Voir également : "Mouvements sociaux", "ONG", "Participation citoyenne" et "Initiatives citoyennes"
Vingt-trois (23) membres de la société civile nigérienne sont arrêtés et gardés par la police judiciaire depuis le 25 mars 2018 à Niamey. La plupart de ces activistes ont été arrêtés à leurs domiciles et lieux de travail sans aucun mandat légal, plusieurs heures avant le début des manifestations projetées, ce jour, par la société civile pour dénoncer les mesures antisociales contenues dans le budget 2018.
Depuis plusieurs mois maintenant, l’Algérie connaît une recrudescence des mouvements sociaux. Ces mouvements revendiquent la réduction des inégalités économiques et sociales, une meilleure organisation des professions, des conditions de vie et de travail plus humaines, et notamment un accès plus juste à divers besoins en termes de santé, d’éducation, d’emploi ou de logement.
La littérature sur Mai-Juin 68 est considérable. Cet article n’a pas pour ambition de passer en revue les événements, d’en faire un compte-rendu et encore moins d’être exhaustif. Je voudrais plutôt, en un nombre réduit de pages, mettre en avant des éléments d’analyse qui (à ma connaissance) ont été peu ou pas évoqués dans les présentations disponibles. Tant il est vrai que le soulèvement printanier de 68 brille encore, cinquante ans après, de mille feux, présente mille facettes, dont il sera difficile de faire le tour.
Nous n’avons pas la prétention de dire qu’il s’agit d’une position exhaustive, mais le texte suivant donne une note différente du son de cloche répété par les médias. Nous comprenons qu’une telle position peut créer un certain malaise quand la seule information dont on dispose est celle véhiculée par les médias de droite alimentés par les sources américaines et autres sous-traitants de l’information. Toujours et partout depuis des décennies, les services secrets US restent très actifs en Amérique latine. Rappelons-nous les dictatures au Chili, en Argentine, au Guatemala, au Brésil et ailleurs ; le rôle actif des services de renseignements américains est très bien documenté au sujet de leurs manœuvres pour déstabiliser les forces progressistes dans cette A.L. que les Etats-Unis considèrent comme leur « jardin ».
En Irak, un mouvement de veuves refuse la division du pays sur des bases religieuses. Contre toute attente, il arrive à bâtir d’étonnantes alliances. On lui doit déjà plusieurs initiatives de réconciliation locales, et même quelques cessez-le-feu. Tout cela en restant soigneusement à distance du gouvernement irakien et de ses bailleurs de fonds américains.
APPUYEZ LA CAMPAGNE DES VEUVES IRAKIENNES EN FAISANT UN DON
En juin, à Gaza, les combats entre les deux principaux partis palestiniens, le Hamas et le Fatah, ont fait 146 victimes (dont 36 civils) et plus de 700 blessés. Ce désastre constitue malheureusement le dénouement logique de la politique catastrophique menée par la communauté internationale. Notre correspondante en Palestine fait le point.
Le Forum social mondial polycentrique de 2006 s’est déroulé à la fin de janvier simultanément à Caracas (Venezuela), Bamako (Mali) et Bouznika (Maroc) avec environ 100 000 participants. En mars et mai auront lieu les prochaines étapes à Athènes (Grèce) et Karachi (Pakistan). Cette année, le Forum a décidé, judicieusement, se de décentraliser. Les organisations participantes ont mis beaucoup d’efforts pour ouvrir les portes aux populations dans des régions qui n’ont pas eu beaucoup accès jusqu’à présent, notamment en Afrique subsaharienne, au Maghreb, en Europe centrale et en Asie du Sud.
Le Forum social mondial constitue l’un des cadres principaux dans lequel se développe la société civile progressiste contemporaine. Le processus du FSM a densifié les réseaux des mouvements sociaux et requestionné la relation au pouvoir politique. Défini comme un « espace » (dans la Charte du FSM) et non comme un lieu délibératif où se prennent des « décisions », le FSM ne prétend pas représenter les mouvements ni développer les consensus. Néanmoins, l’espace en question facilite l’élaboration de stratégies et d’actions communes. De par sa nature, c’est un espace qui fait constamment l’objet de débats et de transformations.
Si l’émergence de nouveaux acteurs sociopolitiques de gauche, dont l’Amérique latine est le témoin depuis une dizaine d’années, revêt des formes multiples, elle correspond aussi à des tendances de fond qui traversent la région. Les premières renvoient au contexte de cette poussée de la gauche latino-américaine : l’échec patent de 20 ans de néolibéralisme et les limites avérées d’une « démocratisation tout au plus électorale » du continent.
En mars de cette année (2005), un nouveau groupe de lycéens de terminale a annoncé son intention de ne pas aller à l’armée et a manifesté cette intention par la lettre ci-dessous envoyée le 13 mars au chef de l’Etat,
au ministre de la défense, à la ministre de l’éducation et au chef d’état major de l’armée, avec 300 signatures.
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