Élections

C’est une question d’argent surtout Malgré certaines dérives du pouvoir en place dénoncé pour son autoritarisme, malgré la crise politique et la montée de l’insécurité, des acteurs de l’international ne jurent que par l’organisation d’élections dans le pays en 2021. Ils soutiennent même un référendum pour changer la Constitution, ce qui est interdit par l’actuelle Loi mère du pays. Dans un rapport de seize pages confié au Conseil de sécurité des Nations unies le 11 février 2021, le Bureau intégré des Nations unies en Haïti confirmait cet appui. Comme l’ONU, l’ambassade des États-Unis en Haïti se (...)
Enlevez la haine ou l’idolâtrie à l’égard de Benjamin Netanyahu et les prochaines élections n’auront aucune importance. Pourquoi ? Parce qu’en dehors de la haine et de l’idolâtrie envers le premier ministre, tous les partis juifs disent la même chose – ils sont tous en faveur du sionisme, de la suprématie juive et de la poursuite de l’occupation. Ainsi, cette élection est dépourvue de tout choix réel, il s’agit d’une élection n’offrant aucune alternative, une élection qui n’est pas une vraie élection. Notez, par exemple, la réaction des chefs de tous les partis sionistes après la décision prise à La (...)
Vous avez sans doute été autant estomaqués que moi devant les résultats de l’élection aux États-Unis. En dépit de tout ce qu’on sait sur Donald Trump, presque un.e Étatsunien.ne sur deux a voté pour lui. La victoire de Joe Biden, bien que claire, semble fragile : moins par le refus de Trump de céder sa place que par son puissant effet d’entrainement sur une partie de l’électorat, dont le mécontentement ne cessera probablement pas. Le grand tour de force de Trump, on l’a dit mille fois, est de faire croire que ses propres intérêts correspondent à ceux de toutes les personnes qui l’appuient, peu (...)
Contre toute attente, le parti Mouvement vers le socialisme (MAS) a remporté les élections du 18 octobre en Bolivie avec 55,1 % des voix. C’est mieux que le score de Evo Morales en 2005 qui avait obtenu 53,75 % des voix des électeurs. Cela donne au président élu du MAS, Lucho Arce, l’un des mandats les plus clairs de l’histoire bolivienne, et constitue en partie une approbation majeure des politiques du MAS et de ses 14 années au pouvoir. Les élections ont eu lieu quasiment un an après le coup d’État qui a renversé l’ancien président du MAS, Evo Morales, et installé au pouvoir la sénatrice (...)
Depuis plusieurs années, l’historien américain Thomas Frank a tenté d’analyser pourquoi d’importants segments des classes populaires votent à droite, en l’occurrence pour le Parti Républicain [1]. Selon lui, le phénomène n’a pas commencé avec Donald Trump, bien que son élection en 2016 ait propulsé le débat. En effet, Trump a triomphé [2] en enlevant plusieurs régions ouvrières, depuis toujours identifiées au Parti Démocrate (comme le Michigan, le Wisconsin, l’Illinois, l’Ohio). Le milliardaire de New York s’est présenté comme celui qui allait dompter l’establishment « corrompu », ramener les (...)

Félix Tshisekedi est officiellement devenu le cinquième président de la République démocratique du Congo (RDC) ce jeudi. Les défis seront nombreux et difficiles à surmonter pour le nouveau président, qui devra partager le pouvoir avec une coalition pro-Kabila ultra majoritaire qui pilotera sans doute le futur gouvernement.

Lorsqu’il est question de la division du vote au Québec, on pense immédiatement au Parti québécois et à Québec solidaire. Les souverainistes et progressistes entreraient nécessairement en conflit et les électeurs, devant choisir l’un ou l’autre parti, dilueraient leur vote et ouvriraient la voie aux fédéralistes néolibéraux. Dans cet affrontement, QS porterait sur ses épaules la responsabilité de cette situation, un peu comme un péché originel. Au point que certains souhaitent même sa disparition. Il est curieux toutefois que cette hypothèse d’une éventuelle division du vote souverainiste ne (...)
Ils ont osé ! On pressentait depuis dimanche qu’une fraude massive se tramait au Honduras pour priver la gauche de sa victoire à la présidentielle. Sondages orientés et retards inexpliqués dans le décompte des bulletins avaient toutefois été contrecarrés, lundi aux aurores, par la divulgation de résultats partiels : sur la base de 57% des suffrages exprimés, le président sortant, Juan Orlando Hernández (JOH) – malgré les achats de voix massifs et le bidonnage des listes électorales –, était battu de 5% des voix (45% à 40%). Puis plus rien. Pannes informatiques et silence radio. Alors que le (...)
