Dictature – dictateur

Depuis une semaine, des émeutes qui ont commencé à Wad Madani, ville située à l’est de Khartoum, se sont étendues. La politique menée par le régime du président Omar el-Béchir depuis le coup d’État de novembre 1989, les discriminations imposées au nom de l’islam et l’instrumentalisation de cette religion ont servi de terreau propice à la révolte. Ce n’est pas la première fois que le pouvoir militaire est en butte à une contestation populaire. Réussira-t-elle cette fois-ci ? Les émeutes qui ont débuté à Wad Madani le 22 septembre dernier sont une conséquence logique des politiques poursuivies par le (...)
Cela fait maintenant deux ans que les médias internationaux parlent quotidiennement du conflit syrien. Malgré l’afflux d’informations, il reste difficile pour le commun des mortels de se faire une tête sur la situation. Selon Faisal Al Azem, porte-parole du Syrian Canadian Council, le débat entourant le conflit syrien a dévié de sa visée initiale et la complexité de cette guerre reste trop peu analysée. Le Syrian Canadian Council est un organisme à but non lucratif dédié à l’autonomisation de la communauté canadienne syrienne par la défense active des droits humains et des libertés civiles. (...)

Critiquée pour sa proximité avec les têtes dirigeantes de la dictature, l’Église catholique argentine n’a jamais fait son mea culpa.

Succès de librairie en Haïti dès sa sortie, ce livre est un témoignage sur le régime de terreur instauré en Haïti par le dictateur François Duvalier, d’octobre 1957 jusqu’à sa mort, le 21 avril 1971.

La répression sanglante du mouvement démocratique en Birmanie (Myanmar) a ramené à l’ordre du jour les excellentes relations d’affaires qu’entretiennent plusieurs entreprises occidentales avec la junte militaire birmane. Pour un chroniqueur du quotidien britannique The Guardian, les activités des compagnies dirigées par le célèbre golfeur Gary Player illustrent parfaitement le phénomène.

Vingt ans après son arrivée au pouvoir, le président tunisien Zine Ben Ali règne d’une main de fer sur un pays qui possédait pourtant tous les atouts pour devenir la première démocratie du monde arabe et musulman. Chronique d’un gâchis.

Until three weeks ago I did not know who Gary Player is. And I am sure that - with much greater reason - he had never heard of me either. But now we are tangled up in one of South Africa’s messiest controversies.

THE military in Myanmar looks firmly in command, having crushed the democratic protests led by monks. This is not for the first time that monks have raised their voice against a repressive state and this is also not for the first time that the state has prevailed. In fact, this has happened throughout the political history of Myanmar.

Western companies still trading with Burma use it as their first and last defence. If we withdraw, they insist, China will fill the gap. China has become the world’s excuse for inaction.

The people of Burma need our vocal and active solidarity. If the demonstrations were triggered by a rise in fuel prices that has left this oil-importing nation devastated, they mostly express a collective frustration with the junta’s continued refusal to respond to the cares of its own people.

Au Pakistan, tous les dictateurs finissent par rencontrer une forte opposition au sein de la population. Le général Pervez Musharraf n’y fait pas exception.

Plus de 20 ans après le départ précipité d’Haïti de Jean-Claude Duvalier, la Suisse n’a toujours pas réglé la question des comptes bancaires de l’ex-dictateur. Dès la fin du mois d’août, ce dernier pourrait récupérer plusieurs millions de dollars, en toute légalité.

Après 23 années de règne sans partage sur la Guinée, le général-président Lansana Conté affronte la plus importante crise politique de l’histoire du pays. L’enjeu dépasse largement les frontières du petit pays de huit millions d’habitants.

En Amérique du Sud, le chemin vers la réparation des crimes commis par les dictatures se révèle long et tortueux. Chacun à leur façon, l’Uruguay et l’Argentine doivent composer avec des lois garantissant l’impunité aux anciens tortionnaires. Avec des fortunes diverses.

« Il faut lire Manea, » insistait Miriam Bridenne, attachée de presse chez Actes Sud, mon éditeur français. Et je l’ai bien écouté, car une attachée de presse qui parle en bien d’un livre sorti chez un éditeur concurrent, c’est plutôt rare.

En Amérique du Sud, le chemin vers la réparation des crimes commis par les dictatures apparaît long et tortueux.

Les régimes autoritaires n’ont aucun sens de l’humour. Si cette vérité de La Palice avait besoin d’une illustration, le pouvoir tunisien vient tout juste de la fournir.

Le 24 mars prochain, des mouvements sociaux du monde entier se réuniront au Pakistan, dans le cadre du Forum social mondial polycentrique. Après Bamako et Caracas, la grande famille altermondialiste s’arrête à Karachi pour faire le point. Pour le comité pakistanais qui organise le FSM, le défi est de taille. Le Pakistan est en effet au cœur d’une crise sans précédent.

