Autochtones

Voir également : "Droits autochtones"


Cette série balado du Journal des Alternatives vous propose de plonger au coeur des enquêtes de journalistes qui risquent leur carrière, leur sécurité et parfois même leur vie pour mettre à jour des scandales environnementaux qui affectent leurs communautés.

Des membres de la Première nation de Madawaska ont allumé un feu sacré pour Chantel Moore, une femme de la Première nation Tla-o-qui-aht en Colombie Britannique qui a été tuée par la police d’Edmundston le 4 juin dernier lors d’une vérification de son état de santé. Moore avait récemment déménagé à Edmundston pour se rapprocher de sa fille de cinq ans et de sa mère. Depuis avril, la police canadienne a tué au moins cinq autochtones : Chantel Moore, 26 ans, Eishia Hudson, 16 ans, Jason Collins, 36 ans, Stewart Kevin Andrews, 22 ans et Everett Patrick, 42 ans. Selon Russ Letica, de la Première (...)
Nous avons appris par des témoignages, des faits, des recherches et des statistiques que oui, les forces policières canadiennes sont racistes. Les médias ont également dévoilé d’innombrables exemples de policiers qui ont ciblé des peuples autochtones et des personnes noires avec des actes de violence raciste et sexiste, des violences sexuelles et la mort. Lorsque les politiciens, les journalistes et les commentateurs ont continué de nierl’existence du racisme au Canada, il est devenu évident que le privilège et la suprématie des Blanc·hes étaient bien enracinés dans la société canadienne. (...)

Le gouvernement de Bolsonaro encourage les grands propriétaires terriens et les compagnies minières à piller les ressources des terres indigènes. Aujourd’hui, les populations autochtones du Brésil doivent en plus affronter l’épidémie. Elles comptent sur le travail de leurs élues et représentants communautaires sur le terrain.

