Liban

Depuis le 4 août, le Liban n’est plus le même. C’est un pays durement affecté, en lambeaux, en débris. Les terribles explosions dans le port de Beyrouth, capitale libanaise, ont causé la mort de 200 personnes, fait plus de 6000 blessé·es et une destruction d’immeubles s’élevant à plus de 85 000 logements et commerces abîmés. Tous les Libanais·es ont perdu quelque chose, le trauma est collectif et cette catastrophe est une cicatrice de plus dans la mémoire de cette ville depuis longtemps défigurée par guerres et ruines, ville meurtrie s’il en est. La vie politique du Liban était déjà fortement éprouvée par une économie ravagée par une crise sévère, la plus importante depuis des décennies, et par un mécontement profond et une perte de confiance de la population face au gouvernement. Le Journal des Alternatives a réalisé une entrevue avec Myra Abdallah, de la Fondation arabe pour les libertés et l’égalité (AFE), qui nous parle de la colère ambiante face à l’incurie des pouvoirs en place et témoigne de la dernière année en termes de soulèvements populaires et de mobilisation citoyenne.

Depuis le 17 octobre, le Liban est agité par un soulèvement populaire sans précédent contre le régime confessionnel, corrompu et inégalitaire. Face à cette crise, le premier ministre, Saad Hariri s’est vu obligé de donner sa démission.

Another American humiliation. The Shia gunmen who drove past my apartment in west Beirut yesterday afternoon were hooting their horns, making V-signs, leaning out of the windows of SUVs with their rifles in the air, proving to the Muslims of the capital that the elected government of Lebanon has lost.

On Wednesday, 20 February 2008, we spoke with Nahla Chahal at her office in Paris, France. Nahla is an author, journalist, researcher and columnist at the al-Hayat pan-Arab daily newspaper. During the 1970s, she was one of the leaders of the Organization of Communist Action of Lebanon (OACL) and a participant in the Lebanese Communist Party. She is currently president of the Arab Women Researchers Association and Coordinator of the International Civil Campaigns for the Protection of the Palestinian People (CCIPPP). We discussed the current social and political situation in (...)

En collaboration avec le FMAS et les partenaires d’AlterInter, Alternatives appuie la mise en place du Portail Internet E-Joussour.net pour contribuer à la participation accrue des mouvements sociaux des régions Maghreb/Machrek lesquels proposent des analyses et alternatives citoyennes sur les phénomènes politiques qui les concernent.

L’armée libanaise ressert l’étau sur le camp de réfugiés palestiniens de Nahr Al-Bared au nord du Liban, officiellement pour en éradiquer un groupuscule aux motivations obscures, Fatah-Al Islam. Mais dans les faits, il y a des mois que les protagonistes libanais de la guerre de l’été 2006 s’apprêtaient à en découdre.

Ce livre panoramique, rédigé par deux des meilleurs experts français sur le Liban, parcourt les diverses dimensions de la guerre survenue l’été dernier. Pendant 33 jours, en effet, l’armée israélienne s’est efforcée de renvoyer le Liban « 25 ans en arrière », selon l’expression des généraux israéliens qui ont été responsables de l’opération.

Depuis des semaines, Beyrouth vit dans un labyrinthe de tensions et de rumeurs. Des manifestations immenses se succèdent, les unes organisées par les partisans du gouvernement, les autres par l’opposition, dont le pôle dominant demeure le Hezbollah. Devant le siège du Parlement, des milliers de personnes réclament en permanence la constitution d’un gouvernement d’unité nationale.

Le premier ministre israélien vient d’annoncer la constitution d’une commission d’enquête indépendante sur la guerre au Liban. Ce faisant, il reconnaît le bien-fondé de l’exigence populaire d’une enquête sérieuse sur les causes de l’échec flagrant de l’opération militaire menée pendant 33 jours au Liban par l’armée israélienne. Pourtant, les 60,000 manifestants qui, à l’appel de divers groupes de réservistes, se retrouvaient la semaine dernière sur la place Rabin à Tel Aviv ne seront pas satisfaits : ils exigent, et avec eux la grande majorité des citoyens israéliens, une « commission d’enquête (...)

La résolution de l’ONU est un prix de consolation pour le régime Olmert dont l’échec au Liban déjoue le plan de match élargi israélo-américain pour la région.

Tout le monde en convient, l’armée israélienne a perdu la guerre des 33 jours. Et ce, en dépit de son incroyable supériorité en armements et de ses dizaines de milliers de soldats. Pourtant, les observateurs, israéliens notamment, avaient averti que le Hezbollah disposait d’une infrastructure sophistiquée et de combattants redoutables. On ne les a pas écoutés. Pourquoi ? C’est admis en Israël, le groupe dirigeant actuel autour d’Olmert ne brille pas par son intelligence. La pitoyable prestation du ministre de la Défense et chef du parti Travailliste, Amir Peretz, s’est ajoutée à la médiocre (...)

Quatre jours avant les débuts de l’offensive israélienne, Khadige Awada quitte Montréal pour le Liban. Avec ses deux fils, elle part rejoindre son époux, Ahmed Awada et ses trois autres enfants, en vacances depuis quelques semaines dans le sud du pays. Ce n’est qu’à la suite du massacre de Cana, lors d’une trêve de 48 heures, qu’ils pourront quitter le Liban, amaigris et traumatisés. Alternatives les a rencontrés.