Les dernières élections françaises s’inscrivent dans une longue série de choix inconfortables auxquels la gauche a récemment fait face. Il suffit de penser au référendum entourant le Brexit ou aux dernières élections américaines pour constater que la politique du moins pire est celle à laquelle nous nous voyons trop souvent limité-e-s. Une des priorités des progressistes, en France et ailleurs, est de rompre avec ces fausses alternatives en leur opposant un projet politique de gauche en mesure de rallier un bloc majoritaire aux prochaines élections. La gauche sous-tend toute initiative qui (...)
Par son importance et l’incertitude qu’elle a engendrée, l’élection présidentielle du 8 novembre aux Etats-Unis a occulté le résultat et limité les commentaires sur le scrutin qui, deux jours auparavant, avait vu la victoire du sandiniste Daniel Ortega au Nicaragua. Toutefois, toutes tendances confondues, de la droite à la gauche (réelle ou supposée), l’appareil médiatique avait pris les devants en disqualifiant implicitement ou explicitement, sans nuances ni remise en perspective, cette réélection annoncée. Une unanimité qui laisse rêveur et devrait inciter à la réflexion. Président sortant (...)
Les dernières élections provinciales ont eu pour effet de mettre la population québécoise devant une évidence qu’elle se refuse pourtant à voir depuis longtemps. Nous ne sommes pas, ou nous sommes très peu, une société démocratique, et ce pour au moins trois raisons. En premier lieu, nous misons tout sur les élections, et nous laissons ensuite une petite élite faire à notre place des choix dont on nous tiendra pourtant avec raison responsables dans un avenir proche. En second lieu, nous avons choisi d’élire un gouvernement dans l’espoir d’en faire un simple gestionnaire des affaires (...)
À travers la lutte féministe au Québec, les femmes ont réussi à gravir plusieurs échelons de la société, ce qui leur ont permis de se doter d’un plus grand pouvoir et d’améliorer leur posture sociale. En s’autonomisant, elles se sont graduellement détachées de la pression domestique les gardant au foyer et ont accédé à des postes qui étaient auparavant réservés aux hommes. Toutefois, même si ces milieux s’ouvrent graduellement à elles, plusieurs obstacles subsistent. En politique, même si la porte a été ouverte aux femmes, le milieu demeure fortement masculin. Aux dernières élections provinciales (...)
C’est peu dire que les femmes au Québec ont accompli beaucoup dans le dernier siècle quant à l’égalité hommes-femmes en politique. En effet, depuis la première femme élue à l’Assemblée nationale en 1961, plus de 117 femmes sont devenues députées et ce, sans compter les réélections. Or, malgré ce net progrès, cette année encore, trop peu de femmes se portent candidates. En effet, celles-ci ne s’élèvent à pas plus de 30 % cette année. La moyenne est toutefois gonflée par Québec solidaire (QS), seul parti ayant atteint la parité avec 50% de candidates. Au deuxième rang, le Parti québécois rassemble 37 % (...)
Depuis le déclenchement des élections le 5 mars dernier, le Directeur général des élections du Québec incite les citoyen-ne-s à se saisir de leur pouvoir politique à travers sa campagne publicitaire « Notre vote, c’est un pouvoir ». Il n’en demeure pas moins qu’à chaque élection, une importante tranche de la population s’abstient de voter. Pourquoi ? Apathie pour certain-e-s, geste politique pour d’autres, l’abstentionnisme mérite réflexion. Aux yeux de Francis Dupuis-Déri, professeur au Département de science politique à l’Université du Québec à Montréal, il existe une liste presque infinie de (...)
Pour la 41e fois depuis 1867, les Québécoises et les Québécois voteront le 7 avril prochain pour former une nouvelle Assemblée nationale qui ne correspondra pas fidèlement à la volonté populaire exprimée, et ce peu importe le résultat du scrutin. Une contradiction persistante qui est issue du mode de scrutin uninominal à un tour, un legs de notre système parlementaire britannique. La proposition d’introduire une composante proportionnelle dans nos élections recueille pourtant un large appui populaire, mais aucun gouvernement n’a jusqu’à maintenant osé bouleverser le statu quo. (...)