Alors que la société civile, les militants, les gouvernements et les Nations unies considèrent 2020 comme une année cruciale pour faire avancer les droits des femmes et l’égalité des genres, la crise du féminicide au Canada – autrefois pays phare de l’égalité entre les hommes et les femmes – met en lumière le long chemin qu’il reste à parcourir. Toutes les 72 heures, une femme ou une jeune fille est assassinée au Canada – un chiffre qui n’a pas évolué en 40 ans – et chaque semaine, une femme est assassinée par son partenaire. Au mois de mars, la 64e session de la Commission de la condition de la (...)
Après des siècles de luttes et résistances contre les différentes facettes du colonialisme, les peuples autochtones du monde entier ont décidé de s’investir dans la sphère internationale afin d’y revendiquer leurs droits. Au fil des décennies de revendications et de partages d’expériences, la présence autochtone dans les instances internationales a dépassé la simple dénonciation des violences locales pour revêtir un caractère beaucoup plus large. Les peuples autochtones ont refusé le rôle de victimes dans lequel l’on a souvent voulu les cantonner, pour assumer de grandes missions globales. (...)
Lorsque, très jeune, j’ai fait mon entrée en politique, c’est parce que j’éprouvais une profonde conviction que des changements s’imposaient. Par changement, je n’entends pas nécessairement le financement d’un programme plutôt qu’un autre ou l’élection d’un parti en particulier. En politique, ma préoccupation a toujours été d’intégrer la perspective crie et la façon d’être crie au processus politique pour faire respecter nos droits inhérents à l’égard des terres, élargir les horizons des jeunes et veiller à ce qu’un avenir différent leur soit offert. Le gouvernement du Canada a entretenu pendant près (...)
Peut-être bien. Le 17 juin der­nier, le gou­ver­ne­ment Harper ap­prou­vait le projet de pi­pe­line et de ter­minal pé­tro­lier du Nor­thern Ga­teway en se ca­mou­flant der­rière les 209 « condi­tions » im­po­sées par la Com­mis­sion na­tio­nale de l’énergie dont celle de « consulter » les Au­toch­tones, et ce, malgré l’opposition de la ma­jo­rité des ci­toyens de Colombie-Britannique. Quelques se­maines plus tard, le projet bat sé­rieu­se­ment de l’aile, une ex­cel­lente nou­velle pour les mil­lions de per­sonnes qui sou­haitent que l’État ca­na­dien se sorte de la pé­troé­co­nomie. Or, il est bien pos­sible que (...)
Geneviève Beaudet — Quelles ont été les grandes étapes qui ont jalonné la vie de l’association Femmes autochtones du Québec/Québec Native Women Association entre 1974 et aujourd’hui ? Quels ont été les succès, les moments plus difficiles ? Viviane Michel — En 1981, après de nombreuses représentations et à la suite d’une requête de Sandra Lovelace, une Indienne sans statut, la Commission des droits de l’Homme de l’ONU a déclaré que l’article 12(1)-b de la Loi sur les Indiens était discriminatoire envers les femmes. L’adoption de la loi canadienne C-31, en 1985, permettant aux femmes indiennes ayant (...)
Les appels répétés à une commission d’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées restent sans réponse. Tremblante de froid, la main gauche active nerveusement la roulette du briquet du haut vers le bas. L’autre tient une mince chandelle blanche. Devant, des femmes se succèdent devant le micro. La foule est de plus en plus nombreuse, d’un février à l’autre. Pourtant, l’impression que nous prêchons aux converti-es demeure. D’année en année, nous sommes plusieurs à nous réunir le 14 février et le 4 octobre pour les marches annuelles en mémoire des femmes autochtones (...)
