La répression sanglante du mouvement démocratique en Birmanie (Myanmar) a ramené à l’ordre du jour les excellentes relations d’affaires qu’entretiennent plusieurs entreprises occidentales avec la junte militaire birmane. Pour un chroniqueur du quotidien britannique The Guardian, les activités des compagnies dirigées par le célèbre golfeur Gary Player illustrent parfaitement le phénomène.
THE military in Myanmar looks firmly in command, having crushed the democratic protests led by monks. This is not for the first time that monks have raised their voice against a repressive state and this is also not for the first time that the state has prevailed. In fact, this has happened throughout the political history of Myanmar.
Le 24 mars prochain, des mouvements sociaux du monde entier se réuniront au Pakistan, dans le cadre du Forum social mondial polycentrique. Après Bamako et Caracas, la grande famille altermondialiste s’arrête à Karachi pour faire le point. Pour le comité pakistanais qui organise le FSM, le défi est de taille. Le Pakistan est en effet au cœur d’une crise sans précédent.
Moment émouvant à Tunis en marge du Sommet mondial de la société de l’information. l’Iranienne Shirin Ebadi, avocate, défenseure des droits humains, Prix Nobel de la paix, rencontre les grévistes de la faim tunisiens assemblés pour sensibiliser la communauté internationale aux violations et atteintes aux libertés fondamentales en Tunisie. « La liberté est la plus grande des valeurs ! Car grâce à votre action, l’isolement de la dictature est aujourd’hui total. Vous pouvez arrêter votre grève en toute dignité, car nous avons besoin de vous pour continuer la lutte ! » a-t-elle déclaré.
Pendant longtemps, la Jordanie a été présentée comme un modèle de stabilité et de sécurité au Moyen-Orient. Une stabilité érigée grâce à un efficace et féroce système géré par un puissant éventail de moukhabarates (services de sécurité), par une monarchie régnant sans partage. En ce sens, les horribles attentats du 9 novembre inquiètent. Que Al-Qaïda soit capable de frapper Amman, la capitale sans doute la plus sécuritaire de la région, n’est pas sans signification.
Le Moyen-Orient s’enfonce dans une crise sociale et politique sans précédent,
selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement
(PNUD) publié au printemps 2005. Pour remédier à cette situation et
empêcher les attaques terroristes, les États-Unis veulent remodeler la région.
Il s’agit d’un ambitieux projet, le « Grand Moyen-Orient », dans lequel
Washington propose aux pays arabes de s’arrimer à son système et à ses
valeurs. Mais le projet passe mal. Les régimes sont méfiants, l’opposition aussi.
New York, 12 juillet 2005 -Près de quinze ans après la chute de Hissène Habré et de son régime, marqué par de massives violations des droits de l’homme, des dizaines de ses complices occupent toujours des positions d’influence au sein du gouvernement et de l’administration tchadienne, dénonce Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. De plus, et malgré leurs efforts, les victimes de Hissène Habré n’ont jamais reçu ni réparation ni même la moindre reconnaissance de leur statut de victime de la part du gouvernement tchadien.
Après cinq années de pouvoir, le régime de Vladimir Poutine demeure le sujet des interprétations les plus diverses. Alors que certains observateurs y voient une administration semi-coloniale au service des intérêts occidentaux, d’autres y perçoivent un gouvernement poursuivant une stratégie nationaliste adroite en vue d’une renaissance géopolitique de la Russie.
Des élections législatives se dérouleront le 5 avril en Indonésie. Un peu plus tard cette année, la population élira son président pour la toute première fois. Mais la stabilité politique et démocratique du pays est loin d’être gagnée. Alors que le terrorisme est souvent présenté comme étant l’un des principaux problèmes auxquels est confrontée l’Indonésie, ce serait plutôt le jeu des puissances militaires et des intérêts commerciaux étrangers qui représenteraient les plus grandes menaces à la stabilité du pays, selon plusieurs observateurs locaux.
Le 9 novembre, les Guatémaltèques se rendront aux urnes pour le premier tour des élections présidentielles. Parmi les candidats, le général et ex-dictateur Efrain Rios Montt. L’éligibilité du militaire au poste présidentiel ainsi que les violentes méthodes utilisées par ses supporters sont vivement dénoncées. Le climat d’insécurité monte en flèche alors que le pays retient son souffle, à l’approche du scrutin.
La dette odieuse est une dette contractée par un régime despotique pour des objectifs étrangers aux intérêts de la Nation, aux intérêts des citoyens. A la chute d’un tel régime, les créanciers ne peuvent exiger des remboursements que du despote déchu. Cette doctrine s’est appliquée à plusieurs reprises de l’histoire des deux derniers siècles. Une présentation non exhaustive des cas où cette doctrine a été utilisée figure dans un livre que le CADTM vient d’éditer récemment (50 Questions / 50 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, p 163 à 169 et p. 184 à 187).
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