Institutions internationales

Depuis plus de 30 ans, le Fonds monétaire international (FMI) impose des politiques d’ajustement structurel (coupes drastiques dans les dépenses sociales, privatisations, « flexibilisation » du marché du travail, etc.) à la grande majorité des pays dits en développement (PED). De l’aveuglement… L’objectif principal affiché est d’assainir les finances publiques afin de repartir sur de « bonnes bases ». Les résultats ont été dramatiques. La pauvreté, l’exclusion sociale et les inégalités ont explosé, tandis que le problème de la dette s’est aggravé. La dette des PED a été multipliée par quatre entre (...)
Depuis une quinzaine d’années, l’Organisation des Nations Unies (ONU) et ses institutions dérivées sont infiltrées par les grandes industries et leurs lobbyistes. Des sociétés multinationales telles qu’ExxonMobil, Shell, Total, Roche, Vala SA, Barrick Gold Corp et Monsanto, copinent avec les institutions démocratiques internationales pour que les agendas politiques de ces instances et des gouvernements soient tournés en leur faveur. Aucune volonté de protéger les intérêts des droits humains et environnementaux ne les anime. C’est ce que nous apprennent deux récentes études, celle de (...)

Le ministre de la Culture du Brésil et chanteur très connu, Gilberto Gil, expose sa vision de l’internet et le rôle des nouvelles technologies pour démocratiser la culture.

Pour l’auteur Mike Davis, l’actuelle explosion de la population urbaine constitue une époque cruciale de l’Histoire, au même titre que la révolution industrielle. Davis rappelle qu’en 2060, la population de la planète devrait atteindre 10 milliards de personnes. D’ici là, 95 % des nouveaux habitants de la planète naîtront dans une ville du Sud, et la majorité d’entre eux grandiront dans un bidonville.

Après plus de 15 mois de gestion d’une nouvelle équipe à la tête du pays, malgré une accalmie sécuritaire, la république d’Haïti semble plutôt basculer dans une situation de désespoir, caractérisée par une hausse du coût de la vie, notamment des prix des biens essentiels, une augmentation de la pression fiscale, une aggravation de la misère dans les sections communales, des difficultés pour les couches pauvres d’envoyer leurs enfants à l’école, une accélération de la dégradation de l’environnement.

THE military in Myanmar looks firmly in command, having crushed the democratic protests led by monks. This is not for the first time that monks have raised their voice against a repressive state and this is also not for the first time that the state has prevailed. In fact, this has happened throughout the political history of Myanmar.

Le 13 septembre dernier, après plus de vingt années de négociations houleuses, l’Assemblée générale des Nations unies procédait à l’adoption de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. En votant contre la Déclaration aux côtés des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, le gouvernement conservateur prouvait que les vestiges d’une marginalisation historique étaient encore bien présents.

New Delhi- 25 September - The four day Independent Peoples Tribunal (IPT) on the World Bank in India concluded here today hearing numerous depositions indicting the Bank’s policy and project interventions in India. Over six hundred people from communities, social movements, research institutes, NGOs and universities attended the proceedings. The Tribunal, supported by the Jawaharlal University’s Teachers Association and Students’ Union was held in the university premises.

New York, September 13th 2007 - The General Assembly adopted a landmark declaration outlining the rights of the world’s estimated 370 million indigenous people and outlawing discrimination against them - a move that followed more than two decades of debate.

Repression against Zimbabwe’s political and civil society opposition has intensified in recent weeks, apparently at the behest of president Robert Mugabe, to the point that Southern African neighbors have taken notice.

Au cours des prochaines semaines, les Nations unies approuveront vraisemblablement l’indépendance du Kosovo. Il n’y a pas si longtemps, la nouvelle aurait été accueillie comme une catastrophe. Aujourd’hui, il n’est plus rare d’entendre dire que l’indépendance de la province serbe à majorité albanaise pourrait contribuer à pacifier la région.