Le Groupe de recherche et d’intervention régionales (GRIR) organise une conférence sur les luttes autochtones et sur les manières dont les perçoivent les Québecois. Pierre Lepage, anthropologue et consultant en affaires autochtones et droits de la personne présentera la conférence autours de sa publication Mythe et réalités sur les peuples autochtones. Depuis les années 90, les peuples autochtones se sont éveillés tant sur le plans politique que culturel. Il est donc temps, selon Pierre Lepage, de vaincre la méconnaissance afin de garantir l’établissement de meilleures relations entre (...)
Plus que jamais, la scène artistique montréalaise a la volonté de faire le pont avec les arts autochtones et ouvrir ses portes à ce milieu trop peu connu dans la métropole. Rassemblées au Conseil des Arts de Montréal mardi après-midi, six artistes autochtones de communautés diverses ont partagé leur rêve d’un centre artistique autochtone interdisciplinaire et interculturel qui devrait voir le jour le 21 juin 2017, date de célébration de la journée nationale des autochtones. Pour l’instant, le projet est à l’état embryonnaire, mais la motivation et les idées novatrices sont au rendez-vous. Non (...)
Les principes de reconnaissance réciproque, de respect mutuel et de partage ont réuni des Autochtones et des non-Autochtones dans ce pays au moment des premiers contacts. Le Canada a été fondé sur ces principes qui, non seulement sont encore pertinents, mais surtout essentiels à notre progression. La mise en œuvre de ces principes est nécessaire pour répondre aux besoins fondamentaux ainsi que pour confirmer le titre de Première Nation, droits conférés par traités et droits de la personne. Ces principes sont garants d’harmonie, de justesse et de possibilités pour tous les enfants, pour (...)
Avec des centaines d’autres personnes, j’ai participé le 16 novembre à une mobilisation sans précédent à Kanehsatà:ke (Oka) en territoire Mohawk. 23 années après la terrible crise du même nom, les Mohawks invitaient cette fois les allochtones à les rejoindre pour lutter contre l’expansion des pipelines de pétrole de sables bitumineux. Cette invitation exceptionnelle provint aussi de plusieurs autres communautés autochtones alors que plus de 130 actions de mobilisation contre le projet d’expansion des sables bitumineux furent organisées simultanément à l’échelle canadienne sous la bannière « (...)
Cet automne, FAQ célèbre le lancement vers ses 40 ans d’existence avec deux jours de conférences émouvantes : Célébrons notre histoire, Dessinons notre futur ! Des femmes autochtones inspirantes, des mobilisatrices d’Idle No More, des anciennes présidentes de FAQ se rassemblent les 9 et 10 novembre 2013 pour vous offrir deux jours de conférences inoubliables, ouverts à tous, autochtones et non-autochtones, hommes et femmes pour réfléchir ensemble, renforcer des partenariats et surtout offrir des outils de réflexion et de mobilisation innovante pour améliorer le sort des femmes autochtones (...)
Avec Louise Lachapelle et Shan dak Puana 7 novembre 9 h 30 à 10 h 45 Local P1-5000 et 8 novembre 13 h à 14 h 30 Local H1-1110 La recherche en milieux autochtones, ainsi que la relation de recherche entre collaborateurs autochtones et allochtones demeurent profondément marquées par l’histoire et par la tradition scientifique occidentale. Lorsque la recherche ne remet pas en question les structures du pouvoir dominant et les inégalités socio-économiques et culturelles systémiques, elle court le risque de continuer à les reproduire, elle court le risque de continuer à les reproduire, la (...)
Discrimination, pauvreté, racisme, sexisme, violence des autorités policières : les femmes autochtones canadiennes font face à diverses sphères de violence politique. Surreprésentées dans les réseaux de traite et de prostitution, elles y sont davantage victimes de violence et d’agressions. Outre les problématiques liées à la prostitution, elles font également face à plus de violence que les femmes non autochtones, comme en témoigne le cas des femmes autochtones disparues et assassinées. Malgré ces problématiques criantes, elles font face à l’apathie et au désengagement de l’État. Prostitution (...)

