Le 3 février dernier, quelque cent soixante personnes ont envahi le Théâtre de Sève de l’Université Concordia pour entendre les belles histoires racontées par le directeur d’un certain salon funéraire de la région de Détroit aux États-Unis, le Lynch & Sons Funeral Directors. Il s’agit de Thomas Lynch, un Américain d’origine irlandaise (quelles racines !). En plus de s’occuper d’enterrements, Lynch est poète et écrivain. C’est vrai : tous ces gens ne se seraient pas déplacés pour un directeur de salon funéraire qui n’écrit pas.
Du 30 mars au 3 avril, Montréal prendra des teintes de bleu, car entre ces dates se déroule le Festival littéraire international Metropolis Bleu. Le nom du Festival, choisi par sa fondatrice Linda Leith, fait référence au livre de William Gass, On Being Blue, une méditation sur cette couleur et sur tout ce qu’elle peut contenir comme connotation émotive.
« Todo Incluido », un film documentaire sur la vie d’un
hôtel touristique « tout compris » (d’où le titre), en
République dominicaine, a été diffusé sur les ondes de
Radio-Canada récemment. C’est un projet qui me tient à
cœur, car je dois vous dire tout de suite que je l’ai scénarisé avec Karina Goma, la réalisatrice du film.
« Car ce n’est pas un seul ennemi qui s’est dressé contre nous pour nous exterminer : à chaque génération, on tente de nous anéantir. »
Lors de la soirée de la Pâque juive, nous lisons ce passage, tiré de la Haggada, qui raconte la fuite d’Égypte. Jeune, le passage me faisait froid dans le dos : pourquoi faire partie d’un groupe que les autres cherchent à anéantir ? Et d’ailleurs, qu’avons-nous fait pour mériter un tel sort ?
Admettons que vous soyez écrivain canadien, et que vous viviez dans le Canada de Stephen Harper. Ça veut dire, franchement, que vous êtes en conflit avec votre gouvernement. On ne parle pas d’un conflit sur les détails, mais plutôt d’un désaccord fondamental sur le rôle du gouvernement fédéral dans le soutien aux arts dans ce pays.
Je me suis retrouvé cet été dans le petit village de Glover, dans le nord du Vermont, pas loin du poste frontalier de Stanstead. Pourquoi Glover, ce village parmi les collines vertes ? Parce qu’avec ses quelques centaines d’âmes, le village est devenu le quartier général du Bread and Puppet Theater, une des institutions de la dissidence américaine depuis quasiment 40 ans.
À six heures de route d’ici - à condition de ne pas se perdre dans la vaste et morne banlieue industrielle du New Jersey - se trouve cette ville mythique de New York. Une ville blessée, en quelque sorte, depuis le 11 septembre 2001. J’y suis passé tout récemment, et j’y ai trouvé une culture métissée remarquable qui dépasse de loin nos idées sur la mentalité américaine actuelle.
Recevez le bulletin mensuel gratuitement par courriel !
Votre soutien permet à Alternatives de réaliser des projets en appui aux mouvements sociaux à travers le monde et à construire de véritables démocraties participatives. L’autonomie financière et politique d’Alternatives repose sur la générosité de gens comme vous.
Vous pouvez :
514 982-6606
jda@alternatives.ca
3720, avenue du Parc, bureau 300
Montréal (Québec) H2X 2J1 CANADA
514 982-6606
jda@alternatives.ca
Le Journal des Alternatives est un média indépendant, produit et distribué mensuellement par Alternatives et la fédération Alternatives International depuis 1994.
Depuis 2010, l’édition mensuelle du Journal des Alternatives est disponible par courriel (abonnement gratuit) et en ligne. Le Journal est mis à disposition aux conditions stipulées par une licence publique « Créative Commons » qui permet la reproduction des textes à des fins non commerciales, mais en citant la source et les auteurs. Les points de vue exprimés par ces derniers n’engagent que ceux-ci.