Four months after the popular rebellion in October, the new government of Bolivia has so far failed to propose realistic solutions to any of the serious problems facing the country. At the same time, the official opposition in parliament, the party of indigenous union leader, Evo Morales, is transforming Bolivian democratic practice forever.
It is midday in Baghdad and there are no women or children to be seen on the streets. Instead of the "new era of freedom" which the US army was supposed to introduce to Iraq, the chaos and insecurity has resulted in an escalation in kidnappings of women and children and the rape of women and girls. No women can walk on the streets and no children can play in the parks during their school vacation.
Irak, 20 mars 2003 - En tant normal, la ville d’Erbil dans le Kurdistan irakien compte 300 000 personnes. Hier, Erbil était tristement silencieuse et déserte. Au sud de la ville, des rangées de véhicules de toutes sortes, allant des BMW flambant neuves aux wagons de fermes tirés par de vieux tracteurs, fuyant la ville pour les zones rurales, jugées plus sécuritaires. Des deux côtés de la route, des abris improvisés faits de tentes, d’autobus, de voitures, de wagons ou de plastique, se dressent à côté des villages.
At the end of the first week of this war, a trickle of people have returned to their homes in Erbil and Duhok, a smaller Iraqi Kurdish city just over the border from Mosul. However, bombing to the north and heavy bombing around the oil fields of Kirkuk and Mosul as well as several incidents on the Iraq/Kurdistan border have convinced at least half of the population that the rural countryside continues to offer greater safety. All schools and universities and at least 50% of offices, businesses and shops in Erbil and Duhok remain closed.
Au terme de la première semaine de guerre en Irak, quelques rares personnes sont retournées chez eux à Erbil,, une petite ville du Kurdistan irakien, tout à côté de la frontière près de Mosul. Pendant ce temps, les bombardements au nord et surtout ceux plus importants encore autour des champs de pétrole de Kirkuk et Mosul, tout autant que les nombreux incidents à la frontière Irak-Kurdistan, ont convaincu une bonne partie de la population que la campagne est encore le plus sécuritaire des endroits. Toutes les écoles et universités, un grand nombre des bureaux, de commerces et d’autres centres d’affaires d’Erbil sont toujours fermés.
On any normal day, the city of Erbil in Iraqi Kurdistan has a population of about 300,000 people. Yesterday, Erbil was eerily silent and empty. South of the city, a solid line of vehicles of every description, from shiny new BMWs to rickety farm wagons pulled by ancient tractors, headed out of the urban areas to the perceived safety of the countryside.
On April 14, the Pentagon announced that "major combat in Iraq is over." That same day, in the small Iraqi city of Nasiryah, 6 000 people protested their exclusion from a closed-door meeting held by General Jay Garner, appointed by the U.S. to head a transitional military government for Iraq. This was the first organized manifestation of the Iraqi people’s opposition to American occupation. With civil society organizations in southern Iraq all but destroyed, concerned Iraqis will look to the models developed in Iraqi Kurdistan.
It is midday in Baghdad and there are no women or children to be seen on the streets. Instead of the "new era of freedom" which the US army was supposed to introduce to Iraq, the chaos and insecurity has resulted in an escalation in kidnappings of women and children and the rape of women and girls. No women can walk on the streets and no children can play in the parks during their school vacation.
20 mars 2003 - En tant normal, la ville d’Erbil dans le Kurdistan irakien compte 300 000 personnes. Hier, Erbil était tristement silencieuse et déserte. Au sud de la ville, des rangées de véhicules de toutes sortes, allant des BMW flambant neuves aux wagons de fermes tirés par de vieux tracteurs, fuyaient la ville pour les zones rurales, jugées plus sécuritaires. Des deux côtés de la route, des abris improvisés faits de tentes, d’autobus, de voitures, de wagons ou de plastique, se dressent à côté des villages.
Le 14 avril dernier, le Pentagone a annoncé que « les combats majeurs en Irak étaient terminés ». Le même jour, dans la petite ville irakienne de Nasiriya, au moins 6 000 personnes sont descendues dans la rue pour protester contre leur exclusion de la rencontre organisée par les États-Unis pour encadrer la formation d’un nouveau gouvernement en Irak. La population irakienne semble déterminée à lutter contre l’occupation de son pays et se tourne maintenant vers le Kurdistan irakien à la recherche de modèles démocratiques.
Quatre mois après la rébellion populaire survenue en octobre, le nouveau gouvernement de la Bolivie a jusqu’à maintenant échoué à proposer des solutions réalistes pour l’ensemble des problèmes sérieux que le pays affronte. Mais au Parlement, l’opposition officielle représentée par le leader autochtone, Evo Morales, impose une transformation des pratiques démocratiques boliviennes.
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