Voir également : "Mobilisation", "Manifestation" et "Mouvements sociaux"
Conquérir et réinventer le pouvoir grâce à la démocratie participative. C’est sous ce thème prometteur que s’est tenu le mois dernier une conférence extraordinaire, à l’Université de Ryerson, à Toronto. Huit conférenciers venus de l’Argentine, du Brésil, du Chili, du Mexique et du Venezuela sont venus y présenter une vue de l’intérieur des changements en cours dans leurs pays respectifs.
L’élection nationale le 18 décembre en Bolivie a concrétisé le raz-de-marée qui s’annonçait autour du Mouvement vers le socialisme (MAS) et de son leader Évo Morales. Le décompte n’est pas final, mais Morales aurait obtenu plus de 50% des suffrages, ce qui est inédit dans l’histoire de ce pays. Il a complètement aplati ses principaux adversaires, dont l’ex-Président Jorge Quiroga.
Il y a dix mois, à Porto Alegre, Hugo Chavez Frias invitait le mouvement altermondialiste à construire le « socialisme du XXIe siècle ». En juillet dernier, il recevait au palais présidentiel le directeur de la revue chilienne Punto Final Manuel Cabieses pour lui accorder une remarquable interview qui permet de mieux comprendre ce président controversé et son évolution politique.
Le Vénézuela est apparu pendant longtemps comme un paradoxe. D’une part, le pays était gouverné par une petite élite au contrôle du secteur public et du secteur privé. D’autre part, c’était un pays démocratique avec un Parlement élu et composé essentiellement par deux grands partis qui alternaient au pouvoir. Cette démocratie vénézuélienne faisait contraste avec de nombreux pays d’Amérique latine dominés par les militaires.
En dépit du succès d’une élection, si vantée par l’occupant américain, les médias nous font voir tous les jours que le chaos s’installe toujours un peu plus en Irak. Le gouvernement provisoire en place est divisé par les différentes factions et ressemble de plus en plus à une coquille vide. L’aventure américaine en Irak tourne au vinaigre. C’est alors qu’entre en scène madame Condelezza Rice, la secrétaire d’État américaine.
Je suis débarquée à Caracas, au Venezuela, sous un soleil de plomb au début d’avril. Plus que jamais, la ville grouillait dans tous les sens, avec quelque deux cents représentants des mouvements sociaux des quatre coins de la planète invités à participer à une série d’activités publiques. Parmi celles-ci, la Deuxième rencontre internationale de solidarité avec la révolution bolivarienne, dont la tenue voulait commémorer l’anniversaire du coup d’État manqué contre le président Hugo Chávez, le 11 avril 2002. Ce dernier avait été démocratiquement élu en décembre 1998, puis réélu en juillet 2000.
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