Lors de son lancement il y a dix ans, le programme allemand Industrie 4.0 promettait une quatrième révolution industrielle qui changerait notre façon de travailler. Sa mise en œuvre répond à des impératifs capitalistes très anciens : utiliser des technologies permettant d’économiser du travail non pas pour réduire la charge de travail, mais pour soumettre les employés à une discipline de travail encore plus stricte.
Le 18 septembre, les élections fédérales en République fédérale d’Allemagne (RFA) ont mis en évidence un phénomène que l’on avait commencé à observer au cours des quelques scrutins antérieurs, mais dont on n’osait pas affirmer l’existence lors des analyses électorales. Ce phénomène s’est accentué au moment du dernier scrutin et touche la solidité des grandes familles politiques (chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates) sur l’échiquier politique.
Fin 2002, le sommet européen de Copenhague a répondu de manière ambiguë à la demande d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Depuis l’Union est entrée dans la crise que l’on sait face à la volonté de guerre américaine en Irak et la Turquie s’est trouvée au coeur de la tourmente, notamment en ce qui la concerne, parce qu’elle a été l’objet de la première crise grave de l’OTAN depuis des années.
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