Avec plus d’un million et demi de cas et plus de 100 000 décès recensés, les États-Unis paient un lourd tribut à la COVID-19. Mais la crise sanitaire révèle surtout un pays miné par les inégalités, profondément ségrégué, où le rêve américain ne semble plus qu’un lointain souvenir. Et si la première puissance mondiale entrait dans une phase d’appauvrissement généralisé sans précédent ?
Contrary to repeated mainstream claims that poverty is diminishing fast in the world, the coverage of the basic needs required to escape poverty is slowing down and even regressing in many places, says the 2008 Basic Capabilities Index (BCI) released by Social Watch, a network of more than 400 civil society organizations in 70 countries.
Nous avons puisé nos exemples aux quatre coins de la planète, au Nord comme au Sud. Nous les avons voulus aussi variés que possible. Les uns touchent des millions de citadins. Les autres concernent seulement quelques centaines de personnes. Et tous ne sont pas parfaits. Avec le recul, certains pourraient même se révéler de cuisants échecs. Mais l’ensemble donne un aperçu des efforts que déploie déjà l’humanité pour rendre les grandes villes plus « habitables ».
Pour l’auteur Mike Davis, l’actuelle explosion de la population urbaine constitue une époque cruciale de l’Histoire, au même titre que la révolution industrielle. Davis rappelle qu’en 2060, la population de la planète devrait atteindre 10 milliards de personnes. D’ici là, 95 % des nouveaux habitants de la planète naîtront dans une ville du Sud, et la majorité d’entre eux grandiront dans un bidonville.
On s’en doute, la mondialisation ne sert pas l’urbanisation dans les pays du Sud. Dans le numéro du printemps 2007 de la revue trimestrielle Alternatives Sud, six auteurs dissèquent les rapports complexes entre l’urbanisation et la mondialisation débridée dans les mégalopoles des pays en voie de développement.
Après plus de 15 mois de gestion d’une nouvelle équipe à la tête du pays, malgré une accalmie sécuritaire, la république d’Haïti semble plutôt basculer dans une situation de désespoir, caractérisée par une hausse du coût de la vie, notamment des prix des biens essentiels, une augmentation de la pression fiscale, une aggravation de la misère dans les sections communales, des difficultés pour les couches pauvres d’envoyer leurs enfants à l’école, une accélération de la dégradation de l’environnement.
Dans les Andes, le Machu Pichu, la célèbre « cité perdue des Incas », a échappé à la cupidité des Conquistadors espagnols. Il a résisté à des siècles d’abandon et aux assauts répétés de la jungle. Il a même tenu tête au terrible tremblement de terre du 16 août 2007. Mais pourra-t-il survivre au tourisme de masse ?
Sous les huit ponts qui chevauchent la rivière Rouge, habitent des dizaines de personnes issues principalement des communautés cris, métis ou inuits. À -50 degrés Celsius, « plusieurs meurent de froid », affirme Gilbert Vielfore, directeur général du centre Flavie-Laurent, un organisme qui vient en aide aux Winnipegois sans logis.
Depuis quelques années, le Maroc connaît des avancées démocratiques importantes. Amorcée à la fin du règne du roi précédent, Hassan II, cette transition a permis une libéralisation partielle de l’espace politique et le développement d’une société civile organisée et rebelle. Aujourd’hui, le roi Mohamed Vl semble vouloir accélérer le cours, alors que le problème de pauvreté croissante demeure entier.
Le 24 mars prochain, des mouvements sociaux du monde entier se réuniront au Pakistan, dans le cadre du Forum social mondial polycentrique. Après Bamako et Caracas, la grande famille altermondialiste s’arrête à Karachi pour faire le point. Pour le comité pakistanais qui organise le FSM, le défi est de taille. Le Pakistan est en effet au cœur d’une crise sans précédent.
Pour près de la moitié de la population en Argentine, la pauvreté et l’exclusion sociale sont des réalités, un espace hostile et étouffant dans lequel il faut trouver chaque jour comment survivre jusqu’au lendemain. L’éclatement, en décembre 2001, d’une profonde crise en Argentine témoigne que ce grand pays d’Amérique du sud ne fait pas exception. Selon l’Institut national de Estadisticas y Censos, entre octobre 1998 et mai 2002, le nombre d’individus dits « pauvres » a augmenté de 7 millions de personnes pour atteindre près de 19 millions de personnes. Celui de personnes dites « indigentes » a quant à lui grimpé à 4,6 millions et ce fléau terrorise plus de 7 millions d’Argentines et Argentins.
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