Bolivie

Contre toute attente, le parti Mouvement vers le socialisme (MAS) a remporté les élections du 18 octobre en Bolivie avec 55,1 % des voix. C’est mieux que le score de Evo Morales en 2005 qui avait obtenu 53,75 % des voix des électeurs. Cela donne au président élu du MAS, Lucho Arce, l’un des mandats les plus clairs de l’histoire bolivienne, et constitue en partie une approbation majeure des politiques du MAS et de ses 14 années au pouvoir. Les élections ont eu lieu quasiment un an après le coup d’État qui a renversé l’ancien président du MAS, Evo Morales, et installé au pouvoir la sénatrice (...)

En poste depuis 2006, Evo Morales, le premier président indigène de Bolivie, a été renversé par un coup d’État. Des débats sur la manière dont cela est arrivé et ce que cela signifie ont proliféré dans la gauche à l’échelle internationale. Ashley Smith a discuté avec Jeffery R. Webber et Forrest Hylton, deux observateurs de longue date de la Bolivie, pour mieux comprendre les problématiques en jeu.

Evo Morales a livré Battisti en 24 heures. Non seulement le gouvernement bolivien lui a refusé sa demande d’asile politique en un temps record, mais le militant italien n’a même pas eu le droit fondamental à un procès d’extradition qui aurait permis d’analyser le dossier.

Le 7 octobre, le « socialisme bolivarien » affrontera l’épreuve des urnes. Hugo Chávez se présente pour un quatrième mandat, face à un candidat qui a réussi à fédérer l’opposition, du centre-gauche à la droite. Au-delà de la personnalité polémique du président vénézuélien, qu’en est-il de son bilan social, dans un pays aux inégalités criantes et à l’insécurité galopante ? Plongée dans les quartiers populaires de Caracas, où les programmes sociaux se sont multipliés. Les barrios, quartiers populaires en périphérie des grandes villes, vivent au rythme de la campagne présidentielle vénézuélienne. A Petare, (...)
Au cours de ces cinq dernières années, les transformations politiques et sociales réalisées par le gouvernement de Evo Morales Ayma, avec le soutien massif, majoritaire et actif des secteurs populaires de la Bolivie – qui, à partir de l’année 2000, se sont mobilisés pour leurs propres revendications – ont modifié radicalement le contexte politique. Elles ont créé une nouvelle configuration des forces politiques qui luttent pour contrôler les instances de décision à l’échelle nationale et régionale et les segments des appareils de l’Etat. La nouvelle gestion du président et de son parti, le (...)
Gauches sociales et politiques dans deux pays à majorité indigène « Si la Bolivie a pu, pourquoi pas le Guatemala ? » Il s’agira moins ici de dresser ou d’instruire une comparaison exhaustive entre deux pays latino-américains à majorité indigène que d’avancer quelques éléments-clés de réponse à une question récurrente ces dernières années chez les observateurs pressés ou les sympathisants pressants du « virage à gauche » que l’Amérique latine a entamé au tournant des années 2000 (Alternatives Sud, 2005). La question, c’est bien celle-là : si un important mouvement populaire a pu porter au pouvoir un (...)

Bolivie, 25 janvier 2009. 60 % des électeurs boliviens approuvent, par voie référendaire, leur nouvelle Constitution politique de l’État (NCPE).

La moitié des réserves mondiales d’un métal destiné à réduire notre dépendance au pétrole se trouve en Bolivie, sous la croûte salée du salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel au monde. Le gouvernement veille sur ce trésor et s’apprête à l’exploiter.

La survie de certains peuples boliviens est intimement liée au maintien de l’équilibre
terrestre. Pour ceux qui se considèrent comme les gardiens de la Pachamama –Mère Nature – l’échec de la conférence de Copenhague peut avoir l’allure d’un matricide, surtout lorsqu’ils voient leurs terres souffrir d’anhydrie.

