En collaboration avec le FMAS et les partenaires d’AlterInter, Alternatives appuie la mise en place du Portail Internet E-Joussour.net pour contribuer à la participation accrue des mouvements sociaux des régions Maghreb/Machrek lesquels proposent des analyses et alternatives citoyennes sur les phénomènes politiques qui les concernent.
En ce début de siècle, la Chine affiche des ambitions globales. Elle vise à se hisser au rang de superpuissance, capable de rivaliser sur tous les plans avec les États-Unis. Au cours des 15 dernières années, c’est dans cette optique que la Chine s’est attachée à développer un réseau de relations économiques allant bien au-delà de ses partenaires économiques traditionnels. Sans complexe, le pays s’intègre aux économies sud-américaines et, bien sûr, africaines.
L’année 2005 fut des plus difficiles pour le président tchadien, Idriss Déby. Les défections au sein de son parti, de son gouvernement et de l’armée se multiplient. Certains d’entre eux ont formé plusieurs groupes rebelles bien armés, stationnés aux limites du Darfour. Et, dernier coup dur, Déby a perdu les derniers versements du projet pétrolier financé par la Banque mondiale, totalisant 124 millions (dollars US), après avoir modifié dans la controverse la loi sur l’utilisation des revenus pétroliers.
Des réfugiés soudanais sont tués dans un parc du Caire. On est frappés par l’ampleur du massacre, on est scandalisés du comportement des policiers égyptiens. On se demande ce qui se cache derrière ces évènements en apparence incompréhensibles. Que faire devant une situation complexe qui croise de multiples crises égyptiennes, soudanaises, africaines, internationales ?
The following issues and policy options were compiled by participants in the Sudan Inter-Agency Reference Group (SIARG), for consideration by the Canadian government in its upcoming mission to Sudan and refinement of Canada’s strategy for Sudan. They respond to the current situation, within the broader “whole-of-Sudan” strategy advocated by the group in earlier correspondence. While not all participants officially endorse each of the individual policy options, collectively they reflect our assessment of current challenges and the need for Canada to strengthen its Sudan strategy in several areas.
Le 30 juillet, la mort
« accidentelle » de John
Garang, leader emblématique
du Soudan-Sud, moins d’un mois
après son investiture comme
vice-président du Soudan,
plonge le pays dans une période
de violents affrontements
intercommunautaires qui opposent
les populations négro-africaines
aux Arabes. Et voilà que
l’angoisse de la reprise de l’une
des plus longues guerres civiles de
notre époque ressurgit.
Depuis le début de l’année, le Soudan vacille entre la guerre et la paix. D’une part, le conflit au Darfour dans l’est du pays risque de s’envenimer. Le gouvernement soudanais en dépit des pressions d’une partie de la communauté internationale tergiverse face à une situation qui prend la forme d’un massacre organisé.
Every genocide is hideous, each in its own grotesque way. Searching for the origins and distinctiveness of the genocidal violence that has convulsed the Sudanese region of Darfur in the last year-leaving tens of thousands dead and perhaps a million people displaced and in danger-we must go to the remotest desert-edge settlements in Northern Darfur near the border with Chad, to the basalt stubs of mountains that march southward until they fuse in the 10,000-foot Jebel Marra massif in the center of Darfur, and to Sudan’s capital in Khartoum, far to the east.
Récemment, la crise qui traverse le Soudan est revenue sur le devant de l’actualité internationale. Dans l’ouest du pays (région du Darfour), des milliers de personnes meurent en raison de la guerre et de la famine. L’ONU et l’Union africaine veulent s’impliquer... Et le Canada pourrait également aider...
Rachid Djaïdani, rejeton des banlieues françaises, d’origine algéro-soudanaise, avait offert en 1999 un court roman arrache cœur, comme un coup de poing en pleine figure, Boumkoeur. Sorti de nulle part, le petit beur, on ne l’attendait pas. Surpris au détour, libraires, lecteurs et critiques du Paris littéraire ont tous dû admettre qu’ils avaient été mis K.-O. par le jeune boxeur improvisé écrivain, et qui joue aussi les comédiens.
En pleine commémoration du génocide tutsi, les Nations unies devaient, encore une fois, tirer la sonnette d’alarme. Les milices armées du gouvernement soudanais, sous le prétexte d’une rébellion dans la région du Darfour, déplacent et tuent les populations civiles, dans ce qui apparaît tenir d’un nettoyage ethnique bien organisé. Le président el-Bashir profite depuis janvier d’une trêve des négociations avec la rébellion du Sud pour mettre les populations africaines de l’Ouest à sac. « La pire crise humanitaire dans le monde à l’heure actuelle » affirment les Nations unies, qui refusent toutefois de reconnaître la responsabilité de Kharthoum.
Recevez le bulletin mensuel gratuitement par courriel !
Votre soutien permet à Alternatives de réaliser des projets en appui aux mouvements sociaux à travers le monde et à construire de véritables démocraties participatives. L’autonomie financière et politique d’Alternatives repose sur la générosité de gens comme vous.
Vous pouvez :
514 982-6606
jda@alternatives.ca