Moment émouvant à Tunis en marge du Sommet mondial de la société de l’information. l’Iranienne Shirin Ebadi, avocate, défenseure des droits humains, Prix Nobel de la paix, rencontre les grévistes de la faim tunisiens assemblés pour sensibiliser la communauté internationale aux violations et atteintes aux libertés fondamentales en Tunisie. « La liberté est la plus grande des valeurs ! Car grâce à votre action, l’isolement de la dictature est aujourd’hui total. Vous pouvez arrêter votre grève en toute dignité, car nous avons besoin de vous pour continuer la lutte ! » a-t-elle déclaré.

Pendant longtemps, la Jordanie a été présentée comme un modèle de stabilité et de sécurité au Moyen-Orient. Une stabilité érigée grâce à un efficace et féroce système géré par un puissant éventail de moukhabarates (services de sécurité), par une monarchie régnant sans partage. En ce sens, les horribles attentats du 9 novembre inquiètent. Que Al-Qaïda soit capable de frapper Amman, la capitale sans doute la plus sécuritaire de la région, n’est pas sans signification.

Le Moyen-Orient s’enfonce dans une crise sociale et politique sans précédent,
selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement
(PNUD) publié au printemps 2005. Pour remédier à cette situation et
empêcher les attaques terroristes, les États-Unis veulent remodeler la région.
Il s’agit d’un ambitieux projet, le « Grand Moyen-Orient », dans lequel
Washington propose aux pays arabes de s’arrimer à son système et à ses
valeurs. Mais le projet passe mal. Les régimes sont méfiants, l’opposition aussi.

Alternatives est heureuse d’apprendre que Yan Christian Warinussy, l’un de nos partenaires oeuvrant pour la justice auprès des populations de Papouasie occidentale, s’est vu octroyé le prix John-Humphrey pour la liberté. Cette récompense est décernée chaque année par l’organisme canadien Droits et démocratie à une personne ayant contribué de façon exceptionnelle à la défense des droits humains. Un défenseur de la justice en Papouasie occidentale, récipiendaire du Prix John-Humphrey pour la liberté 2005 MONTRÉAL - le 14 juillet 2005 - Droits et Démocratie a le plaisir d’annoncer que M. Yan (...)
Plusieurs groupes d’exilés birmans ont tenu des manifestations, mercredi, devant plusieurs ambassades françaises à travers le monde afin de protester contre les investissements du géant pétrolier Total en Birmanie (repabtisée Myanmar par la junte militaire au pouvoir). Les manifestants accusent le gouvernement français de supporter activement l’implication de Total dans ce pays du sud-est asiatique. Ils affirment également que la France s’oppose aux sanctions imposées par l’Union européenne à la Birmanie afin de protéger les intérêts de la pétrolière. Total est le plus important (...)

New York, 12 juillet 2005 -Près de quinze ans après la chute de Hissène Habré et de son régime, marqué par de massives violations des droits de l’homme, des dizaines de ses complices occupent toujours des positions d’influence au sein du gouvernement et de l’administration tchadienne, dénonce Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. De plus, et malgré leurs efforts, les victimes de Hissène Habré n’ont jamais reçu ni réparation ni même la moindre reconnaissance de leur statut de victime de la part du gouvernement tchadien.

Après cinq années de pouvoir, le régime de Vladimir Poutine demeure le sujet des interprétations les plus diverses. Alors que certains observateurs y voient une administration semi-coloniale au service des intérêts occidentaux, d’autres y perçoivent un gouvernement poursuivant une stratégie nationaliste adroite en vue d’une renaissance géopolitique de la Russie.

Des élections législatives se dérouleront le 5 avril en Indonésie. Un peu plus tard cette année, la population élira son président pour la toute première fois. Mais la stabilité politique et démocratique du pays est loin d’être gagnée. Alors que le terrorisme est souvent présenté comme étant l’un des principaux problèmes auxquels est confrontée l’Indonésie, ce serait plutôt le jeu des puissances militaires et des intérêts commerciaux étrangers qui représenteraient les plus grandes menaces à la stabilité du pays, selon plusieurs observateurs locaux.

Le 9 novembre, les Guatémaltèques se rendront aux urnes pour le premier tour des élections présidentielles. Parmi les candidats, le général et ex-dictateur Efrain Rios Montt. L’éligibilité du militaire au poste présidentiel ainsi que les violentes méthodes utilisées par ses supporters sont vivement dénoncées. Le climat d’insécurité monte en flèche alors que le pays retient son souffle, à l’approche du scrutin.

La dette odieuse est une dette contractée par un régime despotique pour des objectifs étrangers aux intérêts de la Nation, aux intérêts des citoyens. A la chute d’un tel régime, les créanciers ne peuvent exiger des remboursements que du despote déchu. Cette doctrine s’est appliquée à plusieurs reprises de l’histoire des deux derniers siècles. Une présentation non exhaustive des cas où cette doctrine a été utilisée figure dans un livre que le CADTM vient d’éditer récemment (50 Questions / 50 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, p 163 à 169 et p. 184 à 187).

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