Voir également : "Droits humains"
Depuis quelques années, douze millions de paysans sans terre sont venus s’entasser dans les bidonvilles qui encerclent la capitale égyptienne et les autres grandes villes du pays. Déjà que Le Caire comptait plus de dix millions d’habitants, on imagine l’engorgement, la pression, les tensions et toutes les dérives que cela peut provoquer.
Alors que les négociations se poursuivent concernant le plan de paix proposé par la communauté internationale, les rebelles gagnent du terrain en Haïti et s’emparaient dimanche de la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien. Un large secteur de la population assiste, impuissant, à cette catastrophe où nous a conduit le pourrissement de la situation politique. Une conséquence directe de la répression imposée par Aristide, qui ouvre ainsi grandes les portes à des représentants d’un ordre que nous voulions révolu.
Le statut d’allié d’une superpuissance n’est pas nécessairement de tout repos. La Turquie vient d’en faire la preuve. En votant fin septembre une résolution autorisant l’envoi de 10 000 soldats en Irak, à la demande expresse du régime de George Bush, le gouvernement turc a réussi, d’un seul coup, à dresser contre lui l’immense majorité de sa population.
Écoles fermées pour manque de personnel, inflation frisant les 300 %, liberté syndicale abolie, risques environnementaux sous-estimés… La liste de doléances des citoyens tchadiens ne cesse d’augmenter concernant le méga-projet pétrolier Tchad-Cameroun. Exécutée par un consortium dirigé par Esso, la construction de cet oléoduc a pourtant été financée par un programme de « réduction de la pauvreté » de la Banque mondiale. Portrait du plus important projet pétrolier en cours sur le continent africain.
A l’heure des comptes de la guerre en Irak, l’administration Bush aurait dû se préparer à verser des milliards de plus pour le nettoyage des résidus toxiques engendrés par sa façon de faire la guerre, en particulier l’usage largement répandu des armes à fragmentation et de l’uranium appauvri. Les conséquences de l’utilisation de ces armes controversées se feront ressentir longtemps encore après que les tirs aient cessé, faisant payer un lourd tribut aux imprudents et aux enfants, empoisonnant l’eau et l’air.
Throughout Morocco this feeling is popular: helplessness tempered with patience. Though Morocco is almost as far from Iraq as it is from the US, Arab heritage binds the two peoples. "We’re not for Saddam. We’re with the Iraqi people." It’s a sentiment that tens of millions of people around the world have expressed, in one way or another, and then realised that there is nothing to do but wait, and hope.
Irak, 20 mars 2003 - En tant normal, la ville d’Erbil dans le Kurdistan irakien compte 300 000 personnes. Hier, Erbil était tristement silencieuse et déserte. Au sud de la ville, des rangées de véhicules de toutes sortes, allant des BMW flambant neuves aux wagons de fermes tirés par de vieux tracteurs, fuyant la ville pour les zones rurales, jugées plus sécuritaires. Des deux côtés de la route, des abris improvisés faits de tentes, d’autobus, de voitures, de wagons ou de plastique, se dressent à côté des villages.
Les Territoires occupés connaissent leur pire crise depuis que l’armée israélienne a réoccupé la Cisjordanie et la bande de Gaza, en mars 2002. Au cœur de ce conflit, le peuple palestinien est pris en otage, comme l’ont expliqué Khaula Manson et Nevien Abu Saleem lors de leur passage à Montréal. Deux femmes, une même réalité : l’occupation israélienne, omniprésente dans chaque aspect de leur vie.
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