Témoignage d’un militant « Avant Cochabamba, l’écosocialisme se limitait à un courant intellectuel parmi des militant-e-s de gauche. Aujourd’hui, il a la possibilité historique de s’épanouir comme un mouvement de masse mondial. » J’ai assisté au contre-sommet climatique de Cochabamba en tant que membre d’une délégation de huit militantes et militants du Québec et j’en suis revenu convaincu d’avoir participé à un tournant pour le mouvement écologiste mondial. Jusqu’à présent, il était très difficile de lier exigences environnementales et revendications sociales. Le mouvement écologiste établi, (...)
Le 26 avril 2010, aux Nations Unies, le représentant de la Bolivie a soumis au comité préparatoire de la prochaine Convention sur les changements climatiques qui se tiendra à Cancun (Mexique) en décembre, la déclaration finale du Sommet de Cochabamba intitulée "l’Accord des peuples". Les médias ont boudé cette Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique, qui s’est tenue du 20 au 22 avril. Ayant refusé de valider le faux Accord de Copenhague, le président Evo Morales avait invité les mouvements sociaux, les ONG et les scientifiques à se réunir à Cochabamba pour élaborer des (...)
La déclaration de Cochabamba est présentée par Evo Moralès devant l’ONU, afin de pouvoir être prise en compte lors des prochaines négociations du COP16 à Cancùn . Retour sur les négociations qui ont permis son élaboration… L’initiative d’Evo Moralès, lancée en réponse à l’éviction pure et simple des ONG aux derniers jours des « négociations » du sommet de Copenhague, a été saluée par les militants du climat (souvent aussi altermondialistes) et les scientifiques. Plus de 35 000 participants de 142 pays issus de mouvements sociaux, d’ONG et de délégations politiques gouvernementales s’étaient inscrits (...)
35.000 citoyens du monde entier ont participé du 20 au 25 avril à Cochabamba, en Bolivie, à la première « Conférence des peuples sur le changement climatique ». Entre utopie et réalisme, l’accord qui en est sorti appelle notamment à la constitution d’un tribunal international pour juger les « crimes environnementaux ». Quelques semaines après l’échec de la conférence de Copenhague, le Président bolivien, Evo Morales, lançait une invitation à tous les « les peuples, mouvements sociaux, scientifiques, chercheurs, juristes et gouvernements » à venir participer à Cochabamba à la première « Conférence (...)
Le 19 avril, à Cochabamba en Bolivie, l’une des premières activités à l’ordre du jour de la Conférence mondiale des Peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre nourricière a été l’Assemblée des mouvements sociaux. L’Assemblée a souligné l’accent mis sur le caractère populaire de la conférence, organisée par le gouvernement bolivien, suite à l’échec des gouvernements et des entreprises qui ne parvinrent pas à négocier un plan pour stopper le changement climatique lors de la Conférence de Copenhague en décembre dernier. La conférence se tient du 19 avril au 22 et a pour objectif (...)
« L’Etat colonial est mort. Un nouvel Etat plurinational, autonome [assurant l’autonomie régionale] et solidaire est en train de naître. » C’est avec ces mots qu’Evo Morales a reçu hier [22 janvier 2010], pour la seconde fois, l’écharpe présidentielle pour un nouveau mandat de cinq ans s’appuyant sur 64% des votes émis lors de l’élection présidentielle. Pour renforcer l’idée d’une refondation, il n’a pas été fait l’économie de mises en scène. L’ancienne écharpe et l’ancienne médaille présidentielles, « symboles de la République libérale », furent transportées, comme des pièces de musée, dans la crypte (...)
Evo Morales a annoncé sa victoire à l’élection présidentielle en Bolivie après que les résultats tirés des urnes aient indiqué qu’il avait facilement été réélu avec plus de 60% des voix. « Le processus pour le changement a prévalu », a souligné M. Morales, dimanche soir depuis le balcon du palais présidentiel à La Paz, devant des milliers de partisans criant « « Evo Mas ! Evo Mas ! » [jeux de mots entre « mas » [plus] et « MAS » [Movimiento al Socialismo] Une estimation rapide à la sortie des urnes Morales donnait entre 61 et 63% des voix à Evo Morales [Président sortant], soit plus de 35 points (...)
2. Internship objectives Region, city or village: City of Uyuni, Southern Altiplano region. Résumé of internship objectives: – Consolidate the first phase of the internship project launched with the FRUTCAS – Participate in the creation of an environmental radio program linked to the realities of the community of Uyuni (public environmental politics, environmental agreements, impacts of the regional economic activity (mines and agriculture), land claims – Raise awareness of the Bolivian population to the environmental issues of the region – Participate to inform and mobilize the (...)
2. Objectifs du stage Région, ville ou village : Ville d’Uyuni, région de l’Alti- Plano Sur Résumé des objectifs du stage : – Offrir à six Québécoises et Québécois la possibilité de vivre une expérience significative de solidarité internationale, de mettre à profit et de développer leurs aptitudes personnelles et professionnelles pour la solidarité internationale. Que l’expérience de stage puisse avoir des répercussions sur leurs choix personnels futurs, leur implication sociale et leur cheminement de vie ; – Consolider la première phase du projet avec la FRUTCAS ; – Participer à la création d’un (...)

