Voir également : "Néolibéralisme", "Libre-échange", "Commerce" et "Économie"
Le Cycle de Doha, c’est la tentative ratée de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de faire croire aux dirigeants du tiers-monde que l’ouverture tous azimuts de leurs marchés aux produits, services et capitaux des pays riches est synonyme de développement. Mais cette fois, ces dirigeants, auparavant si dociles, ont refusé d’avaler la couleuvre.
Ce livre constitue un avertissement. Le cri d’alarme d’une figure emblématique de la gauche canadienne-anglaise : le Canada tel que nous le connaissons est menacé. Au rythme où vont les choses, explique Maude Barlow, sa souveraineté ne sera bientôt plus qu’un vain mot. En fait, le pays échappe tout doucement à ses citoyens, laminé par la montée inexorable de la droite religieuse, grignoté par les pressions exercées d’un monde des affaires qui veut gommer les différences avec l’Amérique néoconservatrice de George W. Bush et Cie.
Depuis la mi-janvier, une quarantaine de producteurs de cidres, vins et autres hydromels du Québec ont perdu leur droit de vente à la Maison des vins et des boissons artisanales du Québec, située au Marché Jean-Talon. La nouvelle interdiction émise par la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ), qui met subitement fin à une pratique autorisée depuis 1998, relance le débat sur le manque de volonté politique de soutenir cette industrie florissante, dans un contexte de mondialisation marchande fort peu favorable.
En se joignant à d’autres organisations commerciales de 15 pays différents qui soutiennent la même cause, le groupe devrait demander aux représentants du commerce à l’OMC de diminuer les barrières commerciales agricoles, notamment les tarifs douaniers. Il voudrait aussi que l’OMC mette des bâtons dans les roues des pays qui soulèveraient des litiges sur la sécurité alimentaire, ce qui pourrait fermer provisoirement les frontières aux produits comme le poulet ou le soja.
Comment enseigner aux enfants palestiniens les valeurs de respect, de démocratie et de justice alors que le peuple vit sous oppression ? Comment encourager les jeunes à continuer leurs études alors qu’un Mur les empêche d’atteindre leurs établissement scolaire ? Comment les éducateurs peuvent-ils arriver à faire la promotion de la paix dans un contexte de violence inouïe ?
La cinquième conférence de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Cancun a échoué à trouver un compromis sur les deux grands volets qu’elle devait aborder. D’abord l’ouverture de négociations sur l’investissement, la transparence des marchés publics, la concurrence et la facilitation des échanges. Les pays riches se sont heurtés à l’opposition des autres, qui refusaient d’inscrire ces discussions au programme du cycle actuel, qui doit finir en décembre 2004. La proposition de l’Europe de s’en tenir à deux thèmes a été repoussée par les pays les plus mobilisés, l’Inde, la Malaisie et les PMA (pays les moins avancés).
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