Il y a dix mois, à Porto Alegre, Hugo Chavez Frias invitait le mouvement altermondialiste à construire le « socialisme du XXIe siècle ». En juillet dernier, il recevait au palais présidentiel le directeur de la revue chilienne Punto Final Manuel Cabieses pour lui accorder une remarquable interview qui permet de mieux comprendre ce président controversé et son évolution politique.
There has been considerable debate on the left in North America about the current situation in Haiti. As part of this debate, there have been accusations that those of us critical of Aristide have somehow sold out to the forces of evil. The situation in Haiti is dire and deserves a serious debate rather than accusations and counter accusations.
D’ici quelques semaines, la population irakienne sera appelée par referendum à voter sur le projet de constitution. Selon le militant de gauche irakien Salam Ali, de passage à Montréal dans le cadre des journées d’Alternatives, le projet actuel n’est pas vraiment acceptable du point de vue de la démocratie et des droits de la personne.
Le 30 juillet, la mort
« accidentelle » de John
Garang, leader emblématique
du Soudan-Sud, moins d’un mois
après son investiture comme
vice-président du Soudan,
plonge le pays dans une période
de violents affrontements
intercommunautaires qui opposent
les populations négro-africaines
aux Arabes. Et voilà que
l’angoisse de la reprise de l’une
des plus longues guerres civiles de
notre époque ressurgit.
Depuis quelques mois, les accusations pleuvent à l’effet que le Parti des travailleurs (PT) brésilien aurait mis en
place un système de fi nancement secret de certaines personnalités politiques. Pour les membres du PT et les
mouvements sociaux qui l’appuient, ces pratiques, si elles s’avéraient prouvées, sont condamnables. « Nous avons
promis de gouverner autrement », entend-on dire souvent. Pour autant, cela ne doit pas occulter le fait que derrière
ces allégations se cache aussi une stratégie de la droite brésilienne qui cherche à reconquérir le pouvoir lors des
prochaines élections présidentielles de 2006.
Le Vénézuela est apparu pendant longtemps comme un paradoxe. D’une part, le pays était gouverné par une petite élite au contrôle du secteur public et du secteur privé. D’autre part, c’était un pays démocratique avec un Parlement élu et composé essentiellement par deux grands partis qui alternaient au pouvoir. Cette démocratie vénézuélienne faisait contraste avec de nombreux pays d’Amérique latine dominés par les militaires.
La Bolivie, ce pas le plus pauvre de l’Amérique du Sud, est traversée d’une crise politique qui ne cesse de s’amplifier depuis les dernières années. La population est en rébellion permanente, les gouvernements se disent incapables de gouverner. Mais à travers tout cela se profile une alternative autour du Mouvement vers le socialisme, le MAS.
Les récents événements à Andijan, une des principales villes de la Vallée de Ferghana en Ouzbékistan, s’inscrivent dans un contexte où les habitants de la région ont été systématiquement marginalisés par le gouvernement. Cette exclusion sociale sera-t-elle le point d’ancrage d’une autre révolution ou, pire, d’une guerre civile ? Un tel dénouement est difficile à prévoir. Toutefois, il est clair que le président Karimov est responsable de la tourmente actuelle.
Après cinq années de pouvoir, le régime de Vladimir Poutine demeure le sujet des interprétations les plus diverses. Alors que certains observateurs y voient une administration semi-coloniale au service des intérêts occidentaux, d’autres y perçoivent un gouvernement poursuivant une stratégie nationaliste adroite en vue d’une renaissance géopolitique de la Russie.
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