C’est un pays dont on n’entend jamais parler sauf quand il y a des escalades sur l’Everest. C’est un pays qui semble avoir été oublié par le temps. C’est un pays qui semble-t-il n’intéresse personne parce qu’il n’y a ni pétrole ni gaz. Pourtant dans ce pays se déroule sous nos yeux un tremblement de terre politique dont les répercussions dépassent de loin ses frontières.
Depuis quelques années, le Maroc connaît des avancées démocratiques importantes. Amorcée à la fin du règne du roi précédent, Hassan II, cette transition a permis une libéralisation partielle de l’espace politique et le développement d’une société civile organisée et rebelle. Aujourd’hui, le roi Mohamed Vl semble vouloir accélérer le cours, alors que le problème de pauvreté croissante demeure entier.
Le ministre de la Défense, Bill Graham, estime que le Canada doit participer au projet de bouclier antimissiles élaboré par Washington, parce que, affirme-t-il, ce projet assurera la sécurité du continent nord-américain. Tandis que des experts, comme Stéphane Roussel (Le Devoir, 25 septembre), affirment que le Canada n’a pas le choix de participer au projet américain, s’il veut maintenir sa position au sein du système de défense stratégique et des alliances mises en place à l’époque de la guerre froide (Norad).
Au Québec comme ailleurs, le mouvement social est confronté à un même débat.On a une impression d’urgence, surtout depuis que la droite est au pouvoir au Québec, et au moment où s’annoncent également des virages accentués vers le néolibéralisme « pur et dur » au niveau canadien. Il importe donc de réfléchir à cette situation et de contribuer à identifier des pistes de solution.
D’ici quelques semaines, la population irakienne sera appelée par referendum à voter sur le projet de constitution. Selon le militant de gauche irakien Salam Ali, de passage à Montréal dans le cadre des journées d’Alternatives, le projet actuel n’est pas vraiment acceptable du point de vue de la démocratie et des droits de la personne.
Comme tous le savent, le FSM est un événement, ou plutôt une galaxie d’événements. Les rencontres sont multiples, tout le monde s’en sert pour rencontrer tout le monde, passer des messages, se faire connaître. Il y a aussi le côté festif, culturel, joyeux, souk... Après tout, on se réunit non pas pour chialer contre la Banque mondiale, mais pour se parler et se trouver beau.
India’s governing party, the BJP, is a master at the tactical game of dancing between seduction and blackmail, governance and repression. Prime Minister Atel Behari Vajpai’s and Interior Minister Lal Kishan Advani’s are promoting a profoundly reactionary vision of India that threatens a long-term cycle of war and oppression. But the opposition, weakened by internal quarrels, provides little hope as its own legitimacy is being called into question by the emerging social movements.
Lors du référendum du 15 août, au Venezuela, 94,9 % de la population s’est prononcé. De ce nombre, plus de 58 % ont dit oui à Chavez, ce qui donne au président élu pour la première fois en 1998, un mandat très fort. En fait, c’est la quatrième fois qu’Hugo Chavez remporte une victoire sur ses adversaires conservateurs dominés par les partis traditionnels, les associations d’entrepreneurs et les grands médias, dont les deux grands quotidiens du pays, Universal et Nacional.
Il est déjà contesté par les grands propriétaires terriens qui détiennent l’essentiel des bonnes terres du Brésil, et adulé par les paysans sans-terre qui voient en lui celui qui va enfin rétablir la justice dans le pays le plus inéquitable du monde. Au début juin, le ministre brésilien du Développement agraire, Miguel Rossetto, sera à Montréal à l’invitation d’Alternatives. Ancien syndicaliste et vice-gouverneur de l’État du Rio Grande do Sul, le jeune ministre sait qu’il a devant lui tout un défi. La réforme agraire, promise depuis longtemps, sera ce qui fera ou défera le nouveau gouvernement de Luis Inacio da Silva, plus couramment appelé Lula.
Le 24 mars prochain, des mouvements sociaux du monde entier se réuniront au Pakistan, dans le cadre du Forum social mondial polycentrique. Après Bamako et Caracas, la grande famille altermondialiste s’arrête à Karachi pour faire le point. Pour le comité pakistanais qui organise le FSM, le défi est de taille. Le Pakistan est en effet au cœur d’une crise sans précédent.
1986 en Cisjordanie — C’était en août 1986 durant l’été sec et doux de la Cisjordanie. Avec une délégation de jeunes Québécois, j’étais à l’Université BirZeit, la forteresse du mouvement national palestinien. À l’époque, BirZeit était déjà un mythe. Et plus qu’un mythe, un espace, un micro-climat politique, un laboratoire. Les étudiants palestiniens préparaient ce qui allait devenir l’Intifada, la grande révolte de la Palestine occupée.
Été 1981. L’armée israélienne, sous la responsabilité du ministre de la Défense Ariel Sharon, mène sa plus grande opération depuis la guerre de 1973 contre les camps de réfugiés palestiniens. Les morts se comptent par milliers, le pays tombe en ruine et finalement, l’Organisation de libération de la Palestine accepte sous maintes pressions internationales d’évacuer Beyrouth, alors que Henry Kissinger, secrétaire d’État américain, leur promet que les civils palestiniens ne seront pas menacés.
Le Forum social mondial polycentrique de 2006 s’est déroulé à la fin de janvier simultanément à Caracas (Venezuela), Bamako (Mali) et Bouznika (Maroc) avec environ 100 000 participants. En mars et mai auront lieu les prochaines étapes à Athènes (Grèce) et Karachi (Pakistan). Cette année, le Forum a décidé, judicieusement, se de décentraliser. Les organisations participantes ont mis beaucoup d’efforts pour ouvrir les portes aux populations dans des régions qui n’ont pas eu beaucoup accès jusqu’à présent, notamment en Afrique subsaharienne, au Maghreb, en Europe centrale et en Asie du Sud.
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