Julian Assange échappe pour l’instant à l’extradition vers les USA. Un tribunal britannique vient de rejeter le transfert de l’Australien, connu pour son implication dans Wikileaks, parce que son départ aux USA nuirait lourdement à sa santé mentale, déjà très dégradée. Mais le verdict est moins satisfaisant qu’il n’y paraît.
Où que l’on aille en France, ou presque, on les croise désormais sur notre chemin : des collages visant à dénoncer, en lettres capitales, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, la domination masculine au quotidien. Une manière, pour les activistes anonymes qui les réalisent, de marquer l’espace public et l’esprit des passants et des passantes — au risque, la nuit tombée, de croiser les forces de l’ordre. L’une d’entre elles, impliquée au sein d’un collectif, raconte ici son expérience des collages. Sans ambition de généraliser ni de parler pour autrui, précise-t-elle.
César de Polanski, tribune de Virginie Despentes, manifestation féministe nocturne violemment réprimée le 7 mars, les défilés particulièrement fournis du 8 mars 2020 semblent devoir beaucoup à la brûlante actualité de la lutte pour les droits des femmes. Dans les cortèges, la question des violences physiques et sexuelles est au centre de l’attention. Reportage à Paris.
Qu’est-ce que le mouvement des Gilets jaunes révèle de l’épuisement de l’organisation politique et économique de notre société ? Quel est le rôle de l’État ? De la société civile ? Quelle place occupe l’écologie dans la transformation de la société ? Dans cet entretien, Bruno Latour livre ses réflexions sur ce moment politique « enthousiasmant ».
Bruno Latour est sociologue, anthropologue et philosophe des sciences.
Après trois mois de contestation, des gilets jaunes tentent de structurer le mouvement. Une liste, déjà contestée, a été lancée en vue des européennes, tandis que des plateformes numériques ont été créées par plusieurs groupes et que des assemblées générales se réunissent à Toulouse, Lyon ou Caen. Il y aussi « l’assemblée des assemblées » de Commercy. Dans cette petite ville de la Meuse, plusieurs centaines de gilets jaunes venus de ronds-points aux quatre coins du pays se sont rencontrés les 26 et 27 janvier. Objectif : créer un modèle de coordination, entre apprentissage de la démocratie participative et prise de parole directe. La dynamique irriguera-t-elle le mouvement ? Reportage.
Recevez le bulletin mensuel gratuitement par courriel !
Votre soutien permet à Alternatives de réaliser des projets en appui aux mouvements sociaux à travers le monde et à construire de véritables démocraties participatives. L’autonomie financière et politique d’Alternatives repose sur la générosité de gens comme vous.
Vous pouvez :
514 982-6606
jda@alternatives.ca