Le 24 novembre 2013 se tenaient au Honduras des élections présidentielles, législatives et municipales. La dernière élection présidentielle au Honduras a eu lieu en 2009, soit quelques mois après le renversement du gouvernement de Manuel Zelaya. Elle était le fruit d’une négociation de sortie de crise entre les auteurs du putsch et la résistance à celui-ci. En vertu de cette entente, l’establishment comptait faire cautionner par les urnes la rupture de l’ordre constitutionnel qu’elle avait opéré. Du côté de la résistance, il permettait le retour du président déchu et sa participation à l’opposition démocratique. C’est ainsi que, issu du front de résistance, le nouveau parti LIBRE, a présenté la candidature de Xiomara Castro, l’épouse de Manuel Zelaya, à la présidence du pays. Quelques mois après l’élection remportée officiellement par la droite mais toujours contestée par la gauche, quel bilan faut-il faire de cette stratégie ?

À une semaine des élections municipales, on peut prévoir avec une quasi certitude qu’aucun des partis en lice n’obtiendra une majorité des sièges au conseil municipal de Montréal. Une analyse des forces en présence permet de constater en effet que ni Équipe Coderre pour Montréal, ni Projet Montréal-Équipe Bergeron et encore moins Coalition Montréal-Marcel Côté ne pourront faire élire les 33 conseillers que requiert une majorité absolue à l’Hôtel de ville ; le conseil étant composé de 65 membres, soit le maire de Montréal, 18 maires d’arrondissement et 46 conseillers de ville. Quant aux partis (...)
Montréal, 22 octobre 2013 À une dizaine jours des élections du 3 novembre, on peut prévoir avec une quasi certitude qu’aucun des partis en lice n’obtiendra une majorité des sièges au conseil municipal de Montréal. Une analyse des forces en présence permet de constater en effet que ni Équipe Coderre pour Montréal, ni Projet Montréal-Équipe Bergeron et encore moins Coalition Montréal-Marcel Côté ne pourront faire élire les 33 conseillers que requiert une majorité absolue è l’Hôtel de ville ; le conseil étant composé de 65 membres, soit le maire de Montréal, 18 maires d’arrondissement et 46 (...)
On nous avait annoncé des élections municipales différentes. Avec les tempêtes soulevées par la commission Charbonneau et les révélations scabreuses à la chaîne, on croyait que les Québécois s’intéresseraient plus que jamais à leurs élus municipaux. En espérant pouvoir donner un bon coup de balai. Pourtant, en observant ce qui se passe un peu partout, les campagnes électorales dans les municipalités nous semblent désespérément ordinaires. Les belles promesses se succèdent, les candidats et candidates se disent plus blancs que neige et rapidement, on passa à autre chose. On entend toujours l’orage (...)
Depuis la sortie des résultats préliminaires de l’élection du 28 juillet, les comités d’observateurs se sont mis en branle pour mettre en lumière les irrégularités rapportées en masse tout au long de période électorale. Contestant la victoire du Parti populaire cambodgien (CPP), le principal parti d’opposition, le Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), réclame qu’une commission d’enquête élucide les allégations de fraude électorales qui pèsent sur le Premier ministre Hun Sen, au pouvoir depuis 28 ans au Cambodge. Des élections contestées Les résultats préliminaires publiés par le CPP (...)
La droite vénézuélienne, battue depuis 1998 par le chavisme, a affûté sa stratégie électorale et infléchi hypocritement son discours vers "plus de social". Ultralibérale, elle s’est réclamée par exemple des "missions sociales" de Chavez. Le mensonge a payé..., mais il est une nouvelle fois battu, avec une marge plus limitée que celle que nous attendions. Manifestement le "quotient personnel" de Chavez allait au-delà du "vote socialiste". La campagne politique, très affective de Maduro, très émotionnelle après la mort du "comandante" Chavez, n’a pas entraîné l’adhésion de l’ensemble du vote (...)
Avec un pourcentage de voix et une différence entre lui et son rival le plus immédiat qu’ auraient bien voulu avoir Obama, Hollande et Rajoy, la victoire écrasante de Rafael Correa donne quelques leçons qu’il est bon de récapituler. D’abord, et le plus évident, la confirmation du mandat populaire, pour continuer sur le chemin tracé mais, comme a dit Correa lors de sa conférence de presse, en avançant plus vite et plus profondément. Le président réélu sait que les quatre années à venir seront cruciales pour assurer l’irréversibilité des réformes, au terme de dix ans de gestion, qui auront abouti à (...)