Un peu partout à travers le monde, des murs ont été érigés pour séparer les peuples. Certains font les manchettes. D’autres font rarement parler d’eux. C’est le cas du mur érigé par le Maroc au Sahara occidental.

Iranian Government gears up for political show of strength
People support nuclear right, but also favour dialogue, compromise

The 2007 WSF is seen as a major step forward a new spirit of global solidarity between trade unions and other organizations active within labour and other social movements.

Melé est chanteuse de bar. Son mari Chaka est sans emploi. La cour qu’ils partagent avec d’autres familles est la scène d’un procès inusité : la Banque mondiale est au banc des accusés, et de simples citoyens maliens sont appelés à la barre. « Pourquoi, quand je sème, je ne récolte pas ? Pourquoi, quand je récolte, je ne mange pas ? », demande au juge le paysan Zugué Bamba. Avec Bamako, le réalisateur Abderrahmane Sissako (La vie sur terre) dresse un portrait accablant des problèmes de sous-développement de l’Afrique. Pour les témoins amenés à comparaître, une cause est commune : la dette, qui (...)

Le 16 mars dernier s’ouvrait en grandes pompes à Mexico le IVe Forum mondial de l’eau. Organisée par le Conseil mondial de l’eau, think tank lié à la Banque mondiale et financé par les transnationales de l’eau, cette grande conférence « privée » se donne toutes les apparences d’une conférence des Nations Unies. Pourtant, le CME a un objectif politique bien précis : faire advenir un monde où la gestion de l’eau, conçue comme un bien économique, serait entièrement prise en charge par le marché.

Vaste pays d’Afrique de l’Ouest, le Niger est l’une des victimes emblématiques des politiques d’ajustement structurel conduites par les institutions financières internationales. Sous l’impulsion de ces dernières, la pauvreté et la misère ont enregistré un bond prodigieux en l’espace d’une vingtaine d’années. Les services publics, que ce soit en matière de santé ou d’éducation, ne sont plus assurés correctement. Depuis le début des années 1980, la part des dépenses publiques consacrées à ces secteurs ne fait que décliner, alors que le service de la dette extérieure engloutit une part importante du (...)

L’année 2005 fut des plus difficiles pour le président tchadien, Idriss Déby. Les défections au sein de son parti, de son gouvernement et de l’armée se multiplient. Certains d’entre eux ont formé plusieurs groupes rebelles bien armés, stationnés aux limites du Darfour. Et, dernier coup dur, Déby a perdu les derniers versements du projet pétrolier financé par la Banque mondiale, totalisant 124 millions (dollars US), après avoir modifié dans la controverse la loi sur l’utilisation des revenus pétroliers.

Exactly how much wealth does Africa lose every year? Third World repayments of $340 billion each year flow northwards to service a $2.2 trillion debt, more than five times the G8’s development aid budget, notes Patrick Bond. In addition Africa’s citizens experience depletion of assets like forests and mineral resources, and suffer the impact of pollution as a result of mining. In this context, Bond argues that those who claim international integration can enrich Africa are wrong.

Le IVe Sommet des Amériques aura lieu les 4 et 5 novembre 2005 en Argentine à Mar del Plata. Réunissant les 34 chefs d’États des Amériques élus démocratiquement, ce Sommet cherchera - théoriquement du moins - à symboliser une avancée majeure dans les politiques visant à améliorer la qualité de vie des peuples de l’hémisphère. Sur le thème de « créer des emplois pour combattre la pauvreté et renforcer la gouvernance démocratique », les dirigeants des Amériques vont alors tenter de définir des politiques hémisphériques allant dans ce sens, l’aura de la ZLÉA moribonde les inspirant sûrement.

La « conférence des donateurs » programmée depuis 2002 par l’Union européenne vient d’être cancellée, soi-disant parce qu’elle « n’est plus nécessaire ».

