Voir également : "Christianisme", "Islam", "Fondamentalisme" et "Intégrisme"
L’Iran et la Turquie partagent une longue et riche histoire qui remonte à l’époque des empires perse et ottoman, et ces deux pays jouent encore un rôle géopolitique de premier plan au Moyen-Orient. J’ai discuté avec Vahid Yücesoy, doctorant en sciences politiques à l’Université de Montréal et spécialiste de la politique iranienne et turque, des principaux enjeux politiques de ces pays, en particulier en ce qui concerne la viabilité démocratique et les droits de la personne.
La phrase prémonitoire de Gramsci résume la situation où nous nous trouvons aujourd’hui « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair obscur surgissent les monstres ». Cette situation donne une acuité aux défis de la construction démocratique y compris le débat incontournable sur ce que nous pouvons pour la commodité du langage, appelé laïcité.
En Irak, un mouvement de veuves refuse la division du pays sur des bases religieuses. Contre toute attente, il arrive à bâtir d’étonnantes alliances. On lui doit déjà plusieurs initiatives de réconciliation locales, et même quelques cessez-le-feu. Tout cela en restant soigneusement à distance du gouvernement irakien et de ses bailleurs de fonds américains.
APPUYEZ LA CAMPAGNE DES VEUVES IRAKIENNES EN FAISANT UN DON
Le parti Baas a exercé un pouvoir absolu pendant plus de trente ans. Beaucoup de gens, à l’étranger, considéraient l’Irak comme un pays laïque, voire « socialiste » entre guillemets. Mais ce n’était absolument pas le cas. Le régime de Saddam, le régime du Baas, était un système fasciste et nationaliste.
La nomination du pape Joseph Ratzinger a créé un certain émoi, voire un certain malaise, au sein de l’Église catholique. De nombreux fidèles s’expliquent difficilement l’élection, dans un monde en pleine mutation, d’un cardinal aux convictions « conservatrices » tant au plan religieux qu’au plan social. Cette nomination est encore plus mal accueillie au sein du courant dit de « la théologie de libération ».
« En tant que chrétien, j’accepte et respecte la décision des cardinaux. Mais il me sera difficile d’apprécier le nouveau pape, étant donné ses positions sur l’Eglise et le monde », déclare le Brésilien Leonardo Boff, l’un des principaux idéologues de la théologie de la libération, dans la Folha de São Paulo.
Recevez le bulletin mensuel gratuitement par courriel !
Votre soutien permet à Alternatives de réaliser des projets en appui aux mouvements sociaux à travers le monde et à construire de véritables démocraties participatives. L’autonomie financière et politique d’Alternatives repose sur la générosité de gens comme vous.
Vous pouvez :
514 982-6606
jda@alternatives.ca