The Israeli war against Lebanon and Palestine, euphemistically depicted as “self-defense” against Hezbollah and Hamas, is simultaneously an Israeli war for domination, and a regional war to “remap” the contemporary Middle East. In this context it is as much a US as an Israeli war. The immediate trigger has its roots in the extraordinarily hypocritical US-led boycott and international sanctions against the Palestinians that started after the democratic election of the Hamas-led Palestinian Authority government in January 2006. And beyond the specific trigger, this new war was set in (...)

Suite à une opération militaire menée de main de maître par l’organisation libanaise de résistance nationale Hezbollah, et la capture de deux prisonniers de guerre, l’armée israélienne a bombardé la capitale libanaise et de nombreux autres sites au sud du Liban. À l’heure où sont écrites ces lignes, le gouvernement israélien est en train de discuter de l’opportunité d’envahir le territoire libanais pour une opération de longue durée.

What is the situation in Lebanon after the assassination of [former Prime Minister Rafik] Hariri? The assassination resulted in the intensification of the campaign by the USA and France against the Syrian presence and influence in Lebanon. This pressure was able to base itself on the mass mobilisation inside Lebanon, which forced the withdrawal of Syrian troops. The main focus now is on a UN investigation led by Detlef Mehlis. Mehlis is targeting the Syrian regime and the Syrian-backed Lebanese president, Emile Lahoud. The US and France became more involved in Lebanon after (...)

Depuis la publication du rapport de l’envoyé spécial de l’ONU Detlev Mehlis, la Syrie est sur la brèche. Le 15 décembre prochain selon les termes de la résolution 1636 de l’ONU, la Syrie doit répondre aux exigences du Conseil de sécurité et fournir toute l’information relative à l’attentat contre l’ex-Premier Ministre libanais Rafik Hariri. Jusqu’à maintenant cependant, le gouvernement de Bashar al-Assad semble assez récalcitrant.

Histoire de la Grande Maison est le premier roman de Charif Majdalani, qui aujourd’hui dirige le Département de lettres françaises de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, après quelques études dans le sud de la France. Un premier roman qui n’a de premier que le rang tant il est accompli, abouti. Ce roman de Madjalani est un très grand récit, comme on n’en trouve peu de nos jours dans la littérature française. Une histoire, une véritable histoire, avec des personnages, de l’action, une trame historique, un début, un dénouement, un épilogue. L’histoire d’une maison, celle d’une famille, d’un (...)
« Nous exigeons de nos gouvernements plus de démocratie. Mais peut-être faudrait-il que les sociétés se démocratisent aussi. Les femmes, malgré les apparences de liberté ou d’égalité, sont soumises au Liban au diktat des hommes et des différents clergés, qu’ils soient musulmans ou chrétiens. » Pour Joumana Mehré, vice-présidente de l’association libanaise des femmes démocrates, un regroupement de plusieurs associations indépendantes, c’est la société avec ses mentalités machistes et sexistes qui laisse aux tribunaux religieux le soin d’établir le statut de la femme, et donc sa condition. C’est la (...)

At midnight on April 13, ringing church bells and the call to prayer echoed across Beirut. These haunting sounds intermingled over Martyrs’ Square, the unfinished main plaza of old Beirut where thousands of Lebanese have been mixing, day and night, since the assassination of former Prime Minister Rafiq al-Hariri in mid-February.

Le 24 mars les enquêteurs ont remis leurs conclusions sur l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri. Mais ils ne sont toujours pas prêts de démêler l’écheveau des responsabilités.

Liban

Miriam FAHMY, 28 avril 2005
Le Liban est un pays du Proche-Orient. D’une superficie de 10 400 kilomètres carrés, il est délimité à l’ouest par la mer Méditerranée, à l’est par la Syrie et au sud par Israël. Sa capitale est Beyrouth. L’arabe est la langue officielle et la seconde langue, le français, est comprise de plus de la moitié de la population. Le Liban compte presque 4 millions d’habitants, dont une très forte proportion d’immigrants syriens (1 million) et une présence palestinienne de 500 000 habitants. La population est musulmane et chrétienne. Quelques dates : 1943 : Le Liban obtient son indépendance de (...)

In what is being called the "cedar revolution," demonstrators in Beirut brought down the pro-Syrian government at the end of February and forced Damascus to announce the withdrawal of its 14,000 troops from Lebanon.

Pour le Président Bush, ils sont plus dangereux qu’Al-Qaeda. Pour l’opinion publique occidentale, ce sont des terroristes. Plus récemment, ils sont présentés comme des larbins de Damas et de Téhéran.

The continuing signs of ferment in evidence in the streets of Beirut are being heralded in the US as signs that "another Middle East domino is falling." The Bush Administration has been quick to latch on to the demonstrations as a validation of the President’s democracy campaign.

La tempête politique déclenchée par l’assassinat de l’ancien Premier Ministre Rafik Hariri et qui vient de déboucher sur la démission du gouvernement libanais dirigé par Omar Karameh peut-elle ramener la paix et la démocratie au Liban et en Syrie ?

L’assassinat de l’ancien premier ministre libanais, Rafik Harari, risque de relancer la tension au Liban et en Syrie. Avant même que l’on sache qui est responsable, Damas est pointée du doigt par diverses capitales, dont Washington. Depuis sa réélection, le président Bush a averti à plusieurs reprises que la Syrie était dans sa ligne de mire, la qualifiant de pays de l’« axe du mal ».

Une mobilisation populaire contre la déportation des réfugiés palestiniens du Canada.

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