Sur le second volet, celui de l’agriculture, les riches se sont opposés à la détermination du groupe de 21 pays conduits par le Brésil, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, qui exigent que les Européens, les Américains et les Japonais mettent fin à leurs immenses subventions (1 milliard de dollars par jour), déstabilisantes pour les agriculteurs du Sud. L’Europe a paru faire preuve d’une volonté de compromis en proposant d’isoler les seules subventions dont il est démontré qu’elles nuisent vraiment aux agricultures des pays pauvres. Mais elle a refusé de s’engager sur une date de suppression desdites subventions. L’Union européenne s’est, dès lors, heurtée à l’intransigeance des délégués du Sud.
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