Aide internationale

Plus d’une centaine de personnes se sont regroupées ce lundi à Montréal pour dénoncer l’orientation prise par le gouvernement fédéral dans le dossier de l’aide internationale canadienne. Le rassemblement avait lieu devant l’hôtel Château Champlain alors que le ministre du Commerce international, Ed Fast, y tenait un déjeuner-causerie sur la stratégie commerciale du Canada sur les marchés mondiaux. C’est l’Association québécoise des organismes de coopération internationale qui avait appelé à manifester et la majorité des personnes ayant répondu à l’appel était issue des organismes de solidarité (...)
S’opposer aux génocides est devenu une sorte de mini-industrie aux États-Unis. Partout, des programmes « d’études des génocides » surgissent dans les universités. Il y a cinq ans, un improbable « Groupe de Travail sur le Génocide » fut créé, dirigé par l’ancienne secrétaire d’Etat Madeleine Albright et l’ancien ministre de la défense William Cohen, tous deux anciens membres du gouvernement de Clinton. La Bible de toute cette entreprise est le livre de Samantha Power, A Problem from Hell. La thèse de Mme Power est que le gouvernement des États-Unis, aussi bien intentionné soit-il, comme tout un (...)


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Bangladesh receives hundreds of millions of dollars a year in foreign aid money, but much of it is ineffective due to such issues as poor project management. This video poses the question "is foreign aid really necessary ?" and takes an informal look at the current picture of foreign aid in Bangladesh —its problems and contradictions— through the eyes of four local experts : Mr. Saiful Huq, General Secretary of the Worker’s Party of Bangladesh, Dr. Anu Muhammad, Professor of Economics at Jahangirnagar University, Dr. Piash Karim, Professor of Sociology at BRAC University, and Ahmed Swapan Mahmud, Executive Director of VOICE Bangladesh.

Photo : Parker Mah
Photo : Parker Mah

Depuis la fin des années 1990, les acteurs du développement international observent un vaste mouvement de refonte du système d’attribution de l’aide canadienne. Les programmes d’aide ont subi d’importantes restructurations avec l’adoption d’un modèle de gestion axée sur les résultats (GAR). Cette tendance remet en cause la légitimité des
programmes jeunesse, dont les objectifs ne sont pas toujours facilement mesurables.

Les représentants des sociétés civiles du Nord et du Sud se mobilisent pour contrer les États donateurs et bénéficiaires, ainsi que les bailleurs de fonds, telle la Banque mondiale, qui menacent de les écarter.

Le 9 février, à Montréal, une journée d’audiences populaires sur l’avenir de la mission canadienne en Afghanistan a eu lieu. Une quarantaine d’organismes sont venus déposer leur mémoire.

Il y a près d’un an, la Somalie, un coin perdu de l’Afrique de l’Est, était envahi une fois de plus et précipitée dans la guerre. Sous prétexte d’éradiquer des terroristes islamistes, les États-Unis et leur allié éthiopien ont bombardé, déployé des troupes, détruit des quartiers et des villes et installé un gouvernement présidé par un fantomatique personnage, Abdullahi Yusuf, qui, malheureusement, ne représente qu’une poignée de seigneurs de guerre. Son « ministre de la justice », par exemple, vient d’être « démissionné » après avoir été pris la main dans le sac en détournant plus de 800 000 dollars de (...)

On March 29, the Executive Committee of the Canada-Palestine Parliamentary Association met with the Minister of information for the Palestinian National Unity Government, the Honourable Mustapha Barghouti. Mr Barghouti

Le 29 mars, le comité exécutif de l’Association parlementaire Canada-Palestine a rencontré à Ottawa le ministre de l’Information du gouvernement d’unité nationale de la Palestine, l’honorable Mustapha Barghouti. M. Barghouti se trouvait au Canada dans le cadre de la Tournée Alternatives pour une paix globale, qui se rendait à Québec, à Montréal et à Ottawa.

En Bolivie et dans les Andes, la feuille de coca fait partie de la vie de tous les jours, un peu comme le café en Occident. Mais plus au Nord, on continue de l’associer à son puissant dérivé, la cocaïne. Au point où la question est devenue un sujet de friction international.

