Chronique Ariane Émond
L’avenir se décide, et se dessine, en ville. Pas juste parce que plus de 85 % de la population y vit déjà, et que la force du nombre en impose toujours. Surtout parce que les rapports de force et de solidarité se tissent souvent sur le terrain de jeux urbain : au conseil d’administration des entreprises, dans les officines gouvernementales, au cœur des regroupements associatifs, dans les universités et autres grands forums où l’on brasse des idées, analyse le présent et tire parfois les leçons pour demain.
Je me réjouis de ce qui est en train de s’amorcer, ces jours-ci, autour de la commission Taylor-Bouchard. Thérapie collective, remise en questions musclée, « tempête de cerveaux » ? Nous aurons un peu de tout cela sans doute. Mais une chose est sûre : le temps est largement venu de chercher ensemble les remèdes à ce malaise qualifié d’identitaire.
À le voir danser sur scène, on s’enthousiasme, mais lorsqu’il s’empare du micro, on craque. José Luis Perez nous transmet sa passion pour le flamenco, une tradition culturelle de son pays natal, l’Espagne. C’est à travers cet art qu’il a réussi à intégrer son identité québécoise à ses origines espagnoles.
Deux jeunes femmes, complices et amies, ont cherché à s’intégrer dans leur culture d’accueil par le biais d’une des traditions les plus chères à l’Asie : le rituel du thé. Baptisé tout simplement O-Cha-I - thé dans différentes langues - , le salon de thé est niché dans un sous-sol aux murs de pierres qui baigne dans les envoûtantes effluves de chai. Quand la tradition devient le prétexte d’un lieu d’échanges…
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