Catastrophes naturelles

Le 12 janvier 2010 non seulement rappelle la plus grande catastrophe naturelle à avoir jamais affecté Haïti, il est aussi la date qui lance la deuxième décennie du XXIe siècle dans notre pays. Les cent ou trois cent mille morts et la grande désolation laissés par le séisme vont amener sur nos rives une flopée de bons samaritains, institutions internationales spécialisées dans les catastrophes et aventuriers de l’entraide, dont la plupart vont nous dépouiller au lieu de nous aider. Les 35 secondes du tremblement de terre et la gestion catastrophique de l’après-séisme marquent toute la décennie (...)
Les récentes inondations ont des causes humaines. Il n’en demeure pas moins urgent de débloquer l’aide humanitaire qui demeure encore très faible. Les inondations qui ont suivi les pluies torrentielles au Pakistan, en juillet et août derniers, sont les plus importantes dans la région du bassin de l’Indus depuis 1929. Plus de 20 millions de personnes ont été gravement affectées, dont 4 millions de sinistrés. Les récoltes – près du cinquième de la production agricole –, la nourriture et les semences entreposées, ainsi que des millions d’animaux d’élevage ont été perdus. Sans parler de la (...)
Il y a la tragédie, et, comme toujours, il y a le contexte dans lequel elle se produit. Le séisme qui s’est produit mercredi dans la province du Qinghai, dans l’ouest de la Chine, faisant plus de 1400 morts et 10 000 blessés, n’échappe pas à la règle, avec en toile de fond, à peine deux ans après les violentes émeutes de Lhassa, le sort des Tibétains dans l’ensemble chinois. La région où se situe l’épicentre du séisme de 7,1 sur l’échelle de Richter, le district de Yushu, est en effet une zone de peuplement tibétain sur le plateau du Qinghai, une région qui faisait partie du Tibet au temps de sa (...)
Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7.0 sur l’échelle de Richter a secoué fortement les régions proches de l’épicentre et de la ligne des failles, Port-au-Prince, Léogâne, Grand-Goâve, Jacmel. Des destructions énormes dans le corridor de l’hécatombe, les médias nous en ont mis plein la vue : des dizaines de milliers de maisons et d’édifices effondrés, des centaines de milliers de morts tirés des décombres, plus d’un million de sans-abri en détresse, sauve-qui-peut de presqu’un demi-million d’habitants de la capitale vers la province et la campagne, quelque 900 camps de sans-abri couvrant la (...)

Les forêts côtières en Inde, là où elles existent encore, ont épargné des dizaines de villages du tsunami. Après la catastrophe, des scientifiques indiens mobilisent les pêcheurs et les tribus du littoral pour planter des arbres, et sauver les mangroves.

Gaïa, déesse de la Terre, n’aurait pu trouver un moment et un lieu plus appropriés pour nous envoyer un message sur ses pouvoirs cachés ; ce message nous dit que nous ne sommes que secondairement indiens et indonésiens, sri-lankais et suédois, thaïlandais et maldiviens. Nous sommes avant tout citoyens et enfants de la Terre qui partageons le même sort et la même catastrophe, ainsi que le même désir d’aider et de soigner.

Les hommes de Blackwater, aux États-Unis, sont arrivés à la Nouvelle-Orléans juste après Katrina. L’entreprise, reconnue pour son travail de sécurité privée auprès des principaux diplomates américains en Irak a battu le gouvernement fédéral et la plupart des organismes d’aide. Environ 150 hommes de Blackwater armés jusqu’aux dents et vêtus de tenues de combat complètes se sont mêlés au chaos en Nouvelle-Orléans. Officiellement, l’entreprise a prétendu que ses forces s’étaient « jointes à l’effort d’aide en lien avec l’ouragan ». Pourtant, sur le terrain, ses hommes racontaient une toute autre histoire.

Quatre mois après le passage du tsunami, le village côtier de Perikalapet est toujours dévasté. Situé dans la région de Pondichéry, au sud-est de l’Inde, ce village de pêcheurs a reçu de plein fouet, le 26 décembre 2004, la vague de plus de 10 mètres. Mais plus choquant encore que l’ampleur des dégâts, c’est de constater que les efforts de reconstruction déployés par le gouvernement ont été effectués en fonction du rang social des familles. En effet, selon les témoignages des gens rencontrés sur le terrain, les familles affectées par le tsunami et faisant parti du système des castes ont reçu de la (...)

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