KABOUL - Quand le président afghan Amid Karzaï accuse le gouvernement du Pakistan de soutenir les talibans, il dit tout haut ce qu’une majorité d’Afghans pensent tout bas. Et ses accusations ne peuvent malheureusement pas être rejetées du revers de la main.

Le peuple palestinien est le plus dépendant de l’aide internationale sur la planète. La décision d’Israël, du Canada, des États-Unis et de l’Union européenne de suspendre leurs transferts de fonds à l’autorité palestinienne, depuis la formation d’un gouvernement du Hamas, a d’ores et déjà provoqué une crise humanitaire sans précédent. Cent soixante mille fonctionnaires palestiniens sont sans salaire depuis trois mois. Les systèmes de santé et d’éducation manquent cruellement de ressources. « L’idée, c’est de les mettre à la diète », affirmait récemment Dov Weisglass, conseiller du premier ministre israélien, Ehud Olmert.

An earthquake measuring at least 7.6 on the Richter scale has hit Asia. Worst affected are Kashmir and Pakistan, but the quake has also hit north India and Afghanistan.
Alternatives’ partners has a history of working in the area and Alternatives will be mobilising its existing partners and resources in the response.

Le 8 octobre, un puissant tremblement de terre frappait l’Asie du Sud et particulièrement un coin de terre marqué par l’histoire et le drame : le Cachemire. L’ensemble de ce territoire a été durement atteint, mais c’est dans la partie pakistanaise du Cachemire que les dégâts ont été les plus terribles, avec plus de 50 000 morts et plus d’un million de personnes qui ont perdu jusqu’à leur maison. L’hiver approchant, on peut imaginer les conséquences à venir pour cette région située au pied de l’Himalaya.

Dévastés par une succession de régimes politiques et de gouvernements, du règne des Duvalier à aujourd’hui en passant par le colonel Cedras, les médias haïtiens peinent à émerger et à se professionnaliser. De tout temps, les menaces pour leur vie et celles de leurs proches ont pesé lourdement. On se souvient, entre autres, de l’assassinat du journaliste Jean Dominique en 2000. Sans connaître une véritable embellie, la situation de la presse s’améliore mais demeure extrêmement fragile.

Lahore - L’ampleur du désastre a traumatisé le pays tout entier. Enfin presque... Ici, à Lahore, des personnes recueillant des fonds à la suite du tremblement de terre ont été arrêtées et accusées. Elles amassaient en fait des fonds pour elles-mêmes. C’est dire que même au cœur d’un grand désastre, la vie suit son cours. Comme un immense troupeau de vautours, les médias du monde se sont abattus sur le pays. Les mêmes images, les mêmes commentaires banals. Bientôt, ils se fatigueront et passeront à autre chose. Lorsqu’on aura vraiment besoin d’eux, pour surveiller les efforts de secours et de (...)

Montréal, 18 octobre 2005 - Le Forum indopakistanais pour la paix et la démocratie, une organisation partenaire d’Alternatives basée en Inde et au Pakistan, exige des gouvernements indien et pakistanais un meilleur accès aux zones affectées par le récent tremblement de terre, notamment dans la province indienne de Jammu et Kashmir.

Quatre mois après le passage du tsunami, le village côtier de Perikalapet est toujours dévasté. Situé dans la région de Pondichéry, au sud-est de l’Inde, ce village de pêcheurs a reçu de plein fouet, le 26 décembre 2004, la vague de plus de 10 mètres. Mais plus choquant encore que l’ampleur des dégâts, c’est de constater que les efforts de reconstruction déployés par le gouvernement ont été effectués en fonction du rang social des familles. En effet, selon les témoignages des gens rencontrés sur le terrain, les familles affectées par le tsunami et faisant parti du système des castes ont reçu de la (...)

KARACHI: Sindh needs 4.5 million acre feet (MAF) of additional water
to save 2.7 million population of Indus Delta from starvation and
protect their livelihood, resources, mangrove forests and fishing.

Depuis la fin du communisme, près du tiers du produit national brut (PNB) de la Mongolie provient de l’aide internationale qu’elle reçoit. Et si ce petit pays perdu dans la steppe a bien besoin de ces subsides, il est cependant souvent difficile de conjuguer le verbe « développer » sur le mode du nomadisme.