Pendant que Montréal se débat avec le scandale des compteurs d’eau confiés à l’entreprise privée, les Boliviens peuvent se vanter d’avoir empêché la privatisation de leur réseau d’aqueducs. À deux reprises depuis dix ans en Bolivie, de grandes mobilisations populaires ont réussi à renverser des contrats conclus entre l’État et de grandes entreprises multinationales.

Le point sur la violence subie par les Boliviennes et les tentatives législatives pour y remédier.

Référendum sur la nouvelle Constitution : le « Oui » a triomphé dans l’Ouest du pays alors que le « Non » a recueilli la majorité dans l’Est. Evo Morales a gagné une fois de plus son bras de fer avec l’opposition. Selon les sondages à la sortie des urnes, environ 60% ont dit « oui » à une nouvelle Constitution qui, il y a un an, paraissait condamnée à l’échec. A l’image de ce qui s’est passé au cours de toute l’histoire bolivienne, la région andine a fait pencher la balance au niveau national, en vertu de son poids démographique, de sa « vision nationale » et parce que le gouvernement y siège. Le (...)

First results show that the new bolivian Constitution was approved by about 60% of the people who voted, that is 3.8 million voters. Around 36% voted against the constitution. The departments where the constitution passed included La Paz, Cochabamba, Oruro, Potosí, Tarija, and Pando. It was rejected in Santa Cruz, Beni, and Chuquisaca.

« Le problème est que le pays vit une période de réformes… mais tant l’opposition que le gouvernement agissent comme s’ils étaient en face d’une révolution.* » La Bolivie fait les manchettes depuis quelques années. Premièrement parce que pour la première fois un autochtone, Evo Morales, occupe la présidence. Ce pays a toujours été dominé par les élites blanches ou métissées, malgré la présence de plusieurs autochtones à des postes importants de l’appareil de l’État, tant au niveau national que local depuis la révolution démocratique de 1952. Deuxièmement parce qu’Evo Morales et son parti, le Mouvement (...)

Des affrontements armés ont finalement éclaté en Bolivie. Le blocage politique entre le gouvernement central d’Evo Morales et les départements autonomistes a débouché sur des violences dans le Pando, qui ont fait une trentaine de morts. Pour faire baisser la tension, l’opposition et le gouvernement se sont entendus pour relancer une autre fois le dialogue. Chronique d’un affrontement annoncé.

(ZNET, July 23, 2008) 

 International trade can play a major role in the promotion of economic development and the alleviation of poverty. We recognize the need for all our peoples to benefit from the increased opportunities and welfare gains that the multilateral trading system generates. The majority of WTO members are developing countries. We seek to place their needs and interests at the heart of the Work Programme adopted in this Declaration. — Doha World Trade Organization Ministerial Declaration, November 14, 2001 With these words began the World Trade Organization’s (...)

Le président Evo Morales a été ratifié à son poste lors du référendum célébré ce dimanche en Bolivie, avec un vote favorable qui fluctue entre les 56,7 et les 60 %, mais son succès s’est aussi étendu à la majorité des préfets de l’opposition, réaffirmés dans leurs charges. Selon les sondages, les préfets de l’opposition de La Paz, Jose Luis Paredes, et de Cochabamba, Manfred Reyes Villa, ainsi que le préfet pro gouvernement d’Oruro, Alberto Aguilar, ont été révoqués.

Alternatives, in collaboration with Québec’s Ministère des relations internationales has organized the internship project: ’Arriba! A new voice for Bolivia’s llama breeders’ in its Quebec Sans Fronitères program. You can follow our interns presently in Bolivia by reading our interns’ blog.

Alternatives, en collaboration avec le Ministère des relations internationales, a mis en place le projet "Arriba ! Une nouvelle voix pour les éleveurs de lamas en Bolivie" du programme Québec Sans Frontières. Vous pouvez suivre les avancées de la phase outremer de ce projet sur le blogue de nos stagiaires en cliquant ici.

Le Mouvement des sans-terre Bolivie (MST-B) est un mouvement de la base regroupant des populations paysannes et autochtones qui vise à faire respecter les droits territoriaux et culturels des communautés membres. Dans un contexte où la distribution inégale des terres cultivables représente un des plus important porblèmes sociaux en Bolivie, ce groupe organise des prises de terres laissées en friche par des grands propriétaires terriens, et les redistribue parmi des individus et des familles sans-terre, afin de leur permettre d’y vivre et les cultiver. Le Mouvement se donne également (...)

Le président Morales a présenté une nouvelle constitution, qui doit être adoptée ce printemps par référendum. Mais les partis d’opposition la dénoncent et l’instabilité politique persiste.

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