« À personne. Nous le protégeons pour les générations futures. »

À cinq heures de Montréal, au bord de la route 117 dans le Parc de la Vérendrye, les Algonquins du Lac Barrière nous proposent une manière différente de voir la cohabitation et notre rapport à l’environnement. À leur invitation, plusieurs représentants de groupes communautaires et syndicaux les ont rencontrés cet été.

Le Centre de lutte contre l’oppression des genres et Justice pour les femmes autochtones disparues et assassinées vous invitent : Conférence sur les pensionnats et la violence contre les femmes autochtones Jeudi le 26 septembre à 19h, Université Concordia, 1455 de Maisonneuve O., H-415 « Ma mère est devenue orpheline à l’âge de 7 ans ; elle s’est alors retrouvée à l’école résidentielle Sainte-Anne à Fort Albany, en Ontario, où elle est restée pendant huit ans jusqu’à ce que mon père la sorte de cet endroit pour la marier. Ma mère est une survivante. Elle a donné naissance à huit de ses dix (...)
J’ai rencontré Brenda Sayers le 10 août dernier. Elle entreprenait une tournée canadienne pour expliquer les effets négatifs du traité Canada-Chine sur les investissements et raconter comment elle avait choisi de le combattre. Brenda parlait en son nom propre, mais aussi en tant que citoyenne de la Première nation Hupacasath. Son discours mélangeait habilement une sincère indignation, des informations précises et rigoureuses sur sa cause de même qu’un attachement profond envers son peuple et le milieu où elle a grandi. Rappelons que ce traité avec la Chine a été dénoncé à maintes reprises (...)
Dans le conflit qui soulève les Autochtones vivant au Canada au sein du mouvement Idle no more, de nombreux enjeux sont dans la ligne de mire : l’eau potable, la protection des droits collectifs sur la terre, la gouvernance autochtone, etc. Plusieurs dispositions de ces projets de loi sont susceptibles de mener à des violations des droits ancestraux autochtones et des droits reconnus par les traités existants entre les Premières Nations et la Couronne. Le cœur du conflit est lié à la façon dont le gouvernement Harper a imposé des projets de loi omnibus sans procéder à consulter les (...)
Le mouvement Idle no more a été initié par des femmes, au Canada comme au Québec. Au Canada, Jessica Gordon, Sylvia McAdams, Sheelah McLean et Nina Wilson se sont élevées contre l’adoption du projet de loi C-45 qui modifie sans consultation les conditions d’attribution des terres autochtones tout comme la protection des eaux navigables. Au Québec, ce sont de jeunes autochtones urbaines, Mélissa Mollen-Dupuis et Widia Larivière, qui ont utilisé les réseaux sociaux avec une redoutable efficacité puisque la protestation s’est étendue comme traînée de poudre de Sept-Îles à Montréal, de Val-d’Or à (...)
J’ai récemment assisté à une présentation dans la ville de Québec sur le mouvement Idle No More. C’était la première fois que j’entendais parler de solidarité avec les autochtones dans un contexte québécois. C’était sur plusieurs points similaires aux autres présentations auxquelles j’ai assisté. L’auditoire posait beaucoup de questions et les présentateurs faisaient de leur mieux pour expliquer la complexité et les difficultés des relations entre les peuples des Premières Nations et la Couronne. Il y avait toutefois une intervention à laquelle je ne m’attendais pas, non pas parce que je doute de (...)
Widia Larivière, co-initiatrice de la mobilisation québécoise d’Idle No More, n’en est pas à ses premières expériences d’engagement politique. Depuis plusieurs années, elle milite pour les droits autochtones et s’implique dans diverses organisations. Cet engagement lui a permis de participer au Sommet des peuples en marge de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable en juin 2012. À l’heure actuelle, elle travaille au sein de l’organisme Femmes autochtones du Québec et, parallèlement à son implication dans Idle No More, elle prépare activement sa participation au Forum Social (...)
Les 22 et 23 janvier derniers, la Commission de vérité et de réconciliation entreprenait la portion québécoise de ses audiences pancanadiennes à Maliotenam, une réserve innue de la Côte-Nord. La Commission a pour mandat de rendre public ce qui s’est produit durant la sombre époque des pensionnats autochtones. Ces écoles, chapeautées par l’Église, avaient ouvertement reçu du gouvernement le mandat de « civiliser » les amérindiens. Entre 1870 et 1996, ce sont 150 000 enfants qui ont fréquenté les 130 pensionnats que comptait le Canada. En dépit du portrait pessimiste qui est souvent brossé de la (...)
Ottawa — Le mécontentement de la communauté autochtone au pays est dû à l’« inaction » de Stephen Harper dans ce dossier, selon Thomas Mulcair. Et le chef du Nouveau Parti démocratique affirme qu’Ottawa doit s’inspirer du modèle québécois en permettant aux communautés amérindiennes de profiter elles aussi du développement des ressources naturelles au pays. À l’instar de l’ancien premier ministre québécois Bernard Landry, qui vantait cette semaine la paix des braves signée avec les Cris pendant son passage à la gouverne du Québec, Thomas Mulcair croit lui aussi qu’il faut s’en inspirer pour calmer (...)
Aujourd’hui 10 décembre, des milliers d’activistes autochtones et leurs allié-e-s vont marcher, protester, écrire des blogues et des tweets ou même refuser de manger dans le but d’envoyer un message clair à Stephen Harper : trop, c’est trop. Normalement, le fait que trop soit trop n’est pas suffisant et ne l’a pas été depuis des siècles. Trop est le moment à partir duquel les gens s’unissent et refusent catégoriquement d’être asservis. Ils-Elles se refusent à être dominé-es, colonisé-es et re-colonisé-es. Quand trop, c’est trop, ça parait différent d’une simple manifestation. Je pense qu’aucun (...)
La tension monte. Les réseaux sociaux s’enflamment. Les communautés autochtones se mobilisent. Lundi dernier, une journée nationale d’action a été organisée dans le cadre de la campagne « Idle No More ». La chef d’Attawapiskat Theresa Spence a même entamé une grève de la faim devant le Parlement. Si le mouvement s’est d’abord articulé autour de l’opposition au projet de loi C-45, la conversation qu’il engendre est beaucoup plus large. Le projet de loi C-45 est le second projet de loi budgétaire omnibus présenté par le gouvernement conservateur. Il introduit des modifications à une vingtaine de (...)
Les majuscules rouges s’alignent sur le carton blanc jusqu’à former une phrase. « Les femmes aborigènes sont aimées et valorisées », peut-on lire. À l’endos, une note adressée au premier ministre Stephen Harper lui demande un plan d’action national pour freiner la violence envers les femmes autochtones. S’il faut le lui rappeler, c’est que les cas de femmes autochtones disparues et assassinées se comptent par centaines au pays. Il y aurait au pays 600 cas de femmes autochtones disparues et assassinées depuis 1970. Ce nombre, qui est le plus souvent avancé, émane d’un rapport de 2010 de (...)

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