Depuis le 4 août, le Liban n’est plus le même. C’est un pays durement affecté, en lambeaux, en débris. Les terribles explosions dans le port de Beyrouth, capitale libanaise, ont causé la mort de 200 personnes, fait plus de 6000 blessé·es et une destruction d’immeubles s’élevant à plus de 85 000 logements et commerces abîmés. Tous les Libanais·es ont perdu quelque chose, le trauma est collectif et cette catastrophe est une cicatrice de plus dans la mémoire de cette ville depuis longtemps défigurée par guerres et ruines, ville meurtrie s’il en est. La vie politique du Liban était déjà fortement éprouvée par une économie ravagée par une crise sévère, la plus importante depuis des décennies, et par un mécontement profond et une perte de confiance de la population face au gouvernement. Le Journal des Alternatives a réalisé une entrevue avec Myra Abdallah, de la Fondation arabe pour les libertés et l’égalité (AFE), qui nous parle de la colère ambiante face à l’incurie des pouvoirs en place et témoigne de la dernière année en termes de soulèvements populaires et de mobilisation citoyenne.
Another American humiliation. The Shia gunmen who drove past my apartment in west Beirut yesterday afternoon were hooting their horns, making V-signs, leaning out of the windows of SUVs with their rifles in the air, proving to the Muslims of the capital that the elected government of Lebanon has lost.
En collaboration avec le FMAS et les partenaires d’AlterInter, Alternatives appuie la mise en place du Portail Internet E-Joussour.net pour contribuer à la participation accrue des mouvements sociaux des régions Maghreb/Machrek lesquels proposent des analyses et alternatives citoyennes sur les phénomènes politiques qui les concernent.
L’armée libanaise ressert l’étau sur le camp de réfugiés palestiniens de Nahr Al-Bared au nord du Liban, officiellement pour en éradiquer un groupuscule aux motivations obscures, Fatah-Al Islam. Mais dans les faits, il y a des mois que les protagonistes libanais de la guerre de l’été 2006 s’apprêtaient à en découdre.
Ce livre panoramique, rédigé par deux des meilleurs experts français sur le Liban, parcourt les diverses dimensions de la guerre survenue l’été dernier. Pendant 33 jours, en effet, l’armée israélienne s’est efforcée de renvoyer le Liban « 25 ans en arrière », selon l’expression des généraux israéliens qui ont été responsables de l’opération.
Depuis des semaines, Beyrouth vit dans un labyrinthe de tensions et de rumeurs. Des manifestations immenses se succèdent, les unes organisées par les partisans du gouvernement, les autres par l’opposition, dont le pôle dominant demeure le Hezbollah. Devant le siège du Parlement, des milliers de personnes réclament en permanence la constitution d’un gouvernement d’unité nationale.
Quatre jours avant les débuts de l’offensive israélienne, Khadige Awada quitte Montréal pour le Liban. Avec ses deux fils, elle part rejoindre son époux, Ahmed Awada et ses trois autres enfants, en vacances depuis quelques semaines dans le sud du pays. Ce n’est qu’à la suite du massacre de Cana, lors d’une trêve de 48 heures, qu’ils pourront quitter le Liban, amaigris et traumatisés. Alternatives les a rencontrés.
Suite à une opération militaire menée de main de maître par l’organisation libanaise de résistance nationale Hezbollah, et la capture de deux prisonniers de guerre, l’armée israélienne a bombardé la capitale libanaise et de nombreux autres sites au sud du Liban. À l’heure où sont écrites ces lignes, le gouvernement israélien est en train de discuter de l’opportunité d’envahir le territoire libanais pour une opération de longue durée.
Depuis la publication du rapport de l’envoyé spécial de l’ONU Detlev Mehlis, la Syrie est sur la brèche. Le 15 décembre prochain selon les termes de la résolution 1636 de l’ONU, la Syrie doit répondre aux exigences du Conseil de sécurité et fournir toute l’information relative à l’attentat contre l’ex-Premier Ministre libanais Rafik Hariri. Jusqu’à maintenant cependant, le gouvernement de Bashar al-Assad semble assez récalcitrant.
At midnight on April 13, ringing church bells and the call to prayer echoed across Beirut. These haunting sounds intermingled over Martyrs’ Square, the unfinished main plaza of old Beirut where thousands of Lebanese have been mixing, day and night, since the assassination of former Prime Minister Rafiq al-Hariri in mid-February.
L’assassinat de l’ancien premier ministre libanais, Rafik Harari, risque de relancer la tension au Liban et en Syrie. Avant même que l’on sache qui est responsable, Damas est pointée du doigt par diverses capitales, dont Washington. Depuis sa réélection, le président Bush a averti à plusieurs reprises que la Syrie était dans sa ligne de mire, la qualifiant de pays de l’« axe du mal ».
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