L’Iran et la Turquie partagent une longue et riche histoire qui remonte à l’époque des empires perse et ottoman, et ces deux pays jouent encore un rôle géopolitique de premier plan au Moyen-Orient. J’ai discuté avec Vahid Yücesoy, doctorant en sciences politiques à l’Université de Montréal et spécialiste de la politique iranienne et turque, des principaux enjeux politiques de ces pays, en particulier en ce qui concerne la viabilité démocratique et les droits de la personne.
Tout laisse à penser que le Brésil dépassera sous peu le nombre de morts enregistré aux États-Unis, à cause du je-m’en-foutisme du gouvernement de Bolsonaro. La situation s’est aggravée, les hôpitaux manquent terriblement d’oxygène et de lits. Bolsonaro est atteint de thanatomanie, une tendance pathologique à jouir de la mort d’autrui.
Tout juste 20 ans après son 1er RDV à Porto Alegre, le FSM vient de se réunir virtuellement, Covid 19 oblige, durant 9 jours. Presque 800 activités étaient proposées pour plusieurs milliers de participants en provenance de tous les continents. L’altermondialisme continue sur la Toile de tracer son chemin pour un « autre monde possible » malgré la pandémie et l’indifférence médiatique.
Julian Assange échappe pour l’instant à l’extradition vers les USA. Un tribunal britannique vient de rejeter le transfert de l’Australien, connu pour son implication dans Wikileaks, parce que son départ aux USA nuirait lourdement à sa santé mentale, déjà très dégradée. Mais le verdict est moins satisfaisant qu’il n’y paraît.
Depuis le 4 août, le Liban n’est plus le même. C’est un pays durement affecté, en lambeaux, en débris. Les terribles explosions dans le port de Beyrouth, capitale libanaise, ont causé la mort de 200 personnes, fait plus de 6000 blessé·es et une destruction d’immeubles s’élevant à plus de 85 000 logements et commerces abîmés. Tous les Libanais·es ont perdu quelque chose, le trauma est collectif et cette catastrophe est une cicatrice de plus dans la mémoire de cette ville depuis longtemps défigurée par guerres et ruines, ville meurtrie s’il en est. La vie politique du Liban était déjà fortement éprouvée par une économie ravagée par une crise sévère, la plus importante depuis des décennies, et par un mécontement profond et une perte de confiance de la population face au gouvernement. Le Journal des Alternatives a réalisé une entrevue avec Myra Abdallah, de la Fondation arabe pour les libertés et l’égalité (AFE), qui nous parle de la colère ambiante face à l’incurie des pouvoirs en place et témoigne de la dernière année en termes de soulèvements populaires et de mobilisation citoyenne.
« Déboulonner/Démanteler les statues » d’hommes blancs est juste car ils ont conçu, conceptualisé, encouragé, organisé, la traite, l’esclavage et la colonisation, et dès lors, justifié la déportation d’Africain·es, leur mise en esclavage et leur statut « d’objet », autorisé l’exploitation, la torture, et la mort des corps et des ressources, fait du ventre des femmes noires un capital, interdit qu’iels fassent famille, imposé le Code Noir, le Code de l’indigénat, le vol, le pillage, détruit des villes, des universités, des temples, au nom d’une civilisation « supérieure ». L’espace public doit être libéré de leur présence.
En décembre 2014, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé dans sa Résolution 68/237 la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024). Cette Décennie aurait dû avoir pour but d’encourager les États à éradiquer les injustices sociales produites par l’histoire et de lutter contre le racisme basé sur la race, les préjugés et les discriminations raciales dont les personnes d’ascendance africaine et les Africains sont toujours victimes. Cela aurait aussi été l’occasion de mettre en discussion et en acte la question des réparations. Mais une fois de plus, cela a été impossible ; pourtant, en décembre dernier, certains Etats semblaient prêts à proposer une résolution sur les réparations. Pour l’instant, rien n’a bougé [1]…
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