Je me plais toujours à retrouver le murmure des villes africaines : le transistor du voisin, le chant des coqs de la cour derrière, le marché et la gare à taxis pas trop loin. Mais, après quelques heures à Kuito, sans entendre ni coq ni ndombolo des radios, un charme me manquait. J’aurais quand même pu m’en douter, tant le choc de l’après-midi avait été grand : pas une maison de la ville n’a été épargnée des rafales de kalachnikov. J’ignore si, en trois jours, j’ai vu une vitre qui tenait encore debout. L’eau et l’électricité, après un an d’accalmie, restaient à être rebranchées.
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