À Yeoville, un quartier de Johannesburg, ont trouve vivant dans les parcs, les stationnements et les terrains vagues 2500 ménages ne possèdent ni accès à l’eau potable, ni système d’égout ni électricité. Dans ces conditions, il n’est pas difficile de comprendre, que « les besoins en agriculture urbaine se concentrent autour des enjeux de la sécurité alimentaire, de la diminution de la pauvreté et de la création d’emploi », comme l’explique Sara Brunelle, qui est à Johannesburg depuis un mois pour un stage en agriculture urbaine avec Alternatives.
Le jardinage urbain favorise la sécurité alimentaire tout en étant une manière de rapporter un petit revenu et de créer des réseaux sociaux dans les quartiers. C’est pourquoi Alternatives appui l’alliance des groupes sociaux de Yeoville (Yeoville Stakeholders Forum), un quartier multiethnique de Johannesburg, qui participe avec enthousiasme à monter un projet pilote en agriculture urbaine.
L’initiative qui se développe actuellement entre Alternatives et ses partenaires inclut la participation de l’Organisation environnementale de Yeoville qui travaille au nettoyage de sites souillés à travers la capitale. En effet, les déchets recueillis par l’organisation seront réutilisés afin de créer les bacs utiles à la fabrication des jardins urbains.
Une organisation non gouvernementale locale, Africa Food and Trees contribue également au projet en donnant des formations hebdomadaires sur le thème de la permaculture. Sara, qui a été formée en agriculture urbaine avant son départ de Montréal, offre aussi des formations auprès de divers partenaires sud-africains dont le Département provincial de la sécurité alimentaire.
« Nous avons convenu de travailler ensemble afin de favoriser l’agriculture urbaine à Johannesburg. Je donne des formations sur notre technologie de jardinage hors sol et nos partenaires espèrent adopter ce système pour leurs projets de jardins communautaires », explique Sara.
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