La victoire écrasante des Républicains aux élections américaines de mi-mandat de 2010 a apporté au parti une majorité à la Chambre des représentants. Cette vague rouge a permis aux tenants du Grand Old Party (GOP) de promouvoir leur agenda conservateur à tous les niveaux politiques, particulièrement en ce qui concerne l’avortement. Pendant les deux années suivant cette victoire historique républicaine, un nombre record de lois visant à restreindre le libre choix des femmes ont été adoptées. Trois principaux moyens sont utilisés pour s’attaquer à l’accès à l’avortement, soit l’échographie (...)
Lorsque la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo (RDC) a déclaré Joseph Kabila vainqueur de l’élection du 28 novembre 2011, l’Occident s’est montré réticent à l’acceptation des résultats. Pourtant, moins d’un an plus tard, on tente d’oublier la question et de revenir à une situation « normale » vis-à-vis du gouvernement réformé de Kabila. Mais à quel prix ? Résultat controversé Robert Mugabe, un vieil ami des Kabila, fut le seul chef de gouvernement présent à l’inauguration de ce dernier, en décembre 2011. Les pays occidentaux n’envoyèrent que des (...)
Compte rendu de : Planel, N., Obamanomics. Comment Barack Obama a réformé l’Amérique, Le Bord de l’eau, Lormont, 2012, 175 pages. Les États-Unis sont actuellement le théâtre des présidentielles 2012. Depuis l’été, nous avons pu suivre les primaires, une compétition politique déterminant le candidat qui affrontera le président sortant de la Maison-Blanche et dont la signification échappe souvent en dehors des États-Unis. Nous avons assisté au couronnement de Mitt Romney, l’ancien gouverneur du Massachussets, et, en octobre, à des débats médiatisés entre ce candidat républicain et le président (...)
Depuis le début de la campagne présidentielle, et davantage même lors des primaires républicaines, de nombreux débats entourant les droits des femmes ont animé la sphère politique américaine et grandement retransmis dans les médias. Au cours de cette période, Mitt Romney et de nombreux candidats du parti républicain ont pris publiquement la parole afin de faire connaitre leurs positions sur différents enjeux concernant les femmes : certains candidats du Grand Old Party ont notamment proposé la redéfinition du viol, la suppression du financement de l’organisation Planned Parenthood engendrant (...)
L’élection présidentielle du 7 octobre, au Venezuela, est, comme rarement il est donné à une élection de l’être, d’une terrible importance. Non seulement, dit le fondateur de la chaîne de télévision Telesur, Aram Aharonian, les vénézuéliens se demandent si le processus bolivarien va continuer mais, tant les latino-américains que les centres de pouvoir états-uniens, savent que, de ce processus, dépend en bonne mesure l’avenir de l’intégration de l’Amérique latine et des Caraîbes. Pour le syndicaliste vénézuélien installé en Argentine, Modesto Emilio Guerrero, une défaite du président Chavez « (...)
Les élections approchent, mais les réponses aux problèmes de la société québécoise, semblent s’éloigner. Pour beaucoup, le 4 septembre représente la fin d’un conflit ayant trop duré et un nouveau chapitre pour le Québec. Par contre, il est possible de douter de ces éventuels changements, non pas par cynisme, mais par le constat de problèmes évidents de la politique québécoise, dont le plus ancien est certainement le mode électoral. Représentants de partis politiques et d’organisations se sont aussi penchés sur la question. Une petite mise en contexte En 1792, c’est le grand frère britannique qui a (...)
Montréal, Lundi 20 août 2012 Heure locale : 20 heures, HAE Aéroport P.-E. Trudeau Conditions actuelles : 20 °C / Quelques nuages Levée du soleil : 6 h. 03 Coucher du soleil : 19 h. 54 Démocratie relative pour le pouvoir : 35 % Visibilité : excellente dans les médias Plafond (contributions) : 3000$ Pression : 101.18 kPa sur les libéraux Vent : NE 15 km pour la CAQ Température ressentie — La météo politique est assez précise pour annoncer déjà une tendance qui se dessine dans le ciel politique québécois. Fort d’une brève analyse de la « couverture » des deux premières semaines, allons-y d’un (...)
« Il n’y a que deux plans de campagne : les bons et les mauvais. Les bons échouent presque toujours par des circonstances imprévues qui font souvent réussir les mauvais » Napoléon Faire campagne ? Mais pourquoi donc ? Le vent politique à l’ère des médias acteurs Le Québec se voit plongé dans une campagne électorale en plein été. Le chef des libéraux a décidé en effet qu’il fallait parler politique durant la canicule. Il a décidé que le mois d’août serait un mois de campagne et que la population se présenterait aux urnes en septembre. On peut se demander pourquoi il a agi ainsi. La réponse simple est (...)

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