de Ben Ali resserre l’étau sur les internautes et les groupes de défense des droits. Imen Derouiche, militante pour les droits humains, invitée au Québec par la section francophone d’Amnistie internationale, nous parle de la Tunisie.
En 2001, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a confié à l’Union internationale des télécommunications (UIT) la préparation du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI). Organisé en deux étapes, le SMSI doit aboutir lors de sa première phase à l’adoption d’une Déclaration de principe et d’un Plan d’action à Genève en décembre prochain qui fera l’objet d’une première évaluation lors de la seconde phase à Tunis en 2005.
Les tentacules d’Internet croissent sans cesse et la cybercriminalité n’échappe pas à cette expansion. Pour contrer la pédophilie, le piratage et le terrorisme, le gouvernement canadien a mis de l’avant le projet Accès légal. Une initiative qui pourrait considérablement augmenter la surveillance électronique et limiter les droits civils, ce qui n’est pas sans inquiéter plusieurs regroupements de citoyens.
Dans le cadre d’un projet visant à réhabilitation d’un centre de personnes handicapées à Limete (Kinshasa), Alternatives a récemment entrepris (mai 2003) une expérience pilote visant à promouvir l’utilisation de technologies de construction adaptées et à moindre coûts. La brique Adobe (faite d’argile) est effectivement moins chère à la production, mais surtout, elle présente des qualités indéniables au niveau de sa résistance climatique.
La scène se déroule le 4 juin dernier en fin d’après-midi. Des dizaines de policiers, essentiellement en civil, investissent le quartier populaire de Ben Arous, près de Tunis. Contrairement aux apparences, l’homme qui fait courir la police tunisienne n’est pas membre d’Al Qaïda, mais simplement le webmestre du site TUNeZINE (www.tunezine.com) !
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