Pris en tenaille entre l’armée indonésienne et les séparatistes du GAM, les survivants du tsunami ne rêvent que d’une chose : la sécurité.

Montréal, 30 mars 2005 – 2005, année électorale en Haïti, la tension politique monte, l’insécurité également et pourtant le CECI, comme la plupart des ONG de coopération internationale, poursuit ses activités. Aux Gonaïves, le CECI a répondu aux besoins exprimés par la population des quartiers les plus défavorisés. La première urgence est remplie. Luck Mervil, porte-parole du CECI, dresse le bilan des interventions. Beaucoup de travail reste à entreprendre aux Gonaïves : l’assainissement, la reconstruction… Le CECI est toujours présent et pas seulement dans cette région frappée en septembre 2004 (...)

Throughout Indonesia, people of all backgrounds and from all islands have been mobilising to collect and send aid to the victims of the devastating earthquake and tsunami in Aceh.

The year is ending tragically for hundreds of thousands of our Southeast Asian neighbours. The only hope to be drawn from the sad situation is the thought that the international community is geared to respond with urgent aid.

C’était une belle matinée. La plage était déjà pleine de monde dès 8 h 00 du matin. Des pêcheurs préparaient leurs bateaux. Des enfants jouaient dans l’eau. De jeunes couples profitaient du soleil et du grand air, main dans la main. Puis soudainement, sans avertissement, sans bruit, sans rien du tout, la mer s’est retirée de la plage, du jamais vu de mémoire tamoule. Puis comme un monstrueux reptile, l’eau est revenue sous la forme d’une vague gigantesque. Maisons, huttes, bateaux, tout a été emporté. Les pêcheurs se sont noyés, pris dans leurs filets. Les gens sur la plage ont été (...)

Depuis 1960, les pays riches ont consacré près de 5000 milliards de dollars US au développement international. Malgré cela, les Nations unies rapportaient en 2003 que près de la moitié de l’humanité vivait avec moins de 2 dollars US par jour. Après 50 ans d’aide internationale, où en sommes-nous ?

This Discussion Paper is jointly presented by Novib-Oxfam Netherlands, ActionAid and Alternatives. It is written as a response to the Government / International Agency report on ’Securing Afghanistan’s Future: Accomplishments and the Strategic Path Forward’ (hereafter SAF), that has been prepared for the International Conference to be held on Afghanistan in Berlin in late March 2004. This Discussion Paper has been prepared to provide a considered position and in the belief that the SAF will and should remain a policy document in progress and for debate rather than the final word.

Changement de cap à l’Agence canadienne de développement international (ACDI) ? Alors que le Canada a longtemps été reconnu pour son appui fiable aux pays en développement grâce à une collaboration étroite avec la société civile, cette réputation serait aujourd’hui remise en question. Plusieurs représentants d’organisations non-gouvernementales sont inquiets et espèrent que ce débat au sein de l’ACDI contribuera à renforcer, plutôt qu’à diminuer, leur rôle en matière de développement international.

Kinshasa, hiver 2004 - Je roule machinalement sur le Boulevard du 30 juin, artère principale de la Commune de la Gombe, unique secteur considéré comme « la ville », à Kinshasa la belle. Entre les deux nécessaires tubes du chanteur Koffi Olomide, l’animateur matinal de Radio Okapi fait état des tensions de la transition, des querelles ministérielles et des grèves qui se multiplient maintenant à l’échelle de tout le pays. Enseignants, fonctionnaires, médecins, douaniers : les Congolais de tous les secteurs n’en peuvent plus d’attendre les fruits de cette transition. Pourtant, depuis l’accord (...)
Avec cet ouvrage choc, David Sogge dresse un portrait réaliste de la situation de l’aide internationale au développement. Bien qu’il y souligne avec conviction les limites, les enjeux et les défis qui pèsent sur l’industrie de l’aide après un demi-siècle d’action, il donne à voir qu’un nouveau modèle peut exister, que même s’il prend l’eau, le bateau peut être sauvé ! Par le biais d’exemples concrets et bien documentés, ce chercheur au Transnational Institute d’Amsterdam soulève plusieurs questions de fond sur les modes de fonctionnement de cette industrie, sur les principes mêmes de l’aide et les (...)

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