Chose du passé, l’ajustement structurel ? Certes le terme, largement discrédité à la suite d’intenses luttes menées au Sud comme au Nord, n’apparaît plus dans le jargon officiel des instances financières internationales. Les politiques, elles, supposément vouées à redresser l’économie et les services publics des États en développement à coups de grands virages néolibéraux, ne cessent pourtant de réapparaître en filigrane des nombreux plans de « réduction de la pauvreté ». Ces derniers sont aujourd’hui mis de l’avant par les bailleurs de fonds, par l’entremise de stratégies « nationales », afin d’en (...)

« Afrique esclavagisée, colonisée, martyrisée, dévalisée ! Ainsi donc, l’Afrique doit du fric ! » Sur la scène du Spectrum de Montréal, le militant reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly rappelait à la foule qu’après toutes ces insultes globales, le peuple africain doit encore et toujours consacrer une grande partie de ses capitaux au service du remboursement de la dette. Malgré l’ensemble des maux qui affligent le continent - et, surtout, le fait que cette dette a été, intérêts obligent, remboursée plus de trois fois déjà - l’Afrique doit du fric. Encore et encore.

Des représentants de campagnes venus des cinq continents, réunis à Edimbourg, déclarent que les propositions du G8 en matière de réduction de la dette sont insuffisantes et qu’elles sont soumises à conditions. Sous la pression des campagnes, le G8 a élaboré une nouvelle proposition d’annulation de dettes. Les représentants de ces campagnes considèrent que cette proposition va plus loin que les précédentes mais qu’elle ne constitue en rien une solution globale au problème de la dette, comme le prétend le G8. Elle ne reléguera pas la pauvreté à l’Histoire. La proposition concerne seulement un (...)
Le 7 juin 2005, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre britannique Tony Blair, George W. Bush déclarait : « Nos pays travaillent sur une proposition qui éliminera 100 % de la dette des pays les plus pauvres ». Quatre jours plus tard, les ministres des Finances des pays du G8 annonçaient à Londres un accord qualifié d’historique : l’effacement de la dette détenue par 18 pays pauvres envers la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds monétaire international (FMI), soit 40 milliards de dollars. A terme, 20 autres pays pourraient en bénéficier, portant le (...)

La nomination à la tête de la Banque mondiale d’un des principaux architectes de la guerre en Irak, le « néconservateur » Paul Wolfowitz est une occasion de réfléchir sur qui ceux qui dirigent les institutions multilatérales, comment ils sont désignés et quelle est leur orientation.

Les 15 pays membres de la Communauté des Caraïbes (la CARICOM) ne s’entendent pas sur la question de la réintégration d’Haïti au sein de la communauté régionale. Une impasse de plus pour Haïti, au moment où des mécanismes fragiles de redressement de la paix, de la démocratie et de la sécurité sont mis en place par diverses organisations multilatérales. La sortie de la crise haïtienne s’en voit davantage compromise.

La dette odieuse est une dette contractée par un régime despotique pour des objectifs étrangers aux intérêts de la Nation, aux intérêts des citoyens. A la chute d’un tel régime, les créanciers ne peuvent exiger des remboursements que du despote déchu. Cette doctrine s’est appliquée à plusieurs reprises de l’histoire des deux derniers siècles. Une présentation non exhaustive des cas où cette doctrine a été utilisée figure dans un livre que le CADTM vient d’éditer récemment (50 Questions / 50 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, p 163 à 169 et p. 184 à 187).

La raison d’être de la Banque mondiale, selon ses propres mots, est la réduction de la pauvreté durablement. Pourtant, alors que la Banque tente pour la soixantième année de son existence de promouvoir la notion de « développement », les pauvres, de la plupart des pays tributaires de la Banque, vivent dans des conditions pires qu’il y a une quinzaine d’années.

Hôte du prochain sommet du G8, M. Chrétien s’est donné pour priorité de s’assurer que le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) y soit entériné. Humanisme diplomatique ou défense d’intérêts corporatifs ?

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