Selon le professeur Flanagan, les autochtones canadiens n’ont aucun droit sur le territoire du Canada. Dans son bouquin récent (First Nations ? Second Thoughts), il affirme que les peuples autochtones n’ont aucun autre avenir à part celui d’être assimilés. Interpellé à ce sujet par l’Assemblée des premières nations, Stephen Harper a refusé de se dissocier de son ami et mentor. Coïncidence ou convergence, M. Harper promet de « réviser » l’accord récemment signé entre le gouvernement canadien et les nations autochtones qui inclut un transfert de $5 milliards de dollars vers les communautés.
Les autochtones sont des « immigrants »
« Les autochtones » affirme Flanagan, sont des immigrants comme les Européens. Ils sont venus s’installer sur le territoire. Distinguer leurs droits de ceux de ceux qui sont venus après eux est du racisme à l’envers ». Si les autochtones ont été colonisés ajoute-t-il, c’est que la civilisation européenne était supérieure. La colonisation était inévitable et justifiable
Les métis n’existent pas
Le professeur Flanagan a étudié la situation et l’histoire des nations métisses dans l’ouest canadien. Selon lui, Louis Riel était au mieux un imbécile et au pire un escroc puisque c’est lui qui a créé les désordres qui ont mené à l’insurrection de 1870. Les métis sont devenus selon Flanagan une « invention » de « bonnes âmes » libérales alors qu’en réalité, ils n’existent tout simplement pas.
Les autochtones ne sont pas civilisés
Aujourd’hui poursuit-il, les métis en particulier et les autochtones en général n’ont pas atteint un niveau de civilisation qui fonde le concept d’état ». « En pratique, les gouvernements autochtones sont gaspilleurs et destructeurs ». Selon le professeur de l’Université de Calgary, les négociations récentes pour rendre aux autochtones le droit de se gouverner sont une « perte de temps ». « Cela n’est pas compatible avec une économie moderne » affirme-t-il.